Jour 1 : Samedi 8 avril 2023 (Agde/Arles/St Gilles )
Me voilà prête à
me lancer sur les chemins de Compostelle, sur la fameuse
"voie d'Arles". Mais dès le début, les ennuis pointent le
bout de leur nez. Mon train de 06h01 en direction d'Arles
depuis Agde est détourné sur Avignon à cause de problèmes de
signaux. Et devine quoi ? Tous les trains sont concernés !
Eh bien, voilà qui promet un début palpitant ! Débarqué à Avignon, mon sac à dos solidement accroché, je me dirige vers la gare pour obtenir des informations et savoir comment me rendre à Arles. Mais les renseignements et la SNCF, ça fait deux ! Je trouve un premier agent qui semble complètement à côté de la plaque. Il me dit simplement d'attendre le prochain train, sans savoir s'il s'arrêtera à Arles. Franchement, c'est du joli ! Je tente de dénicher quelqu'un d'autre, mais ils semblent se cacher, ces agents de la SNCF ! Finalement, miracle, un autre agent arrive. Mais, ô surprise, lui non plus n'a aucune information valable à me donner ! Pff…. Bon, il ne me reste plus qu'à attendre le prochain train et espérer que tout se passe bien. En attendant, je décide de me réconforter en allant prendre un petit déjeuner à la boulangerie. Au moins, ça, c'est une valeur sûre ! Le train censé se rendre à Arles finit par arriver en gare. Ni une, ni deux, je saute dedans, sans ticket. Le train démarre, et voilà qu'un contrôleur se met à vérifier les billets des passagers. Tout se passe bien jusqu'à ce qu'il arrive à la dame assise à côté de moi. Il lui colle un PV sur-le-champ, prétextant qu'elle n'a pas le bon type de billet. On est dans un RER, et elle a un ticket TGV, quel crime atroce ! La pauvre dame essaie de lui expliquer que son TGV a été annulé et qu'elle doit absolument prendre ce train, mais le contrôleur reste inflexible et lui inflige une amende. Oh là là, ça sent mauvais pour moi maintenant... C'est mon tour, je lui montre mon billet en essayant de lui expliquer que mon train précédent a été détourné et que je dois absolument rejoindre Arles. Le contrôleur n'a aucune idée de l'incident, mais heureusement, d'autres personnes dans mon cas commencent à témoigner. Alors, il finit par se rendre à l'évidence et me dit que tout est bon, que le train s'arrêtera bien à Arles. Ouf… Finalement, après tous ces périples, me voilà enfin arrivé à Arles, prête à entamer mon incroyable aventure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Eh bien, ce n'était peut-être pas un début de voyage des plus faciles, mais au moins, ça promet d'être plein de rebondissements et de rencontres. À moi les sentiers pittoresques ! Point de départ de mon périple : Arles. Arelate, vieille cité fondée comme colonie en - 46 av J.C. est signalée comme point de départ dans le Codex Calixtinus en raison de la présence de nombreux corps saints. Fille de Rome, Arles la provençale offre un beau panorama de l’architecture depuis l’Antiquité. Elle eut la richesse d'une ville portuaire et d'un carrefour routier essentiel. La ville conserve ainsi de nombreux édifices religieux qui témoignent de l'arrivée des premiers chrétiens en Gaule et de la puissance de son archevêque durant plusieurs siècles. Le deuxième concile de la Chrétienté s'y réunit en 314. Son histoire et sa douceur de vivre mérite une visite de la ville. Cette mise en jambe est l'occasion d'entrer dans le "chemin" en découvrant son passé. Sortant de la gare, je me dirige vers le centre-ville d'Arles, et là, quelle surprise je trouve qu’il y a beaucoup de monde ?? Sont-ils venus m’encourager ?? En réalité, je découvre que c'est le début de la saison de la feria à Arles, et la ville est en pleine effervescence. Il y a des animations à tous les coins de rue, des musiciens, des stands… Mais ce n'est pas tout ! Devinez quoi ? C'est aussi jour de marché ! Je me mêle à la foule et je pars visiter la ville. |
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Au centre-ville, j’arrive devant l'amphithéâtre. L’amphithéâtre de la ville d'Arles est l'un des monuments romains les mieux préservés de toute la France. Connue sous le nom des "Arènes d'Arles", cette structure impressionnante a été construit pendant le règne de l'empereur romain Auguste vers l'an 90 de notre ère. Il était principalement utilisé pour les jeux de gladiateurs et les combats de bêtes féroces, ainsi que pour d'autres spectacles publics tels que des reconstitutions de batailles navales. La structure est de forme elliptique et mesure environ 136 mètres de long, 109 mètres de large et 21 mètres de haut. Elle pouvait accueillir environ 20 000 spectateurs à son apogée. L'amphithéâtre était conçu de manière à offrir une excellente visibilité depuis n'importe quel siège, grâce à ses gradins en pente raide. Les Arènes d'Arles sont construites en pierre, principalement en calcaire local. Leur architecture est typique des amphithéâtres romains, avec une série d'arcades superposées qui forment une façade extérieure. À l'intérieur, il y avait une série de galeries et de couloirs pour permettre aux spectateurs de se déplacer facilement. Au fil des siècles, l'amphithéâtre a subi différentes transformations et utilisations. Après la période romaine, il a été utilisé comme fortification et a même été transformé en un véritable village fortifié avec des maisons construites à l'intérieur de l'arène. Plus tard, il a également été utilisé comme carrière de pierre pour la construction d'autres bâtiments à Arles. Au XIXe siècle, l'amphithéâtre a été restauré et est devenu un lieu dédié aux corridas, une tradition qui perdure encore aujourd'hui. Des spectacles taurins, des courses camarguaises et d'autres événements culturels ont lieu dans l'arène pendant toute l'année. De plus, l'amphithéâtre est également un site touristique majeur et accueille des visites guidées pour les visiteurs. En raison de sa valeur historique et de son excellente conservation, l'amphithéâtre d'Arles a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1981, en tant que partie des "monuments romains et romans d'Arles". C'est un témoignage fascinant de l'ingénierie romaine et un symbole important de l'histoire de la ville d'Arles. |
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Je me dirige ensuite vers le Théâtre Antique d'Arles. Il est célèbre pour sa structure bien conservée et son utilisation continue pour des spectacles et des événements. Le Théâtre Antique d'Arles a été construit à l'époque romaine. Il pouvait accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs et était utilisé pour des représentations théâtrales, des combats de gladiateurs et d'autres spectacles de divertissement. La "Rencontre avec les étoiles" est un événement qui a lieu chaque été au Théâtre Antique d'Arles. Il s'agit d'une série de spectacles nocturnes qui mettent en valeur le patrimoine culturel et artistique de la région. Les spectacles comprennent souvent des représentations théâtrales, des concerts de musique classique, des ballets et d'autres formes de performances artistiques. Ce qui rend cet événement particulièrement spécial, c'est l'emplacement unique du théâtre. Les spectateurs ont l'opportunité de s'asseoir parmi les gradins historiques et d'admirer les performances sous un ciel étoilé, créant une atmosphère magique et immersive. En plus de la "Rencontre avec les étoiles", le Théâtre Antique d'Arles accueille d'autres événements tout au long de l'année, tels que des festivals de musique, des représentations théâtrales et des expositions artistiques. Le Théâtre Antique d'Arles est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et reste un lieu culturel et artistique vivant, où les spectacles contemporains se marient harmonieusement avec le passé historique. |
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A 200 mètres du Théâtre, j’arrive à la place de la République. Et là se trouve la cathédrale Saint-Trophime. Elle est dédiée à saint Trophime, un évêque d'Arles du 3e siècle. La cathédrale est un exemple remarquable de l'architecture romane provençale et est considérée comme l'un des monuments les plus importants de la région. La construction de la cathédrale a commencé au 12e siècle et s'est poursuivie sur plusieurs siècles. Elle présente donc des éléments architecturaux variés, reflétant différentes périodes de construction. La façade occidentale est particulièrement impressionnante, avec son portail richement orné, ses sculptures et ses détails architecturaux. On y trouve des représentations bibliques et des scènes de la vie des saints. L'intérieur de la cathédrale Saint-Trophime est tout aussi impressionnant. Les voûtes sont décorées de magnifiques fresques datant du 12e au 15e siècle. On peut également y admirer des chapiteaux sculptés représentant des scènes religieuses et des motifs floraux. En raison de son importance historique et architecturale, la cathédrale Saint-Trophime est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1981. Lorsqu'on entreprend le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, il est courant de se procurer un document appelé « credential ». Le credential est un carnet de pèlerinage. Il sert de document d'identification et d'accréditation pour les pèlerins. Il contient des espaces vides où les pèlerins doivent obtenir des tampons, appelés « sellos » en espagnol, à chaque étape du parcours. Les tampons sont apposés sur le credential dans des lieux tels que les églises, les monastères, les mairies, les auberges et les offices du tourisme. Ils servent de preuve que le pèlerin a effectivement parcouru le chemin et est ainsi éligible à recevoir la Compostela, le certificat officiel délivré à l'arrivée à Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est donc dans la cathédrale Saint Trophime que j’obtiens mon premier tampon de cette partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle pour la « voie d’Arles ». J’ai un autre credential de mon précédent pèlerinage en Espagne, un beau souvenir de voyage, avec ses tampons témoignant des étapes parcourues sur le chemin. |
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La Place de la République est entourée de plusieurs monuments historiques fascinants. En sortant de la cathédrale Saint-Trophime, on remarque de suite l’hôtel de ville imposant. L'Hôtel de Ville a été construit au XIXe siècle, entre 1673 et 1676, sur les fondations de l'ancien hôtel de ville médiéval. L'architecture du bâtiment est imposante, avec une façade ornée de colonnes et de frontons, ainsi qu'un escalier d'honneur menant à l'entrée principale. À l'intérieur, l'Hôtel de Ville présente de vastes salles utilisées pour les réunions municipales, les bureaux administratifs et d'autres fonctions officielles. Certaines de ces salles sont richement décorées, avec des éléments tels que des fresques, des lustres et des ornements sculptés. En explorant davantage la place, je suis tombée sur le beffroi de l'Hôtel de Ville. Il domine l'horizon avec son architecture élégante. Le beffroi abrite une horloge et une cloche, qui sonnent régulièrement pour marquer les heures de la journée. En me promenant le long de la place, je suis arrivée au Cloître Saint-Trophime, un trésor caché d'Arles. Les galeries du cloître entourent un paisible jardin intérieur. Il est célèbre pour ses arcades élégantes et ses sculptures détaillées. Les galeries du cloître forment un carré. Chaque galerie est composée d'arcades soutenues par des colonnes, ornées de chapiteaux finement sculptés représentant des scènes bibliques, des animaux fantastiques et des motifs végétaux. Le cloître d'Arles est également étroitement lié à la cathédrale Saint-Trophime, avec laquelle il partage un accès. Les deux monuments sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO et constituent un ensemble architectural d'une grande importance. En me dirigeant vers le nord de la place, j'ai aperçu l'Église Sainte-Anne. Sa sobre façade romane contraste avec les autres monuments environnants, mais elle dégageait une beauté intemporelle. L'église Sainte-Anne remonte au XIIe siècle et a été construite en pierre de taille. L’intérieur de l'église révèle des éléments plus élaborés, avec des arcs brisés, des voûtes en berceau et des colonnes aux chapiteaux sculptés. Une caractéristique notable de l'église Sainte-Anne est sa tour-clocher, qui s'élève au-dessus de l'entrée principale. Cette tour carrée est surmontée d'un toit en tuiles et est ornée de fenêtres en ogive. Elle ajoute une verticalité impressionnante à la structure globale de l'église. Sur cette place aussi on peut découvrir le Palais de l'Archevêché d'Arles. Le palais a été construit au XVIIe siècle sur les fondations d'un ancien palais épiscopal médiéval. Il présente une façade élégante et imposante, avec des éléments décoratifs tels que des colonnes corinthiennes, des frontons sculptés et des ornements détaillés. Aujourd'hui, une partie du palais abrite le Musée Réattu, qui est consacré à l'art moderne et contemporain. Le musée porte le nom du peintre arlésien Jacques Réattu, dont les œuvres sont exposées dans le bâtiment. Le Musée Réattu propose une collection variée comprenant des peintures, des photographies, des sculptures et d'autres formes d'art contemporain. |
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Je poursuis ma découverte d’Arles en flânant dans les rues. Il y a du monde avec les festivités pour la féria. Des bandas se produisent dans les rues, les places et les arènes, créant une atmosphère joyeuse et entraînante. Leur répertoire musical est varié et comprend des chansons populaires, des airs traditionnels, des morceaux de jazz, des reprises de musiques connues, ainsi que des compositions originales. Avant de quitter la ville, je fais un tour au marché. Les étals sont bien remplis où les commerçants proposent une grande variété de produits frais, locaux et régionaux. En plus des produits alimentaires, on y trouve également des stands vendant des vêtements, des accessoires, des produits artisanaux, des bijoux et des souvenirs. Bon il est temps de quitter la ville car mon parcours pour aujourd’hui entre Arles et St Gilles est de 20,5 km et j’ai déjà fait pas mal de kilomètre ce matin alors que je n’ai pas encore commencé mon chemin de Compostelle !! La Voie d'Arles, également connue sous le nom de Via Tolosana, est l'un des nombreux itinéraires qui mènent vers Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne, célèbre pour être un important lieu de pèlerinage. La Voie d'Arles commence à Arles, une ville située dans le sud de la France, et traverse diverses régions du pays avant de se diriger vers l'Espagne. Historiquement, la Voie d'Arles était l'un des principaux itinéraires utilisés par les pèlerins en provenance du sud de la France et de la région méditerranéenne. Elle suit une ancienne voie romaine qui reliait Arles à Toulouse, d'où son autre nom, Via Tolosana. De Toulouse, les pèlerins poursuivent leur route en empruntant d'autres voies vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le parcours de la Voie d'Arles est long d'environ 800 kilomètres en France. Il traverse plusieurs régions, notamment la Provence, le Languedoc-Roussillon, l'Auvergne et le Midi-Pyrénées, offrant une variété de paysages et de sites historiques intéressants tout au long du chemin. Allez c’est parti !! J’emprunte le pont qui enjambe le Rhône. Je passe devant la Croix des Gardians. Cette croix est un symbole emblématique de la Camargue. La Croix des Gardians est une croix latine simple avec un trident à la base. Le trident est un symbole lié à Poséidon, le dieu grec de la mer, et est souvent associé à la mythologie maritime en raison de la proximité de la Camargue avec la mer Méditerranée. La croix est souvent réalisée en bois et est parfois ornée de symboles supplémentaires tels que des hameçons, des ancres ou des cœurs. Cette croix est portée par les gardians lors de festivités, de défilés et d'événements traditionnels en Camargue, et elle est également utilisée comme symbole sur les bâtiments, les monuments et les objets représentant la culture camarguaise. |
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Je quitte progressivement l'agitation urbaine pour me retrouver dans la quiétude de la campagne. Les champs de colza se dressent fièrement sous le soleil, tandis que les vignobles ondulent doucement à perte de vue. La marche me met au défi, sollicitant mes muscles et testant mon genou suite à mon opération. Cependant, chaque pas est une opportunité de me connecter avec la nature et de me ressourcer. |
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La Camargue est une région marécageuse et de plaines alluviales, formée par les dépôts du Rhône, qui se jette dans la mer Méditerranée. Au cours de ma marche, je vois de vastes étendues de marais salants, où l'eau salée est recueillie et l'évaporation naturelle permet de produire du sel. Le chemin traverse de vastes marais et prairies de la Camargue où je peux observer les animaux emblématiques de la région, notamment les célèbres chevaux camarguais, les taureaux de Camargue et les flamants roses. |
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Je franchie le pont et je quitte le département des bouches-du–Rhône pour entrer dans le département du Gard. Au niveau du pont, je rencontre une randonneuse qui marche aussi en solo. J’engage la conversation et nous réalisons que nous allons à la même destination : Saint-Gilles, située à environ une heure de marche. Nous décidons de poursuivre ensemble la route. Une chouette rencontre qui permet de partager nos expériences, nos histoires et notre amour pour l'aventure. |
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Une fois arrivés à Saint-Gilles, nous nous sommes chaleureusement dit au revoir, reconnaissants pour les moments partagés et les liens tissés lors de notre marche commune. Alors que la randonneuse continue son chemin, je décide de faire une petite pause dans un bar avant de partir à la découverte de la ville. Installée à la terrasse du bar, je prends un instant pour observer les gens qui vaquent à leurs occupations. En sirotant ma boisson, je consulte la carte de la ville. Je pars ensuite à la découverte de la ville. Les flèches jaunes et les coquilles Saint-Jacques me guident à travers les ruelles étroites de la ville. Je découvre de charmantes maisons anciennes, des places pittoresques et des boutiques artisanales. La ville a conservé son caractère médiéval avec des bâtiments en pierre, des volets colorés et des façades bien entretenues. |
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Je passe devant la Maison des Pèlerins de Saint-Gilles, située au cœur de la ville. Cette maison est dédiée à l'accueil des pèlerins qui parcourent le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais je ne loge pas ici car l’accueil est pour l’instant fermé. |
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A quelques pas de là, j’avance vers l'abbatiale Saint-Gilles, la fierté de la ville. En m'approchant de ce majestueux édifice roman, je suis impressionnée par sa stature imposante et sa magnifique façade sculptée. Cette église romane du XIIe siècle est l'un des joyaux de l'architecture religieuse de la région et est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. L'abbatiale se distingue par sa façade sculptée spectaculaire, considérée comme l'une des plus belles de France. Le portail principal est richement orné de sculptures détaillées représentant des scènes bibliques et des figures symboliques. Les sculptures sont d'une finesse remarquable, témoignant du talent des artisans de l'époque. En entrant dans l'abbatiale, on est immédiatement impressionné par la grandeur de l'espace et par la beauté de l'architecture romane. Les voûtes en berceau s'élèvent majestueusement au-dessus de l'édifice, soutenues par d'imposantes colonnes sculptées. La lumière qui filtre à travers les vitraux colorés ajoute une ambiance mystique à l'intérieur. L'abbatiale abrite également de précieuses œuvres d'art, dont certaines remontent au Moyen Âge. On peut y admirer des fresques murales bien conservées, qui témoignent de la richesse de l'art roman de l'époque. Des chapiteaux sculptés, des retables et des sculptures en bois complètent l'ensemble, créant une atmosphère artistique captivante. Un des éléments les plus remarquables de l'abbatiale est le tombeau de Saint-Gilles, un sarcophage en marbre abritant les reliques du saint. C'est un lieu de dévotion et de pèlerinage, où les fidèles viennent se recueillir et demander des grâces. Je fais tamponner mon crédential. |
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Après avoir exploré les ruelles pittoresques entourant l'abbatiale Saint-Gilles, la douceur de la nuit commence à envelopper la ville. Je me dirige alors vers le logement que j'ai réservé pour la nuit, une chambre chez l'habitant trouvée sur Airbnb. Je me douche et je pars marcher un bout dans un petit resto. Je regagne ensuite mon logement pour profiter d'une bonne nuit de sommeil. La fatigue s'est accumulée au fil des kilomètres parcourus, et je suis impatiente de me plonger dans les bras de Morphée pour recharger mes énergies en prévision de la nouvelle journée de marche qui m'attend. |
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Mon compteur comptabilise 37,6 kilomètres parcourus pour ma première journée sur les chemins de Compostelle. Alors que je m'abandonne au sommeil, mon esprit est rempli d'anticipation pour la journée suivante. Je sais que de nouvelles aventures m'attendent, de nouveaux défis à relever et des moments inoubliables à vivre. Ainsi, dans le doux silence de la nuit, je m'endors…bonne nuit. |
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