Réveil tôt aujourd’hui, nous partons en excursion à Chichén itzà située à 190 km de playa del Carmen. A 7h20 un mini van passe nous prendre à l’hôtel et nous amène au bus. Chichén Itzá est une ancienne ville maya qui est aujourd’hui l’un des sites archéologiques les plus importants et les plus visités de la région. Le site a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988, et a été élu, le 7 juillet 2007, comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde après un vote controversé organisé par la New Seven Wonders Foundation. |
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Chichen Itza tenait le rôle de centre religieux et culturel du Yucatan. La présence d'une cité maya à cet endroit est due à la présence d'au moins cinq puits naturels (cénotes) qui constituaient un trésor inestimable dans cette région dépourvue d'eau. Le site doit d'ailleurs son nom à cette source d'eau souterraine : Chi signifie « bouche » et Chén, « puits ». Itzá (« sorcier de l'eau » en maya yucatèque) est le nom du groupe qui, selon les sources ethnohistoriques, constituait la classe dirigeante de la cité. |
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C’est autour de 1250 que la cité est abandonnée par ses habitants et que la forêt tropicale reprend progressivement ses droits sur la cité monumentale maya. Et ce n’est qu’au XVIe siècle que les Espagnols découvrent cette merveille endormie, abandonnée plusieurs siècles plus tôt. Puis redécouvert et restauré réellement au début du XIXe siècle notamment grâce au financement de la National Geographic Society. On estime aujourd’hui que seulement un quart de la cité de Chichen Itza a été dégagée de la jungle tropicale; imaginez-vous les indénombrables mystères qu’elle recèle encore. Chichen Itza est un grand site archéologique qui renferme de nombreux édifices (temples, plateformes, etc.), reliés par des sacbés, les chemins mayas. Nous passons l’entrée et nous constatons que les allées à l'intérieur du site archéologique sont bordées de nombreux étals de souvenirs et de produits plus ou moins inspirés de l'art et de l'artisanat mésoaméricains. Quand j’ai visité ce site il y a 8 ans il y avait déjà des commerçant mais là il y en a beaucoup !! La visite débute par La Grande Place qui est le cœur de la cité. On trouve ici les bâtiments principaux de Chichen Itza, dont la pyramide de Kukulcan qui trône en son centre. |
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La Pyramide de Kukulcan, c’est le grand incontournable de Chichen Itza et le bâtiment qu’on voit dans toutes les photos. La pyramide est aussi appelé El Castillo. Elle est dédiée à Kukulcan, une importante divinité maya représentée par un serpent à plumes. La pyramide est composée de 9 étages qui compte au total 365 marches …comme les 365 jours de l’année. Justement, c’est en partie grâce à toute sa symbolique et sa précision qu’elle est considérée comme une des plus importantes pyramides du monde maya. Les équinoxes de printemps (20-21 mars) et d’automne (22-23 septembre) attirent les foules car on peut observer un surprenant jeu d’ombre et de lumière sur l’escalier nord. On dit que c’est le Dieu Serpent qui descend sur terre en empruntant les marches de la grande pyramide. |
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A 100m de la pyramide de Kukulcan, se trouve le Temple de Venus qui doit son nom aux bas-reliefs représentant la planète Vénus retrouvés sur sa façade. Un peu plus loin, on peut voir le Tzompantli, le « mur des crânes » était un autel où les Mayas empalaient les têtes des guerriers ennemis pour les sacrifier aux dieux. Situé entre le Tzompantli et le Temple de Vénus, il y a le Temple des Aigles et des Jaguars c’est le plus petit temple de l’ensemble autour de la Grande Place. Nous traversons ensuite le terrain de jeu de balle maya. Ce jeu avait un rôle principalement rituel et politique, et servait entre autres à régler différents conflits. Le jeu consistait à frapper une balle (uniquement avec les mollets, coudes et hanches) afin de la faire passer par un des anneaux du terrain. Et c’était loin d’être facile: la balle pesait 4kg, les anneaux ne mesuraient que 30cm de diamètre et se trouvaient à environ 8m de hauteur! Le tout pouvait se terminer en sacrifice aux dieux, par immolation, décapitation et même l’excision du cœur. Il y a 8 terrains de jeu à Chichen Itza, mais le terrain principal (166m x 68m) est considéré comme le plus grand terrain de jeu de pelote maya de Mésoamérique. Nous arrivons au niveau du Temple des guerriers et les milles colonnes. Une structure pyramidale où l’on peut voir une sculpture de Chac Mool et une plateforme où se déroulait des sacrifices humains. Pour ce qui est des « mille » colonnes, on en compte en réalité 200, mais le nom en impose ! C’est ici devant le temple des guerriers et ses colonnes que j’ai fait ma cascade sans doublure. Un saut depuis un rocher qui m’a fracassé le genou…Est-ce que les mayas m’ont choisi pour un sacrifice ??? Une chute où j’ai vu mon genou partir d’un côté puis de l’autre et une vive douleur m’envahir. La grosse douleur passe puis je me relève en quelques minutes…. Après cet incident, nous poursuivons notre visite. Nous passons devant « El Caracol » (l’escargot en espagnol, à cause de sa forme) qui était l’observatoire astronomique de Chichen Itza. Derrière celui-ci se trouve l’Akab Dzib qui signifie «la maison à la mystérieuse écriture » en maya. Nous allons voir le cénote sacré, lieu sacré où se déroulaient d’importantes cérémonies dédiées à Chaac, le dieu de la pluie. De nombreuses offrandes en or, jade et cuivre ainsi que des vestiges humains ont été retrouvés au fond de l’eau. Quand on se retrouve face à ce cénote opaque d’un vert intense, ni particulièrement joli, ni bien entretenu, il est un peu difficile de s’imaginer qu’il fut si important pour les Mayas. Mais pourtant, il fut le centre des activités religieuses de toute la région ! Ahhh Chichen Itzá… Même si c’est la deuxième fois que j’y vais c’est superbe ! Même si c’est très touristique c’est un plaisir de découvrir cette ancienne ville préhispanique. |
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Nous reprenons le bus qui nous mène au restaurant. Un repas sous forme d’un buffet, nous mangeons dehors sur la terrasse. |
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Nous reprenons la route vers le village Tekom pour aller voir le Cénote K'om Há. Le cénote est situé sur la place du village à côté de l’église. On y accède par un escalier, 101 marches descendent en tunnel pour accéder au cénote avec une eau incroyablement claire. Le cénote mesure plus de 35 m de diamètre, la moitié relativement peu profonde, l'autre moitié beaucoup plus profonde. Il y a une petite ouverture dans le haut du grand dôme, mais pas assez pour fournir un éclairage suffisant, des lumières artificielles sont en place. |
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Nous remontons dans le bus mais il nous reste que 15 km pour arriver à Valladolid. Valladolid est une magnifique ville coloniale, berceau de la civilisation maya, et malgré son passé colonial, cette ville présente encore les traces de la culture maya. L’Église de San Servacio est la plus importante de Valladolid. Cette imposante église catholique dotée de 2 clochers a été inaugurée en 1545 et rebâtie au XVIIIe siècle. La Cathédrale de San Servacio est majestueuse et relativement bien conservée. Elle se dresse au sud du Parc Francisco Cantón Rosado, oasis ombragé, en plein centre-ville de Valladolid. |
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On trouve au centre de la place, le Parc Francisco Canton Rosado. Il accueille La Mestiza, une fontaine dédiée à la femme du Yucatan, qui est devenue un emblème de la ville. En effet au centre de la fontaine de la « Métisse » se dresse une jeune femme à la peau claire, tenant une jarre dans ses bras et vêtue d’un huipil (robe traditionnelle maya). La place centrale de Valladolid est un lieu de rassemblement où il y a toujours de l’ambiance, avec petits kiosques de souvenirs et de street food. La place est bordée par des édifices aux arches coloniales avec plusieurs petits cafés avec terrasse sympathiques pour se poser un moment. |
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Juste à côté de la place principale nous visitons le Palacio Municipal, qui est l’hôtel de ville. A Valladolid on tombe sous le charme des rues colorées, des maisons coloniales aux façades vêtues de jaune, rouge, bleu et vert, aujourd’hui converties en cafés, restos, hôtels et boutiques. |
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Après cette journée bien remplie nous reprenons le bus pour retourner à Playa Del Carmen. |
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