Retour en France



Après un mois d’aventures à travers la Malaisie, il est déjà temps de rentrer. Ces semaines ont filé à une vitesse folle, rythmées par des découvertes incroyables, des rencontres enrichissantes et des paysages à couper le souffle. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, mon taxi vient me chercher à mon hôtel pour m’emmener à l’aéroport de Kuala Lumpur.

Comme souvent dans cette ville, la circulation est dense !! Heureusement, tout se passe bien, et j’arrive à temps pour mon premier vol à destination de Singapour. De là, je prendrai une correspondance pour Paris avant de rejoindre Montpellier.


 


Les vols s’enchaînent sans encombre, à l’heure.


   


Après de longues heures dans les airs, l’avion amorce enfin sa descente vers la capitale française. Mais dès mon arrivée à l’aéroport, le contraste est saisissant : l’accueil est glacial, les files d’attente interminables.

Je me retrouve dans une immense queue pour passer l’immigration. L’attente est interminable, et le temps tourne. Mon prochain vol pour Montpellier approche, et je commence à m’inquiéter. J’interpelle une agente pour savoir si j’aurai le temps de récupérer ma valise et de changer de terminal. Elle me répond d’un ton expéditif : "Oui, oui", avant de détourner les yeux, clairement désintéressée.
Les minutes s’égrènent, la file n’avance pas. L’angoisse monte. Je retourne voir la même agente, insistant sur l’urgence de ma situation. Cette fois, elle lève à peine les yeux avant de me faire passer devant tout le monde. Un gain de temps inespéré qui me permet enfin de franchir cette première étape

Je me précipite ensuite vers le tapis de livraison des bagages. Nouvelle contrariété : un panneau indique un retard de livraison. La poisse… Quelques minutes plus tard, ma valise apparaît enfin. Pas le temps de souffler, je dois maintenant changer de terminal et trouver la navette qui m’y emmènera.

L’orientation à l’aéroport de Paris n’est pas des plus intuitives. Je demande mon chemin, on m’indique un ascenseur, mais une file interminable me barre la route. Je questionne un autre agent : "Pas d’escaliers ?" – "Non, mais il y a d’autres ascenseurs plus loin". Je tente ma chance et, heureusement, en trouve un avec moins de monde.

J’arrive enfin à la navette, qui est bondée. Je m’y engouffre, les portes se ferment, et nous démarrons brusquement. Soudain, des cris éclatent, une bousculade. Un homme se précipite hors de la navette dès son arrêt : il vient de voler le sac d’une passagère ! La pauvre femme est en état de choc, ses papiers étaient à l’intérieur… Un retour brutal à la réalité après un mois d’évasion.

Malgré tout, j’atteins mon terminal à temps et parviens à m’enregistrer pour mon dernier vol vers Montpellier. L’embarquement se déroule sans accroc, et l’avion décolle à l’heure.

Assise dans mon siège, je souffle enfin. Mon voyage touche à sa fin, mais je rentre la tête pleine de souvenirs inoubliables et déjà une seule envie : repartir à l’aventure.



Conclusion : Un mois en Malaisie, une parenthèse hors du temps



En refermant ce chapitre de mon voyage en Malaisie, je ressens encore l’écho des rues vibrantes de Singapour, le charme colonial de Melaka, l’effervescence de Kuala Lumpur, la fraîcheur envoûtante des Cameron Highlands, la richesse culturelle de Penang et la douceur insulaire de Langkawi. Un mois d’itinérance, de rencontres, d’émerveillement et de moments suspendus qui me laissent une empreinte indélébile.

Voyager seule, c’est s’offrir le luxe d’être à l’écoute de soi, de se laisser surprendre par l’inattendu et de se perdre pour mieux se retrouver. C’est aussi apprendre à ralentir, à savourer chaque instant, qu’il s’agisse d’un lever de soleil sur une plage de Langkawi, d’une discussion avec un inconnu dans un food court de George Town ou du simple plaisir d’un trajet  entre les étapes.

La Malaisie, avec sa diversité culturelle et ses contrastes saisissants, m’a offert un voyage aussi intense que dépaysant. Entre la modernité et la tradition, entre la jungle et l’océan, entre les saveurs épicées et la douceur du temps qui s’étire, j’ai trouvé bien plus qu’un itinéraire : j’ai vécu une expérience.

Et maintenant ? Comme toujours après un tel périple, une seule question me traverse l’esprit : où sera la prochaine aventure ?