Avec le décalage horaire nous nous levons tôt. Petit dej à 5h30
sur la terrasse, nous avons une belle vue sur la mer.
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Nous nous préparons puis nous quittons trois îlets pour aller
juste au dessus de la capitale. Nous partons en rando aux
"cascades Didier". Le GPS indique 30 km
mais à Fort de France nous tombons dans
les bouchons....nous sommes juste aux heures de pointes.....et
pour parcourir ces 30 km nous allons mettre 2h30 !!!!!
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Bon l'expérience des bouchons nous a servi de leçon : NE PAS
PASSER par Fort de France aux heures de pointes !!!
Contents d'être arrivée nous entamons notre rando, le
début se fait sur un petit
chemin qui longe la station d'épuration sur la droite. Ca
descend assez raide au début puis nous passons sur un petit
pont. Après le pont nous remontons le sentier et nous arrivons devant un tunnel.
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Le tunnel doit faire une centaine de mètres et il n'est pas
éclairé, il est même habité par des chauves-souris !!!
Nous sortons nos lampes de poche et nous rentrons dans le tunnel
noir en marchant sur le gros tuyau mais il faut faire gaffe car
c'est glissant et par moment la rambarde est cassée donc il faut
jouer un peu à l'équilibriste sur la conduite d'eau.
Nous réussissons notre première épreuve : pas de pied dans la
gadoue et ni d'attaque de chauve souris

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Juste après le tunnel, il faut partir tout de suite sur la
droite sans traverser la rivière et suivre le petit
chemin qui nous mène le long d'une canalisation jusqu'à notre
destination ! Après 20 minutes de marche au cœur de la
forêt tropicale, nous atteignons la
première cascade.
Le site est beau

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Nous y restons un petit moment puis nous continuons pour rejoindre la deuxième cascade.
A l’aide d’une corde,
nous montons un petit sentier qui nous permet de passer
au dessus de la cascade.
Ensuite, nous remontons le lit de la
rivière avant d’arriver à la deuxième chute.
L'eau est fraiche mais ça fait du bien. Un parcours au milieu de
la végétation luxuriante c'est magique.
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Au retour, nous faisons une nouvelle halte à la première chute
pour prendre notre pique nique. Nous rencontrons des pêcheurs et
nous discutons avec eux. Ils ont attrapés des écrevisses.
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Nous reprenons le même chemin pour rejoindre notre voiture donc
nouveau passage dans le tunnel...
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Nous roulons ensuite pendant 20 minutes vers le nord de l'île.
Et c'est au détour d'un virage de la Route de la Trace, plantée
au sommet d'un morne que nous apercevons l’église Balata.
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L'église est une réplique miniature du Sacré-Cœur de Montmartre
avec son dôme, ses coupoles et ses chapelles latérales.
L'intérieur respecte les plans du Sacré Cœur mais la Cathédrale
martiniquaise reste nettement plus sobre que son illustre
consœur pour la décoration et la richesse des ornements.
Pour financer les travaux, un appel aux dons est lancé auprès
des fidèles. Très vite, argent, dons de terrains et de force de
travail permette de concrétiser le projet. Confié aux
architectes Wulfleff et Verrey, la construction démarre en 1924
et s'achève en un temps record. L'église de Balata est inaugurée
le 9 août 1925 devant plus de 10000 fidèles.
Après la visite, nous profitons du magnifique panorama donnant
sur la ville de Fort de France à quelques mètres de l'église.
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Nous continuons notre route vers le Jardin Balata.
Ouvert depuis 1986, le jardin a été crée par
l'horticulteur-paysagiste Jean-Philippe Thoze. Sa passion pour
la botanique le mène aux quatre coins du monde, et c'est autour
de la maison créole de ses grands-parents qu'il décide de créer
le jardin Balata. On y retrouve toute une collection de plantes
du monde entier, récoltées au cours de ses nombreux voyages.
Le début de la visite se fait à l'habitation familiale
traditionnelle qui s'ouvre vers une allée centrale encadrée de
palmiers. Nous y découvrons plusieurs sortes d'arbres et
plantes, on y voit même des colibris.
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Le site propose également un parcours aérien formé par une
enfilade de ponts suspendus. La balade offre un beau panorama
sur le jardin, la baie de Fort de France et les pitons du
Carbet.
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Après 1h30 de visite , nous reprenons la voiture en direction de la capitale (11km soit 18 min) :
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Nous trouvons rapidement une place, en plus le vendredi après
midi dans cette rue le parking est gratuit. Munis d'une carte
touristique nous allons à la découverte de Fort de France….
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Pour la petite anecdote : les
habitants de Fort de France sont appelés les Foyalais. Un
nom qui remonte au temps où il n'y avait ici qu'un fort pour
protéger les colons...et comme la langue créole ne prononce pas
les "r", ainsi naquirent les Foyalais !!
Le fort Saint-Louis justement, nous y passons devant. Le fort est composé de
plusieurs bastions qui le fortifient : le bastion du Carénage,
le bastion royal, la batterie basse de la Pointe et le bastion
Sainte-Marthe. Nous ne faisons pas la visite et nous nous
contentons d'admirer ses remparts et la vue sur la baie du
Carénage.
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Nous rentrons dans la bibliothèque Schœlcher
située à l'angle de la rue de la Liberté et de la rue Victor
Sévère, face à l'angle nord de la place de la Savane non loin du
fort.
C'est une bibliothèque publique dans un magnifique édifice à
structure métallique. Sa charpente métallique fut d'abord monté
à Paris dans le jardin des tuileries, puis transporté pièce par
pièce après l'expo universelle de 1889 en Martinique.
L'intérieur profite d'une luminosité naturelle offerte par le
dôme de verre ouvert dans la coupole. Aux murs, se succèdent de
longs rayonnages en bois abritant les collections de la
bibliothèque, tandis qu'au plafond des cartouches rappellent le
nom des grands écrivains français.
la bibliothèque propose aujourd'hui un fond de 130000 livres et
c'est aussi un lieu d'animation culturelle permanente, avec
l'organisation de nombreuses expositions et conférences.
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En suivant notre plan de la ville, nous arrivons devant le
pavillon Bougenot (Bougenot house). Une villa bourgeoise
d’architecture coloniale datant de 1887 faite de bois et de fer
forgé. Elle est entourée d'un jardin avec des palmiers
centenaires.
Le pavillon doit
son nom à Émile Bougenot, ingénieur
français employé par la maison Cail pour l'équipement des usines
centrales de la Martinique vers la fin du XIXème siècle. En
épousant la fille unique d'Eugène Eustache, propriétaire de la
sucrerie du Galion, ce dernier devint un des industriels les
plus puissants de l'époque.
En 2002, il est ouvert au public et présente pendant plusieurs
mois une exposition sur les volcans à l’occasion du centenaire
de l’éruption de la Montagne Pelée. Et Depuis 2004, c’est une
annexe de la bibliothèque Schoelcher offrant trois services
consacrés respectivement à la presse, aux technologies de
l’information et de la communication (TIC) et aux déficients
visuels.
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Plus loin nous faisons une halte à l'ancien Hôtel de ville qui
abrite maintenant le théâtre Aimé Césaire. Un beau
bâtiment en pierre de style néo-classique doté d'un campanile
avec une horloge à quatre faces.
Le théâtre accueille des pièces mais aussi des spectacles de
danse et des concerts.
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Nous en profitons d'être au centre-ville pour faire aussi les boutiques.
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Au cœur de la ville dans l'ancien Palais de
Justice, se trouve l'espace culturel. L’espace
regroupe aujourd’hui les ateliers artistiques du Service
Municipal d’Actions Culturelles. Sur le parvis, Place Légitime
Défense, est érigée la statue commémorative de Victor Schœlcher.
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Nous rentrons dans la cathédrale Saint louis. Erigé sur les
plans de Pierre-Henri Picq, l'architecte de la bibliothèque
Schœlcher que nous avons visité. Ce monument historique,
inauguré en 1854 tire son nom du roi Louis IX.
L'intérieur de la cathédrale est composé d'une grande nef et de
deux berceaux collatéraux. Le décor floral intérieur ornant le
moindre espace libre est protégé par un classement aux monuments
historiques par arrêté du 9 octobre 1990.
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Nous poursuivons en nous promenant dans les rues, nous passons
devant de vieilles maisons. Certaines ont du charmes en bois
coloré, des balcons en ferronnerie etc...
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Après avoir flâner dans les rues, nous nous retrouvons au cœur
du poumon vert de Fort de France = le parc de la Savane. Ancien
champ de manœuvre militaire au pied du Fort Saint-Louis, la
Savane déroule 5ha de pelouse verdoyante.
Le site abrite de
nombreuses espèces d'arbres, notamment de superbes palmiers
royaux. Le parc est agrémenté de kiosque où l'on peut s'accorder
une pause gourmande ou acheter un souvenir du pays.
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Nous nous dirigeons ensuite vers le bateau de croisière accosté
au port pour l'admirer de plus près.
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Nous terminons notre journée par une balade au port.
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Ce soir c'est resto sur la plage à Anse Ste Ane. Cyrille prend
un pain américain et moi j'opte pour le poulet boucané, plat
typique Martiniquais.
Si ça vous intéresse, voici la recette
:
Ingrédients : pour
4 personnes / 1 poulet
– 1 poulet fermier,
– 1 oignon,
– 3 gousses d’ail hachées,
– 10 cives (ou 3 échalotes et 20 brins de ciboulette),
– 1 petit piment,
– 3 branches de thym,
– Le jus de 2 citrons,
– 10 cl d’huile,
– Moulin à sel et poivre.
Conseils de
préparation:
1/ Préparation du poulet boucané.
Coupez le poulet par le dos, et l’écarter pour le
mettre à plat. Le disposer dans un plat à four et saupoudrer
de quelques tours de moulin à sel et poivre recto- verso.
2/ Préparation de la marinade dans un grand bol.
– Coupez le piment en deux et enlever les graines.
Hachez finement et mettez le tout dans un bol,
– Faites de même avec les échalotes, les gousses d’ail
et l’oignon,
– Ajoutez le thym que vous aurez égrainé, l’huile et
le jus de citron à votre préparation,
– Mélangez la marinade dans le bol.
3/ L’assemblage.
Disposez la marinade à la main sur tout le poulet. Il
faut réaliser cette opération avec son cœur et être à la
limite du massage de poulet !
4/ Repos au frigo. Sous un film transparent 1h
minimum, au mieux une nuit.
5/ Cuisson au four à boucaner : poser
votre poulet sur la grille et mettre une ‘cloche’ dessus.
Une cocotte minute retournée, ou autre … Dans tous les cas,
il vaut mieux privilégier une cuisson au feu de bois plutôt
qu’au charbon pour avoir ce goût de fumée inimitable.
Temps de préparation : 20 min
( + 1h minimum de baignade dans la marinade, jusqu’à
une nuit maxi, fortement conseillé.)
Conseils de cuisson :
– Temps de cuisson : 1h30 avec un
four à boucaner ou barbecue,
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