Petit déjeuner à notre appartement et puis nous filons vers la station de métro.

 

 

 

Comme hier soir, nous revoilà à la vaste Praça dos Restauradores. La place est facilement repérable grâce à l’obélisque qui trône en son centre. Elle doit son nom aux hommes qui, en 1640, se révoltèrent contre la domination espagnole et proclamèrent l'indépendance du Portugal. Son obélisque commémore l'évènement, il porte les noms et les dates des batailles menées durant la guerre. Ce monument fut imaginé par António Tomás da Fonseca, qui l'orna de statues de Simões de Almeida et Alberto Nunes symbolisant « l'Indépendance » et la « Victoire ».

La place rectangulaire est entourée entourée par des bâtiments de styles architecturaux variés qui méritent le coup d’œil.

 

 

 

Nous bifurquons vers la droite pour prendre de la hauteur vers la colline de Sao Roque. Nous entrons dans le Bairro Alto, un des quartiers les plus anciens de Lisbonne.

Dans cette rue se trouve l'Asensor da Gloria. Les funiculaires de Lisbonne (« elevadores » en portugais) permettent de monter sans effort les pentes escarpées de la ville. Ils ressemblent fort à des tramways. Et l’Elevador da Glória est le deuxième plus ancien funiculaire de Lisbonne. Il relie la Place des Restaurateurs (Praça dos Restauradores) avec la Rua São Pedro de Alcântara dans le Bairro Alto. Le funiculaire da Glória a été mis en service le 24 octobre 1885.

 

 

 

Quand on arpente les rues de la ville, nous constatons que le Street art est omniprésent. Sur des bâtiments entiers, des pans de murs ou sur les containers à verres, les artistes s’expriment ici et contribuent à donner à la ville cette ambiance si particulière.

Dès la fin du régime de Salazar, en 1974, les murs de Lisbonne ont commencé à être recouverts de graffitis ou de messages à portées politiques. Par la suite, les bâtiments abandonnés, détruits, offraient un terrain de jeu idéal aux graffeurs qui commencèrent à exprimer leur talent via des tags, des fresques parfois gigantesques ou de simples mots peints sur les murs. Entre messages contestataires et simple expression artistique, la ville a peu à peu été couverte de cette nouvelle forme d’art. Si au départ, le gouvernement considérait les graffitis comme des dégradations du patrimoine, il adopta en 2008 une mesure moderne qui donne au Street art un statut d’art à part entière, qui est autorisé et règlementé. Une décision intelligente qui permit à la ville de retrouver des couleurs et de la joie en pleine période de crise, et aux artistes d’exprimer leur opinion librement. Et du vandalisme la ville est passée à l’artistique pour faire du Street art à Lisbonne, un musée en plein air.

 

 
 

 

Une fois tout en haut, nous profitons d’une belle vue sur Lisbonne depuis le belvédère São Pedro de Alcântara.

Le belvédère de São Pedro de Alcântara est situé dans le jardin António Nobre, en l'honneur de cet écrivain romantique du XIXème siècle. De ce point, nous pouvons voir l'Avenida da Liberdade, le quartier de Graça, le château de São Jorge, la Cathédrale de Lisbonne, la Baixa Pombalina et le Tage.

 

 
 
 

 

Juste à côté du point de vue il y a le Couvent de São Pedro de Alcântara qui a été fondé au XVIIème siècle, en 1670, par D. António Luís de Menezes, le premier marquis de Marialva. Il est composé de trois corps rectangulaires autour d'un escalier, décoré avec des azulejos, qui représentent le stigmate de Saint-Pierre, et qui mène au parvis élevé et pavé. L'église d’une seule nef et largement éclairée par de grandes fenêtres est surtout baroque, dont le résultat est la symbiose harmonieuse entre la sculpture dorée et les azulejos monochromes du XVIIIème.

 

 
 

 

Nous poursuivons notre balade dans les rues du quartier.

 

 


 

Puis nous redescendons l'avenue vers l’église Saint-Roch (en portugais Igreja de São Roque), une importante église baroque qui possède une façade quelconque mais un intérieur riche en trésors. On peut y admirer de nombreuses peintures, des plafonds décorés finement, des azulejos, mais c’est surtout pour la chapelle de Saint-Jean Baptiste (il y en a 7 autres) qui trône sur la gauche de la Nef principale qu’il faut y rentrer.
 
 

 

 

Au détour d’une rue nous voyons le théâtre de la Trindade. Cet espace abrite une salle principale de 680 places, une salle d'études, un bar et un Salon Noble. Il est aujourd'hui considéré comme étant l'exemplaire du théâtre à l' italienne le mieux conservé du Portugal, à l'acoustique de rare qualité (grâce a la quasi inexistence de ciment et de fer dans sa structure), doté d'un bon équipement scénique, ce qui constitue un rare patrimoine dans le panorama arquéologique théatral national.

 

 

 

Nous nous octroyons une pause gourmande dans la boulangerie "Mesa com pão". Notre choix porte sur les fameuses pastéis de nata. Si vous vous rendez  au Portugal vous ne pourrez pas y échapper: les pastéis de nata sont partout. Ce petit flan dans une pâte feuilleté est LA gourmandise portugaise par excellence !!

 

 

 

Museu Arqueologico de Carmo est un monument gothique, qui a été conçu par le constable du Royaume, D. Nuno Álvares Pereira, qui a finalement choisi cette place comme tombe. La construction de l’église a commencé en 1389 et a toujours été considéré comme l’un des monuments remarquables de la ville de Lisbonne, pour sa magnificence et monumentalité.
Avec le tremblement de terre de 1755 et les incendies qui ont suivi, l’église et le couvent ont été pratiquement détruits, ainsi que leur remplissage. L’année suivante, les travaux de reconstruction ont commencé dans un style néo-gotique, mais à cause de l’extinction des ordres religieux au Portugal en 1834, ce projet a été abandonné. Au fil du temps et avec une nouvelle vision de l’art, il a été décidé de laisser le travail inachevé, parce que les piliers et la structure de la nef de l'église à ciel ouvert rendent cet espace vraiment charmant.

 

 
 

 

Juste derrière le couvent se trouve l'élévator de santa justa et également un beau point de vue sur la ville.

 

 
 

 

Nous explorons le Chiado de Alvaro siza vieira/novo chiado, quartier traditionnellement commerçant qui regroupe à la fois d'anciennes et de nouvelles enseignes, concentrées particulièrement dans les rues Carmo et Garrett.
 

 
 

 

Nous rentrons dans l’église de nossa senhora de loreto. Reconstruite après le tremblement de terre de 1755 (mais la première pierre a été posée en 1519 !), cette église d'une seule nef est surnommée " l'église des Italiens " car elle fut construite à l'époque pour accueillir les nombreux italiens venant de Gêne ou Venise. On peut y observer les fresques baroques de Antonio Machado Sapeiro qui a introduit dans son pays la peinture en perspective.
 
 

 
 
 

Beaucoup d’attente pour prendre le tramway d’autant que celui-ci ne fait que la rue, autant le faire à pied !! Le réseau de tramway de Lisbonne est en opération depuis 1873, il comprend actuellement six lignes urbaines pour un total de 48 km exploité dans toute l’agglomération. Et certains tramway ne font que monter ou descendre une seule rue.
 

 
 

Après avoir acheté notre repas dans une superette, nous nous installons au « Miradouro de Santa Catarina » pour notre pique-nique. Le belvédère est composé d’une jolie petite esplanade et d’un petit kiosque. Tout en mangeant nous admirons le Tage, le pont du 25 avril et l’autre rive. Au milieu du belvédère trône la statue du géant Adamastor, une créature sortie de l’imagination de l’écrivain Luis de Camoes, et qui terrorise les navigateurs portugais dans les Lusiadas (une des œuvres majeures de la littérature portugaise ).
 
 

 
 

 

En chemin, nous passons devant la façade néoclassique du théâtre Nacional de Sao Carlos. C’est la principale salle d'opéra de Lisbonne.
 

 
 

Nous atteignons le Cais do sodre, quai le long du Tage, le coin regroupe de nombreux bars et restaurants, il y même un espace détente au bord de l’eau.
 

 
 

En logeant le quai nous arrivons à la place du commerce (Praça do Comércio en portugais) est la place la plus importante de Lisbonne. Elle a été construite à l’emplacement du Palais Royal qui avait été détruit par le grand tremblement de terre de 1755. Elle  est composée d’un ensemble de bâtiments ornés de portiques sur trois de ses côtés. Elle est ouverte au sud vers le Tage. Historiquement, les navires marchands arrivaient chargés à cet endroit qui était la porte de Lisbonne.
 

 
 
 

Toujours à pied nous allons vers le quartier de l'Alfama. Nous arrivons aux pieds de l’imposante cathédrale Santa Maria Maior, la plus ancienne église de la ville et le siège du patriarcat de Lisbonne. La Cathédrale comprend une collection visitable, le Trésor de la Cathédrale. On peut y voir une collection variée d'argenterie, de costumes ecclésiastiques, de statues, de manuscrits et de reliques associées à Saint Vincent. La pièce la plus précieuse de la cathédrale est un coffre contenant les restes mortels du saint, transférés du Cap de San Vicente à Lisbonne en 1173.
Selon la légende, deux corbeaux ont surveillé les reliques de Saint Vincent pendant tout le transport par bateau. C'est pourquoi les corbeaux et le bateau sont devenus le symbole de la ville de Lisbonne. On dit aussi que les descendants des deux corbeaux originaux vivent encore dans les cloîtres de la cathédrale.

 

 
 

Nous flânons dans le quartier, un véritable labyrinthe de petites rues pavées bordées de vieilles maisons. L’Alfama est le quartier en pente qui va de l’estuaire du Tage jusqu’au Castelo de São Jorge.
 

 
 
 

Quelques courses au supermarché du coin pour notre repas de ce soir et nous poursuivons notre route vers notre appartement.
 

 
 

Avec sa coupole qui s'élève au-dessus de l'Alfama nous apercevons le Panthéon national de Lisbonne, le monument  abrite les grands noms de l’Histoire du pays. Commencée en 1682, l'église de Santa Engrácia, véritablement achevée en 1966 seulement, a été inaugurée à cette date comme panthéon national. Son intérieur de dentelle de marbre blanc et rose, la construction baroque sur plan octogonal est consacrée " aux morts glorieux " avec les tombes d'illustres personnalités, dont Luís de Camões ou Vasco de Gama.

Notre logement est juste à côté.

 
 

 
 

Aujourd'hui 16,5 km à pied nous progressons !!
 

 

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