Jour 13 : Lundi 13 février 2017

 Bagan/Mont Popa/KALAW 


Encore un petit déjeuner copieux, on s'habitue vite au buffet et hôtel de luxe. Ce matin nous avons un nouveau chauffeur, il doit nous amener à Kalaw avec une halte au Mont Popa.


 


Le long de la route se succèdent de petites échoppes qui sont en réalité de petites unités de productions de sucre de palme. En sortant de Bagan, nous nous arrêtons  pour voir une production de sucre de palme.

 

 
En effet, le paysage est  parsemé de nombreux palmiers dont les troncs sont flanqués d'étroites échelles de bambou. Les palmiers en question sont des palmiers à sucre dont la sève est récoltée au niveau des inflorescences de l'arbre au moyen de petits récipients hissés là-haut grâce aux échelles. Il semblerait qu'un seul de ces arbres peut produire de 10 à 20 litres de sève par jour pendant toute la saison, qui dure environ 5 mois. Les exploitants, que l’on peut qualifier de paysans-grimpeurs , transportent rapidement la sève récoltée dans des huttes où se trouvent les fours à sucre. Portée à ébullition, elle se transforme en pâte à sucre dont on fait des boules (pour faire de l’alcool) et des boulettes-bonbons (pour les enfants).


 


Nous reprenons la route à travers la vallée couverte de palmiers à sucre, plus nous roulons plus le paysage change et la végétation se densifie.
Il y a des travaux sur la route, ils agrandissent la voie. Aussi bien les hommes que les femmes y travaillent. Leurs conditions de travail sont juste à des milliers d'années de ce qu'elles sont chez nous. Les hommes s'occupent de faire fondre le goudron qu'ils étaleront ensuite sur les cailloux déposés par les femmes. Ramassage à la main des cailloux, chargement de leurs petits paniers qu'elles iront vider sur la chaussée. D'autres filles tamisent les cailloux qui serviront de couche supérieure à la route.

Au détour de la route, nous apercevons le Mont Popa, un ancien volcan qui domine la plaine de Myingyan du haut de ses 1518 mètres. Le mont Popa est un lieu de pèlerinage très fréquenté car il constitue le plus important lieu de culte des 37 nats du pays.

 


C'est la première fois que notre chauffeur vient ici et nous aussi !!! Il nous demande si il peut nous accompagner pour la visite. Nous partons donc tous les trois. L’ascension se fait pied nus par 777 marches. Nous attaquons donc la montée qui n'est au final pas très longue... Il suffit de suivre le grand escalier couvert...


 
 


Habité par de nombreux singes, nous grimpons en leur compagnie. Notre chauffeur joue au vrai touriste et fait pleins de photos, nous faisons que rire avec lui.


 
 


Nous arrivons au monastère Taung Kalat, construit au sommet du piton volcanique. Les stupas du sommet sont finalement assez banals par rapport à toutes celles qu’on a pu voir jusqu’à maintenant. Mais, la bonne partie de la visite est la vue depuis le sommet, qui est très belle, à perte de vue, des zones vertes de culture et de nature sauvage.
 

 
 

 
Le mont Popa est une oasis au milieu de l'aridité du centre de la Birmanie. Sa riche végétation poussant sur les cendres volcaniques fertiles est alimentée par plus de 200 ruisseaux. Pendant que nous faisons le tour, notre chauffeur est parti méditer au pied du Bouddha.





Nous redescendons par le même escalier et nous flânons dans les boutiques, le chauffeur tellement ravi de sa visite il s'est même acheté un t-shirt en souvenir. Il est conducteur depuis peu, nature, bourré d'humour et attentionné, nous passons un bon moment en sa compagnie.

Nous reprenons la route et en chemin nous nous arrêtons dans un resto Birman, nous avons mangé avec notre chauffeur. Il parle bien l'anglais. Le repas était excellent et local, il y avait que des locaux et aucun touriste à part nous !


 


C'est vers 15 heures que nous arrivons à Kalaw. J'ai choisi cette destination car c'est le point de départ des randonnées. La ville de Kalaw a longtemps servi de repère aux colons britanniques pour se rafraîchir en été. La ville, perchée à 1300 mètres d'altitude, est d'ailleurs l'une des plus fraîche de la région ! 

Notre taxi nous dépose à notre hôtel. Nous avons une jolie chambre avec une terrasse.

 

 
 


Depuis la terrasse, nous dominons la ville et nous avons une belle vue sur les montagnes.





Enfouie au cœur des collines, la ville est l'unique endroit où les voyageurs n'ont pas besoin d'autorisation préalable pour faire un trek de plusieurs jours. Nous descendons au centre ville faire une balade. Le centre-ville de Kalaw compte plusieurs terrasses de café, restaurants et petites boutiques.  Il y a pas mal de touristes car rappelons tout de même que si la ville de Kalaw est aussi prisée des voyageurs, c'est avant tout pour ses nombreuses possibilités de treks.


 

 
Toute la vie de Kalaw semble tourner autour de son marché central, où les villageois des environs viennent vendre leurs produits. La plupart des restaurants de la ville sont situés autour du marché et offrent toutes sortes de plats typiques influencés par les cuisines népalaise et indienne.  Nous nous baladons au milieux des étals colorés de fruits et légumes, vêtements, objets de décoration....
 

 
 


Pour accéder à une jolie vue sur le centre-ville et son marché, nous grimpons jusqu'à la pagode Thein Taung, un grand monument abritant un monastère bouddhiste.


 


Nous avons acheté des graines de tournesol au marché. Au sommet, nous nous asseyons et tout en profitant de la magnifique vue, nous grignotons.





En redescendant, nous flânons encore au centre ville...

 

...puis nous nous arrêtons dans une boulangerie pour acheter le repas de ce soir. Nous prenons des parts de pizzas et des gâteaux. Nous avons rendez-vous à l'hôtel avec le guide de notre trek , il va nous faire un petit débriefing sur nos deux jours de randonnées.


 


Nous mangeons dans notre chambre d'hôtel devant un film, un film surjoué du style Bollywood. Notre logement est le Pine Breeze Hotel.




 

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