Quand tu vas au Mexique...

Plongées et visites

 

Jour 21 : Vendredi 28 janvier 2022


Nous nous préparons pour deux nouvelles plongées sur la Péninsule du Yucatán. La première est sur le site de Mama Vina et la seconde plongée à Sabalos. Nous observons le corail coloré et les milliers de poissons qu’elle abrite.

Au cours de nos plongées aux Mexique, nous avons souvent vu des rascasses volantes.  La Rascasse volante est une espèce de poissons très venimeux de la famille des Scorpaenidae. Tenant son nom de ses nageoires semblables à des ailes, la rascasse volante, aussi appelée poisson-lion ou encore poisson-scorpion, fait aujourd’hui partie des espèces invasives. Endémique des océans Pacifique et Indien, elle a progressivement colonisé l’arc caribéen et a fait depuis peu apparition dans le bassin méditerranéen, où elle menace les écosystèmes et la biodiversité.

À la suite du passage de l’ouragan Andrew en 1992 sur les côtes de la Floride, des racasses volantes ont été déversées dans l’océan Atlantique. L’espèce est désormais considérée comme établie dans les Caraïbes, et a fait son apparition plus récemment en Méditerranée, arrivée selon toute probabilité par le canal de Suez.

Espèce exotique envahissante, elle peut détruire jusqu’à 80 % des espèces locales qui l’entourent.

Les racasses volantes se propagent rapidement et cette espèce n’a pratiquement pas de prédateur. Seuls les requins peuvent les identifier comme des proies potentielles, mais ne s’en approchent pas naturellement à cause de leur apparence étrange.

Pour lutter contre leur propagation, des autorisations sont délivrées aux plongeurs pour leur permettre de tuer les rascasses avec des harpons. Ce poisson est en effet comestible, et les restaurateurs sont vivement encouragés à l’ajouter à leur carte.


  

  


Cette après-midi nous restons à Playa del Carmen, nous allons explorer le quartier populaire comme une envie de quitter les zones touristiques. Les rues nous transportent dans le Mexique plus authentique. Ici les murs sont fissurés, les peintures uniformes et défraichies.

En chemin, nous achetons des frécinettes. La frécinette est une banane de petite taille, particulièrement savoureuse comme si on avait condensé toutes les qualités d'une banane dans un modèle réduit !


  

  


Sur la calle 74, nous entrons dans l’église catholique de Nuestra Señora de Guadalupe. L’église est près d’une école primaire. Grande église blanche entourée d’un petit jardin, elle est dédiée à la vierge Guadalupe. Notre-Dame de Guadalupe ou Vierge de Guadalupe est, au Mexique, le nom donné à la Vierge Marie qui serait apparue, selon la tradition, à un indigène du Mexique, Juan Diego, en 1531.


  

  


Nous continuons notre visite, au fil des rues nous longeons des murs illuminés par des œuvres de street art.

Nous rentrons au cimetière municipal. Au Mexique, le Jour des morts (Día de los Muertos) est une des plus importantes fêtes inscrites au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. Cette célébration est typique et se différencie des autres fêtes des morts par la nature festive de certaines traditions et par la création d’autels recouverts d’offrandes, de fleurs, de nourriture, d’objets consacrés aux défunts et de calaveras (têtes de mort colorées).

La mort est commémorée différemment dans le monde entier. Au Mexique, il s’agit d’une fusion de milliers d’années de traditions, toutes regroupées dans ce que la plupart des gens appellent le « jour des morts » ou « Hanal Pixan ». Ces deux fêtes amènent les familles au cimetière. Les cimetières mexicains sont généralement colorés et reflètent la culture du pays.

Les tombes du cimetière sont colorées. Les autels sont traditionnellement composés de différents niveaux qui symbolisent les différents lieux parcourus par l’âme de nos défunts. Diverses offrandes y sont placées, entre autres : des objets personnels du défunt, des photos, du copal et de l’encens symbolisant le passage de la vie à la mort, fleurs, bougies…

Un grand soin est apporté aux monuments commémoratifs et aux pierres tombales, avec des couleurs vives et des motifs intéressants.


  

  

  


Dans les zones de plages et au centre de la station balnéaire il n’y a pas beaucoup d’authenticité et ça fait du bien de se balader ici on change d’atmosphère et on découvre mieux le charme mexicain et le dépaysement.

Nous repassons devant la fresque avec les deux femmes mexicaines. Elle est terminée, en y pensant plusieurs fois sur des jours différents j’ai pu voir l’avancée.  Bravo aux peintres, c’est superbe ! De mémoire elle se trouve au croisement de l’avenue 10 et la calle 82.


  


Nous retournons au centre et nous retrouvons son atmosphère animée tout d’abord en passant le long de la rue commerçante Quinta Avenida et sur la place principale.

Nous nous arrêtons pour réserver une excursion à Sian Ka’an pour demain. Le rendez-vous est noté, ils passeront nous prendre à l’hôtel tôt demain matin.


  


Ce soir nous allons de nouveau chez Manuel pour souper. Nous commandons un petit apéro avec l’excellent guacamole que Manuel prépare devant nous.

Pour le plat, je commande des tacos au poulet. Quant à Karine, elle opte pour un plat traditionnel je ne sais plus son nom mais elle le commande sans trop savoir ce que c’est ?

Au moment du service nous partons à rire, le plat de Karine est énorme !! Il est présenté dans un  molcajete. Un Molcajete est un plat authentique sculpté en forme de concave dans de la pierre volcanique. Du plat dépassent des légumes (poivrons, carottes, poireaux…) au milieu une sauce orange avec du fromage fondu et des nachos (triangles de maïs). En bref, une fondue aux chips avec des légumes au moins pour 4 personnes !!!

Karine n’en peut plus, son plat est trop copieux !! Impossible de le terminer si bien que nous repartirons avec un «doggy bag». Je trouve très bien ce système de « doggy bag » qui je trouve n’est pas assez développé chez nous et permet de lutter contre le gaspillage alimentaire.


  

  


Trop plein !!!! Karine n’en peut plus, elle a trop mangé et demande à aller marcher pour une fois ça ne vient pas de moi !! Il faut éliminer. Nous décidons d’aller à Playacar. Nous y allons en passant par la partie sud à partir de l’embarcadère pour Cozumel, on rejoint la plage...Nous tournons ensuite sur la droite pour atteindre les ruines mayas.

Nous visitons le site de nuit. Les structures mayas sont éclairées. Après les temples mayas nous continuons dans la zone résidentielle de playacar. Ce quartier se divise en deux sections : Playacar Phase 1, avec des villas exclusives près de la mer, de belles plages et un emplacement accessible au centre de cette destination des Caraïbes ; et Playacar Phase 2, construit autour d’un terrain de golf. Il s’agit d’une section plus vaste qui comprend des centres de villégiature tout compris et des villas de luxe.


  

  

 

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