Aujourd'hui nous visitons le Cenobio valéron. C'est un site archéologique. Sur les hauteurs de la Montaña del Gallego le site a été construit il y a plus de 800 ans. Il s'agit d'un énorme grenier collectif d'origine aborigène que les anciens canariens ont aménagé pour stocker les céréales, aliment de base de leur régime. Pour ce faire, ils avaient su tirer profit des conditions géologiques du cône volcanique. Là, à l'aide de pics de pierre, ils ont ouvert plus de 350 cavités, disposées sur plusieurs niveaux, elles servaient à conserver les céréales et autres aliments. Le caractère stratégique de cet emplacement en fait une authentique forteresse naturelle, invisible de l'extérieur, elle est sur une paroi quasiment à la verticale de la montagne.  Au cours de la visite nous nous en apprenons plus sur ce peuple primitif des Canaries. Au sommet du site nous avons une vue d’ensemble sur les ravins qui l'entourent.

 
 


Nous poursuivons notre route vers la ville de Gàldar.

Gáldar est la ville des rois des Guanches. Avec plus de 24 200 habitants, c'est la principale agglomération du nord-ouest de l'île, et l'ancienne capitale de l'époque préhispanique. Étendue au pied d'un petit volcan pelé de 434 m de hauteur, Gáldar possède un centre historique agréable et animé avec quelques édifices typiques.
 

 


Nous commençons par l’intérêt principal de ville qui est El Museo y Parque Arquelógico Cueva Pintada (Musée de la Grotte Peinte et Parc archéologique).

Le Musée et le Parc Archéologique Cueva Pintada sont les fruits de plus de 24 années de fouilles et de conservation d'un vaste site archéologique. Le bâtiment qui héberge le musée se dresse sur les restes d’un ancien village aborigène canarien et constitue un témoignage d’exception de la culture des anciens habitants de l’île, de la société qui a précédé l’arrivée des européens à Gran Canaria et des premiers pas de la colonisation.

Au cours de la visite nous découvrons les maisons et les grottes indigènes et  depuis la passerelle qui surplombe le village nous pouvons observer les travaux de fouille.

Le musée tire son nom des peintures qu'arbore la Cueva Pinta, véritable symbole de la culture canarienne, sa reconnaissance en tant que Monument Historique-Artistique en 1972 témoigne de l’importance de ces peintures dans la mémoire du passé de Gran Canaria. Les murs de cette grotte artificielle creusée dans le tuf volcanique sont décorés de frises de motifs géométriques.


 
 


En sortant du musée, nous nous dirigeons vers le centre de la ville, déclaré Ensemble Historique en 1981, plusieurs édifices remarquables sont conservés.

Nous passons devant le Théâtre Municipal, construit en 1912 pour remplacer l'ancien théâtre fondé par Isabel II.

Juste à côté du théâtre se trouve l’ayuntamiento (l’hôtel de ville). A l’intérieur du bâtiment il y a une cour duquel nous pouvons voir un énorme dragonnier, qui aurait été planté avant 1718 et qui serait, de ce fait, le plus ancien de l'archipel.


 


La grande place (Plaza de Santiago) de la ville constitue l'un des meilleurs exemples de promenade du XIXe siècle aux Canaries où se trouvent de remarquables exemplaires centenaires de lauriers d'Inde et d'araucarias (fycus macrophylla).

À l’ouest de la place se dresse l'Iglesia de Santiago de los Cabaleros. Les travaux de l’église de Santiago de los Caballeros de style néoclassique furent commencée en 1778, mais n’a pas été achevée avant le milieu du XIXe siècle. Les fonts baptismaux verts du XVIe siècle et les statues du Christ et de la Vierge Marie, tous trois sont l’œuvre de José Luján Pérez.


 


De la musique émane de la rue, nous assistons à un défilé costumé et à des chants.

 
 


Nous faisons un tour dans le jolie marché couvert de la ville.

 


Après avoir flâner dans les rues de Gáldar, nous retournons et nous nous installons sur un banc de la place du centre ville pour manger notre pique nique.

 
 


Nous quittons à présent Gáldar pour nous rendre à Puerto de las Nieves.

Puerto de Las Nieves est un pittoresque village de pêche plein de charme. Nous passons devant la jolie petite chapelle appelée l’Ermita de las Nieves. Puis nous passons les petites rues pour arriver au Paseo de los Poetas. Le Paseo de los Poetas est une charmante promenade bordée de restaurants de fruits de mer, de boutiques d'artisanat et de galeries. Nous profitons du soleil avec une balade au petit port tranquille.

C'est très agréable de ce promener ici, tout semble authentique, aux petites maisons blanches agglutinées autour d'une ravissante chapelle coloniale.

 



L'atout de Puerto de las Nieves est sont front de mer, une petite plage volcanique aux eaux turquoises le tout dans une superbe décor.

A l’extrémité sud du village, nous voyons le Dedo de Dios (Doigt de Dieu). Il s’agit d’un pic rocheux de basalte mince, d’une hauteur de 30 mètres, qui émerge de l’océan, juste en face d'impressionnantes falaises couronnées par le Pinar de Tamadaba (une vaste forêt de pins).


 
 


Pour nous rafraichir (enfin surtout pour la gourmandise) nous mangeons des glaces. Ca devient un rituel !!

 


Facile d'accès et proche de Puerto de las Nieves se trouvent des piscines naturelles. Les formes capricieuses de la roche volcanique ont créées des petits bassins naturels. Ici des escaliers ou échelles ont été installés pour aller s’y baigner mais  l’environnement est resté sauvage et n’a absolument pas été dégradé par l’homme.

Ainsi dans une eau salée et cristalline autour de nous la nature, les montagnes essayent d'atteindre le ciel tandis que les vagues viennent se briser contre le bord de la piscine naturelle dans laquelle Clara flotte tranquillement…heu oui que Clara, l’eau est à 19/20 degrés il nous manque quelques degrés…mais c’est beau et ça donne envie d’y piquer une tête, j’ai eu l’eau jusqu’au cuisses mais pas plus…pff quelle chochotte suis-je, alors que Clara a fait déjà plusieurs longueurs !!


 
 
 


Ce soir, nous nous baladons dans les boutiques de Maspalomas.


 

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