Guadeloupe
"Karukéra l'île aux belles eaux"
Chutes du Carbet / Parc archéologique des roches gravées.
Ce matin, nous prenons la route à destination de l’île de la
Basse-Terre. Nous descendons la route de la
côte au vent longeant
l’Atlantique, et nous traversons des villages typiques : Petit-Bourg,
Goyave, Capesterre.
Nous poursuivons notre chemin jusqu’aux chutes du Carbet, sur la N1 au niveau de "Saint Sauveur" il suffit de s’engager sur la D4 en direction des chutes du carbet.
Les chutes du Carbet sont trois chutes d'eau produites par le Carbet. Elles sont situées dans le Parc National de la Guadeloupe, dans la forêt humide au pied du volcan de la Soufrière.
| Depuis le
parking, nous voyons la première et la deuxième
chute du Carbet. La première chute, la plus haute, mesure 115
mètres de haut, on y accède par un long sentier escarpé. Du haut
de ses 110 mètres, la deuxième chute est la plus touristique des
trois, du fait de son accessibilité. On la rejoint par un
sentier bétonné et très bien aménagé. La dernière chute mesure
20 mètres de haut. Seuls les randonneurs expérimentés pourront
jouir de cette chute qui a le débit le plus élevé de Guadeloupe.
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Nous commençons d'abord par la seconde chute, il faut compter en se baladant tranquillement une heure aller/retour pour y accéder. Le parcours est assez fréquenté car c'est la plus facile d'accès. Le chemin est au cœur de la forêt tropicale, nous marchons à travers la flore exubérante. La chute mesure 110 mètres et nous sommes tout petit au pied de celle-ci. |
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Certaines personnes se baignent même au pied de la chute, l'eau est fraiche. La source du Carbet se situe à deux kilomètres en amont de celle-ci, à 1300 mètres d’altitude. Nous décidons de poursuivre en faisant la randonnée jusqu’à la première chute. En allant doucement il faut compter trois heures de marche aller/retour. Il y a beaucoup moins de monde qu'à la seconde chute, c’est la plus haute des trois chutes (115 m de hauteur). |
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Au sommet nous avons une magnifique vue sur l'île. |
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Pour information : Suite au tremblement de terre de 2004, des centaines de mètres cubes de roche se sont détachés de la paroi de la deuxième chute. Les autorités ont dû depuis, pour des raisons évidentes de sécurité, interdire l'accès au pied de la chute ainsi qu'au pont situé juste en aval de la chute. Les pluies diluviennes de 2005 n'ont rien arrangé au problème, rendant le terrain encore plus instable. Il en est de même pour la troisième chute : la partie finale du sentier a été emportée par un éboulement (la chute n'est en conséquence plus visible du tout), l'accès à la chute étant désormais interdit par un arrêté municipal de 2008. Le bassin des chutes 1 et 2 du Carbet n'existe plus à cause d'un éboulement dû aux pluies en novembre 2009. |
Après cette belle randonnée, nous repartons vers "Trois-Rivières". La commune doit son nom à la présence des trois cours d'eau présent sur son territoire. Il s'agit de la rivière du Trou au Chien, de la rivière du Petit-Carbet et de la rivière de Grand-Anse. Nous allons visiter le parc archéologique des Roches Gravées. Pour y accéder il faut emprunter le chemin de l’embarcadère des Saintes. On y découvre, au milieu d'un chaos de roches volcaniques et d'une végétation luxuriante, les plus étranges témoignages laissés sur les pierres par les Indiens "Arawaks". D'ailleurs dès l'entrée dans le parc, nous entrons dans un petit hall d’exposition qui présente les différentes civilisations Amérindiennes ayant peuplé les Antilles. Au delà de la découverte des pétroglyphes, nous explorons un superbe jardin présentant une très grande variété de plantes et d'arbres tropicaux. |
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Nous reprenons la voiture pour repartir vers le VVF. En chemin nous faisons un arrêt à "l’allée Dumanoir" bordée de palmiers royaux. Située au sud de Capesterre, cette magnifique allée mesure un kilomètre de long et elle est constituée de 430 palmiers royaux. |
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Après cette belle journée bien rempli, nous plongeons dans l'eau turquoise de la plage des "Raisins Clairs". |
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Troisième jour
