Martinique

L'île aux fleurs

 

Jour 3 : Vendredi 26 février 2016

Trois îlets/Cascades Didier/Jardin Balata/Fort De France


Avec le décalage horaire nous nous levons tôt. Petit dej à 5h30 sur la terrasse, nous avons une belle vue sur la mer.


 


Nous nous préparons puis nous quittons trois îlets pour aller juste au dessus de la capitale. Nous partons en rando aux "cascades Didier". Le GPS indique 30 km mais à Fort de France nous tombons dans les bouchons....nous sommes juste aux heures de pointes.....et pour parcourir ces 30 km nous allons mettre 2h30 !!!!!


 



Bon l'expérience des bouchons nous a servi de leçon : NE PAS PASSER par Fort de France aux heures de pointes !!!
Contents d'être arrivée nous entamons notre rando, le début se fait sur un petit chemin qui longe la station d'épuration sur la droite. Ca descend assez raide au début puis nous passons sur un petit pont. Après le pont nous remontons le sentier et nous arrivons devant un tunnel.


  


Le tunnel doit faire une centaine de mètres et il n'est pas éclairé, il est même habité par des chauves-souris !!!

Nous sortons nos lampes de poche et nous rentrons dans le tunnel noir en marchant sur le gros tuyau mais il faut faire gaffe car c'est glissant et par moment la rambarde est cassée donc il faut jouer un peu à l'équilibriste sur la conduite d'eau.

Nous réussissons notre première épreuve : pas de pied dans la gadoue et ni d'attaque de chauve souris 


  


Juste après le tunnel, il faut partir tout de suite sur la droite sans traverser la rivière et suivre le petit chemin qui nous mène le long d'une canalisation jusqu'à notre destination ! Après 20 minutes de marche au cœur de la forêt tropicale, nous atteignons la  première cascade.
Le site est beau

 
 


Nous y restons un petit moment puis nous continuons pour rejoindre la deuxième cascade. A l’aide d’une corde, nous montons un petit sentier qui nous permet de passer au dessus de la cascade. Ensuite, nous remontons le lit de la rivière avant d’arriver à la deuxième chute.
L'eau est fraiche mais ça fait du bien. Un parcours au milieu de la végétation luxuriante c'est magique.


 
 
 


Au retour, nous faisons une nouvelle halte à la première chute pour prendre notre pique nique. Nous rencontrons des pêcheurs et nous discutons avec eux. Ils ont attrapés des écrevisses.


 


Nous reprenons le même chemin pour rejoindre notre voiture donc nouveau passage dans le tunnel...
 

 
 


Nous roulons ensuite pendant 20 minutes vers le nord de l'île. Et c'est au détour d'un virage de la Route de la Trace, plantée au sommet d'un morne que nous apercevons  l’église Balata.




L'église est une réplique miniature du Sacré-Cœur de Montmartre avec son dôme, ses coupoles et ses chapelles latérales. L'intérieur respecte les plans du Sacré Cœur mais la Cathédrale martiniquaise reste nettement plus sobre que son illustre consœur pour la décoration et la richesse des ornements.

Pour financer les travaux, un appel aux dons est lancé auprès des fidèles. Très vite, argent, dons de terrains et de force de travail permette de concrétiser le projet. Confié aux architectes Wulfleff et Verrey, la construction démarre en 1924 et s'achève en un temps record. L'église de Balata est inaugurée le 9 août 1925 devant plus de 10000 fidèles.

Après la visite, nous profitons du magnifique panorama donnant sur la ville de Fort de France à quelques mètres de l'église.


 
 


Nous continuons notre route vers le Jardin Balata.

Ouvert depuis 1986, le jardin a été crée par l'horticulteur-paysagiste Jean-Philippe Thoze. Sa passion pour la botanique le mène aux quatre coins du monde, et c'est autour de la maison créole de ses grands-parents qu'il décide de créer le jardin Balata. On y retrouve toute une collection de plantes du monde entier, récoltées au cours de ses nombreux voyages.

Le début de la visite se fait à l'habitation familiale traditionnelle qui s'ouvre vers une allée centrale encadrée de palmiers. Nous y découvrons plusieurs sortes d'arbres et plantes, on y voit même des colibris.


 
 
 


Le site propose également un parcours aérien  formé par une enfilade de ponts suspendus. La balade offre un beau panorama sur le jardin, la baie de Fort de France et les pitons du Carbet.


 
 
 


Après 1h30 de visite , nous reprenons la voiture en direction de la capitale (11km soit 18 min) :




Nous trouvons rapidement une place, en plus le vendredi après midi dans cette rue le parking est gratuit. Munis d'une carte touristique nous allons à la découverte de Fort de France….

 



Pour la petite anecdote : les habitants de Fort de France sont appelés les Foyalais. Un nom qui remonte au temps où il n'y avait ici qu'un fort pour protéger les colons...et comme la langue créole ne prononce pas les "r", ainsi naquirent les Foyalais !!

Le fort Saint-Louis justement, nous y passons devant. Le fort est composé de plusieurs bastions qui le fortifient : le bastion du Carénage, le bastion royal, la batterie basse de la Pointe et le bastion Sainte-Marthe. Nous ne faisons pas la visite et nous nous contentons d'admirer ses remparts et la vue sur la baie du Carénage.


 
 


Nous rentrons dans la bibliothèque Schœlcher située à l'angle de la rue de la Liberté et de la rue Victor Sévère, face à l'angle nord de la place de la Savane non loin du fort.

C'est une bibliothèque publique dans un magnifique édifice à structure métallique. Sa charpente métallique fut d'abord monté à Paris dans le jardin des tuileries, puis transporté pièce par pièce après l'expo universelle de 1889 en Martinique.
L'intérieur profite d'une luminosité naturelle offerte par le dôme de verre ouvert dans la coupole. Aux murs, se succèdent de longs rayonnages en bois abritant les collections de la bibliothèque, tandis qu'au plafond des cartouches rappellent le nom des grands écrivains français.

la bibliothèque propose aujourd'hui un fond de 130000 livres et c'est aussi un lieu d'animation culturelle permanente, avec l'organisation de nombreuses expositions et conférences.


 


En suivant notre plan de la ville, nous arrivons devant le pavillon Bougenot (Bougenot house). Une villa bourgeoise d’architecture coloniale datant de 1887 faite de bois et de fer forgé. Elle est entourée d'un jardin avec des palmiers centenaires.

Le pavillon doit son nom à Émile Bougenot, ingénieur français employé par la maison Cail pour l'équipement des usines centrales de la Martinique vers la fin du XIXème siècle. En épousant la fille unique d'Eugène Eustache, propriétaire de la sucrerie du Galion, ce dernier devint un des industriels les plus puissants de l'époque.

En 2002, il est ouvert au public et présente pendant plusieurs mois une exposition sur les volcans à l’occasion du centenaire de l’éruption de la Montagne Pelée. Et Depuis 2004, c’est une annexe de la bibliothèque Schoelcher offrant trois services consacrés respectivement à la presse, aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et aux déficients visuels.

 


Plus loin nous faisons une halte à l'ancien Hôtel de ville qui abrite maintenant le théâtre  Aimé Césaire. Un beau bâtiment en pierre de style néo-classique doté d'un campanile avec une horloge à quatre faces.
Le théâtre accueille des pièces mais aussi des spectacles de danse et des concerts.


 


Nous en profitons d'être au centre-ville pour faire aussi les boutiques.


 


Au cœur de la ville dans l'ancien Palais de Justice, se trouve l'espace culturel. L’espace regroupe aujourd’hui les ateliers artistiques du Service Municipal d’Actions Culturelles. Sur le parvis, Place Légitime Défense, est érigée la statue commémorative de Victor Schœlcher.


 


Nous rentrons dans la cathédrale Saint louis. Erigé sur les plans de Pierre-Henri Picq, l'architecte de la bibliothèque Schœlcher que nous avons visité. Ce monument historique, inauguré en 1854 tire son nom du roi Louis IX.

L'intérieur de la cathédrale est composé d'une grande nef et de deux berceaux collatéraux. Le décor floral intérieur ornant le moindre espace libre est protégé par un classement aux monuments historiques par arrêté du 9 octobre 1990.


 


Nous poursuivons en nous promenant dans les rues, nous passons devant de vieilles maisons. Certaines ont du charmes en bois coloré, des balcons en ferronnerie etc...


 
 


Après avoir flâner dans les rues, nous nous retrouvons au cœur du poumon vert de Fort de France = le parc de la Savane. Ancien champ de manœuvre militaire au pied du Fort Saint-Louis, la Savane déroule 5ha de pelouse verdoyante.
Le site abrite de nombreuses espèces d'arbres, notamment de superbes palmiers royaux. Le parc est agrémenté de kiosque où l'on peut s'accorder une pause gourmande ou acheter un souvenir du pays.


 


Nous nous dirigeons ensuite vers le bateau de croisière accosté au port pour l'admirer de plus près.


 


Nous terminons notre journée par une balade au port.


 


Ce soir c'est resto sur la plage à Anse Ste Ane. Cyrille prend un pain américain et moi j'opte pour le poulet boucané, plat typique Martiniquais.

Si ça vous intéresse, voici la recette :

Ingrédients : pour 4 personnes / 1 poulet

– 1 poulet fermier,
– 1 oignon,
– 3 gousses d’ail hachées,
– 10 cives (ou 3 échalotes et 20 brins de ciboulette),
– 1 petit piment,
– 3 branches de thym,
– Le jus de 2 citrons,
– 10 cl d’huile,
– Moulin à sel et poivre.
 

Conseils de préparation:

1/ Préparation du poulet boucané.
Coupez le poulet par le dos, et l’écarter pour le mettre à plat. Le disposer dans un plat à four et saupoudrer de quelques tours de moulin à sel et poivre recto- verso.
 
2/ Préparation de la marinade dans un grand bol.
 
– Coupez le piment en deux et enlever les graines. Hachez finement et mettez le tout dans un bol,
– Faites de même avec les échalotes, les gousses d’ail et l’oignon,
– Ajoutez le thym que vous aurez égrainé, l’huile et le jus de citron à votre préparation,
– Mélangez la marinade dans le bol.
 
3/ L’assemblage.
Disposez la marinade à la main sur tout le poulet. Il faut réaliser cette opération avec son cœur et être à la limite du massage de poulet !
 
4/ Repos au frigo. Sous un film transparent 1h minimum, au mieux une nuit.
 
5/ Cuisson au four à boucaner :  poser votre poulet sur la grille et mettre une ‘cloche’ dessus. Une cocotte minute retournée, ou autre … Dans tous les cas, il vaut mieux privilégier une cuisson au feu de bois plutôt qu’au charbon pour avoir ce goût de fumée inimitable.

Temps de préparation : 20 min

( + 1h minimum de baignade dans la marinade, jusqu’à une nuit maxi, fortement conseillé.)

Conseils de cuisson :

– Temps de cuisson : 1h30 avec un four à boucaner ou barbecue,
 

 


 
 

 

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