Quand tu vas au Mexique...

Plongées et visites

 

Jour 12 : Mercredi 19 janvier 2022


Un mini van nous attend ce matin devant le club de plongée car nous partons à Puerto Morelos pour plonger sur épave avec pour mission d’aller à la rencontre des raies aigles.

L’épave du C-56 à Puerto Morelos était un dragueur de mines de classe Admirable construit pour l’US Navy pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il a servi dans l’Atlantique et a été désarmé en mai 1946 et placé en réserve. En octobre 1962, il a été vendu à la marine mexicaine et a été rebaptisé ARM DM-13. En 1994, il a été rebaptisé ARM Cadete Juan Escutia (C-56).

L’épave du C-56 a été coulée à dessein, en 1995. Pose parfaitement droite, avec la quille sur le sable à 27m, le bateau mexicain de 60m de long a été rapidement habité par des espèces marines.

Il faut une vingtaine de minutes de navigation pour arriver sur le site. En naviguant nous voyons des poissons volants. C’est la première fois que j’en vois en vrai, c’est fascinant !! La particularité de ces poissons c’est l'extension de leurs nageoires pectorales, inhabituellement larges, qui leur permettent d'effectuer des vols planés hors de l'eau dans le but d'échapper aux prédateurs.
Pour se préparer à un vol plané, le poisson nage rapidement près de la surface de l'eau, avec ses nageoires près du corps. Lorsqu'il sort de l'eau, il déploie ses nageoires. La nageoire caudale est en général très hérissée, avec le lobe inférieur plus long que le supérieur. Le poisson déplace rapidement le lobe inférieur pour se propulser en avant lorsque le reste du corps est déjà hors de l'eau. Finalement, même la queue est hors de l'eau et le poisson vole. Ils ne battent pas des ailes. En planant, le poisson volant peut au moins doubler sa vitesse et ainsi atteindre des vitesses supérieures à 60 km/h. Les vols planés ont généralement une longueur de 30 à 50 m, mais des vols de plusieurs centaines de mètres ont été observés. Le poisson volant peut aussi faire des séries de vols planés en plongeant à chaque fois sa queue dans l'eau pour produire une nouvelle propulsion.

Nous arrivons sur le site, on s’équipe et hop bascule arrière et nous descendons dans le grand bleu. Quinze espèces de coraux recouvrent l’épave, ainsi que plus de vingt variétés d'éponges. Les poissons se sont réappropriés les lieux, eux aussi.


  

  


Un grand banc de Carangue à gros yeux passe devant nous. Nous nous déplaçons autour de l’épave, on peut voir des mérous, barracudas, des murènes…Nous levons les yeux et au-dessus de nos têtes nous voyons un vol de raies aigle.
Raie aigle est le nom vernaculaire donné à plusieurs raies de la famille des Myliobatidae. Elle doit son nom à sa nage évoquant le vol d’un aigle et aux tâches présentes sur son dos. La queue de la raie aigle comprend de deux à six dards venimeux dont elle se sert pour se défendre. Son principal prédateur est le requin pour qui une raie, quelle que soit l’espèce, peut faire l’objet d’un bon repas. Deux espèces, en particulier, en sont friands : le grand requin marteau et le requin pointes blanches. Face à l’homme, son comportement est plutôt craintif, jamais agressif, ce qui n’empêche pas de garder une distance de sécurité avec l’animal, en particulier de ses dards. La raie aigle se reconnaît tout d’abord à sa forme caractéristique en losange. Ensuite, à sa couleur ou plutôt dans le cas de cette raie, à l’existence entre le dos et le ventre de nuances opposées. En effet, si son dos affiche une couleur dominante sombre, allant de gris à brun foncé et parsemée de multiples et petites points blancs, son abdomen est, quant à lui, d’un blanc uni. Enfin, la tête aplatie de la raie aigle, avec un museau en bec de canard, est caractéristique et distingue cet élasmobranche des autres familles de raies.

La deuxième plongée se fait également sur l’épave après un intervalle de surface. L’épave est intéressante à explorer. En louvoyant sur le pont, nous pouvons voir l'attirail d'artillerie, nous évoluons dans les coursives et nous faisons un bond dans le passé.

Deux belles plongées qui nous laisserons de beaux souvenirs.


  

  


Nous rentrons à 14h30 de Puerto Morelos. La plongée ça creuse et nous avons envie de manger des frites !!! Nous nous rendons au camion « La Frit' El Sabor De Bélgica », spécialiste de frites belges et nous achetons des cornets. Il faut le faire aller au Mexique pour manger des frites Belges !!

Nous nous baladons dans le quartier populaire surnommé « la Colosio ». Loin de l’agitation de la cinquième avenue le quartier est plus typique et coloré.


  

  


La Colosio est réputée pour le nombre de graffitis et de fresques réalisés par d'excellents artistes mexicains et qui ornent ses murs.


  

  


Loin des touristes la playa de Punta Esmeralda semble isolée…La plage possède un cénote qui pompe de l’eau douce hors du sol et forme un petit bassin d’eau peu profond. Les habitants de Playa Del Carmen se rendent depuis longtemps sur cette plage. C’est calme, retiré de la zone touristique, beau et c’est également un endroit idéal pour les enfants avec le bassin. Cette plage est vraiment belle.


  

  


Une beau coucher de soleil termine cette chouette journée. La playa punta Esmeralda est un bon spot pour profiter du coucher de soleil.

Le spectacle est magique, les palmiers, le sable blanc et le ciel qui change de couleur waouh  !
 

  

  


Nous changeons d’ambiance quand nous rejoignons la quinta. Cette rue compte autant d’enseignes internationales que l’on peut en trouver dans une grande capitale : Forever 21, H&M, Sephora, Zara…Il y a toujours beaucoup de monde, c’est animé avec ses lumières et la musique.




 

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