Quand tu vas au Mexique...

Plongées et visites

 

Jour 8 : Samedi 15 janvier 2022


Nouvelle journée où nous partons en excursion.  L’aventure commence dans la jungle pour explorer des cenotes à pied.

Pour y accéder il aurait fallu un véhicule 4x4 mais nous étions en mini-van et le chemin dans la jungle n’est pas simple. Après une heure de route sur le chemin caillouteux nous faisons un premier arrêt et c’est à pied que nous partons dans la jungle.  

Entouré d'une végétation luxuriante, nous parcourons un sentier paisible dans la jungle, entouré des sons et des couleurs de la nature. Nous atteignons notre première grotte. Notre Indiana Jones intérieur se manifeste : en avant pour l’aventure !!

Avec l'aide de notre guide, nous allons découvrir les cavernes, cloutée de stalactites et de stalagmites.  On se met en maillot et nous sommes prêts à entrer dans un autre royaume de la terre. L’eau est fraiche, on marche parfois nous devons même nager, on admire, on découvre c’est fantastique ! Le guide est suivi d’un photographe qui prend quelques clichés de notre balade.


  

  

  


Je suis époustouflée par les incroyables formations de spéléothèmes, c’est génial ces passages qui débouchent sur d'incroyables et improbables cavernes de stalactites et de stalactites. Nous testons la tyrolienne dans une caverne, petite Eva en perd même le haut de son maillot qu’elle s’empresse de remettre, n’oubliez pas que le photographe nous suit !!

Nous reprenons le mini-van pour se diriger vers une deuxième cenote, nouvelle découverte et spectacle toujours aussi beau. Un peu de voiture et nous faisons une troisième caverne.

Une belle expérience, j’ai adoré. Nous retraversons la jungle pour revenir à la boutique de notre guide. Le photographe allume son ordinateur et nous montre les photos. Et là gros moments de rire : clichés de petite Eva avec son maillot à l’envers, moi avec les seins qui pointent à cause du froid et le vendeur qui disait « frio », « ah lui aussi a remarqué !!! la honte ! ».


  


Après notre excursion dans la jungle, nous roulons vers Coba. Nous nous installons pour un déjeuner buffet.


  


Cobá signifie “les eaux remuées par le vent”, un nom maya approprié puisque ce lieu est entouré par deux grands lagons. Le site a été découvert au milieu des années 1800, mais la jungle dense, la guerre des castes et le manque de fonds ont rendu ce site difficile à explorer.

Cobá a finalement été ouvert au public en tant que site archéologique en 1973. Ce qui rend ce site différent des autres sites archéologique, c’est que Cobá n’est pas un seul site, mais un grand groupe de sites reliés à la pyramide centrale, reliés par plus de 16 routes cérémonielles mayas.

Les trois zones principales que l’on peut voir dans les ruines de Cobá sont les structures de Nohoch Mul (pyramide principale), Conjunto Pinturas (zone spirituelle) et Macanxoc (près de la lagune qui porte le même nom).

La renommée de Cobá est due à son plus grand réseau de chaussées en pierre dans l’ancien monde maya, appelé sacbes (routes blanches). Plus de 50 de ces routes ont été découvertes sur le site, mais seulement 16 sont ouvertes au public.

Ce que j’aime à Cobá c’est que le site est au milieu de la forêt et de nombreuses structures sont encore couvertes de végétation.

Le site de Cobá se compose de trois groupes : le « groupe Cobà », le « groupe D » et le « groupe Nohoch Mul ».

Le Groupe Cobá est un ensemble de 53 édifices. C’est la partie la plus ancienne de la cité. Il possède une acropole qui contient de nombreux édifice qui se superposent et qui a été l’ensemble le plus important de la ville pendant des siècles.

Le Groupe D (Ensemble des Peintures) : tire son nom des restes de peinture qui ornent deux de ses édifices.

Le groupe Nochoch Mul : Son nom signifie Grand (Nohoch) Monticule (Mul). Il s’agit de la plus grande structure de tout le site (42m) et la plus haute de toute la Péninsule du Yucatan.


  

  

  


Nous passons au milieu du Terrain de Jeu de Balle.  Ce jeu était un sport sacré. Munies d'une balle en caoutchouc pouvant peser jusqu'à plus de 3 Kg, deux équipes s'affrontent en se renvoyant la balle en la frappant à l'aide des hanches, des coudes des fesses ou des genoux, l'usage des mains et des pieds étant interdit. L’objectif est de renvoyer la balle sans qu’elle ne retouche le sol. A chaque faute, c’est-à-dire balle touchant le sol ou usage d’une partie interdite, l’équipe fautive perd un point et l’autre équipe en gagne un. L’objectif est d’atteindre un nombre de points défini à l’avance.

Le jeu a une symbolique : la balle en caoutchouc représente le soleil et sa trajectoire, dont la course ne doit pas être arrêtée. Le sol représente les ténèbres, le royaume des morts, « l’inframonde maya », et la lutte perpétuelle que l’homme doit mener pour se détacher des ténèbres et rejoindre le soleil.

La pratique reste aujourd’hui assez mystérieuse mais on sait que cette pratique s’inscrivait au cœur de l’exercice des rites mayas notamment par rapport aux sacrifices. Dans la culture maya, les sacrifices sont des honneurs faits aux dieux mais aussi aux êtres sacrifiés : humains comme animaux. Il faut donc mériter le sacrifice, ce dernier étant « la plus belle des morts ». Les vainqueurs du jeu de balle Maya avaient donc le privilège de mourir par décapitation. Cependant, les théories divergent en la matière. De nombreux scientifiques défendent la thèse inverse que ce furent les perdants qui étaient sacrifiés aux dieux. 


  


Nous atteignons la structure principale de Cobá, Nohoch Mul son nom signifie Grand (Nohoch) Monticule (Mul). Il s’agit de la plus grande structure de tout le site (42m) et la plus haute de toute la Péninsule du Yucatan. Elle possède un large escalier qui permet d’accéder à une plateforme sur laquelle repose un temple qui a été ajouté à l’époque Postclassique.

A cause du Covid l’ascension n’est plus possible. La corde qu’était au milieu a même été retirée. 

Il y a 8 ans de cela j’ai eu la chance de monter sur cette pyramide. Et je peux voir dire que les 120 marches en pierre sont beaucoup plus raides qu’elles n’y paraissent…42 mètres de haut ce n’est pas rien ! La vue depuis le sommet est remarquable, le paysage luxuriant de la jungle s’étend dans toutes les directions.


  

  


Le Xaibe : Xaibé signifie « croisement de chemins ». Ce nom a été donné par les archéologues en raison de la présence immédiate de plusieurs sacbeoob. Il s’agit d’une structure pyramidale avec un plan semi-circulaire, peu courant dans l’architecture maya. La structure est équipée d’un escalier que se compose de deux parties : la première plus récente de dimensions normale qui amène à la base du 2ème degré, une autre, plus ancienne, visible à partir du deuxième degré dont les proportions font douter qu’il puisse avoir rempli sa fonction et était donc vraisemblablement purement décoratif.


  

  


Nous rentrons de nuit de notre belle journée. Nous achetons des bricoles à grignoter en guise de souper et nous terminons la journée par une balade à la plage et dans playa del Carmen.


  


Avant de rentrer nous allons nous acheter une marquesita cette fois-ci je teste celle avec du fromage et fraise. C’est bon mais je préfère quand même bananes/chocolat.


  

 

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