C'est le top de déjeuner en terrasse !!
Un des moments que j'adore en vacances.
Aujourd'hui nous n'avons pas
beaucoup de route car nous n'avons que 28 km direction
« le François ». Une petite commune
réputée pour être le point de départ des excursions aux Fonds
Blancs. "Le François" est aussi connu pour son commerce de
banane et canne à sucre.
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Depuis notre arrivée en Martinique nous
avons fait pas mal de randonnée...après les jambes nous allons
nous muscler les bras !!! J'ai réservé une excursion en canoë
kayak vers les Fonds blancs et la
baignoire de Joséphine.
Des hauts fonds sablonneux sont appelés
ici les fonds blancs, la Baignoire de
Joséphine, le plus célèbre de ces fonds blancs est une
langue de sable fin immergée à faible profondeur sise à quelques
encablures des îlets Thierry et Oscar dans la
Baie du François. Il doit sa renommé à son petit côté jet set,
et aux légendes qui entourent son nom.
Au terme d'un long chemin de terre au
cœur d'un bois, nous débarquons au
point de rendez-vous (les Kayaks
des ilets du François quartier Monnerot). Sur place Magalie et
Hervé, les dirigeants nous donnent les consignes de sécurité et
les détails de notre parcours.
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Sur notre embarcation nous voguons, au
bout de quelques coup de rames nous découvrons déjà
agrippés sur les roches de superbes étoiles de mer. Elles sont
énormes de couleurs orange.... le canoë est un bon moment pour
observer la faune et la flore et puis au raz de l'eau, le
spectacle est encore plus magique !
Nous passons à proximité de
lîlet Metrente,
proche du rivage on se laisse porter par la houle, puis on se
dirige vers le large, on rame puis on rame et on rame encore
pour atteindre l'îlet Thierry.
Nous y accostons. Cet îlet est issu de la chaîne volcanique
sous-marine de Vauclin-Pitaul, et il est protégé par un arrêté
de protection de biotope depuis 2003. Sur la petite et belle plage de sable
bond, nous laissons notre canoë et nous allons piquer une tête
dans les eaux turquoises.
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Un sentier sous marin est aménagé. Munis de nos palmes, masque et
tuba (PMT) nous nageons à la découvrerte des fonds marins. Le
point de départ se situe sur la plage de l’îlet Thierry
et le parcours est délimité par des bouées sphériques blanches à
l’intérieur desquelles la navigation des engins à moteurs et le
mouillage sont interdits, les randonneurs en PMT sont donc
tranquilles.
Une exposition « sous-marine », matérialisée par
des bouées informatives permet de nous guider, on peut y
lire des informations sur les milieux de vie traversés en
surface et sur les êtres vivants rencontrés sous l’eau. Au cours
du sentier nous survolons des fonds sableux, des herbiers et le
récif corallien. Nous y voyons aussi une multitudes de poissons.
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Nous reprenons ensuite notre canoë
pour nous rendre à la fameuse
"baignoire de Joséphine".
C'est là que les Békés, ces grandes familles de l'île
descendantes des premiers colons, nombreuses à être installées
dans la région du François, avaient pris l'habitude de se
retrouver, loin de la foule, pour barboter en sirotant un ti-punch.
Puis la mode s'est progressivement étendue et démocratisée pour
devenir aujourd'hui une des principales attractions touristiques
de la Martinique.
Plusieurs légendes tentent d'apporter une
explication à son appellation. Selon la première d'entre elle,
la baignoire de Joséphine s'appellerait ainsi en mémoire de
l'impératrice qui avait ses habitudes ici. D'autres font
remarquer que la future femme de Napoléon, vivant au sud de l'île
sur la commune des Trois-Ilets, devait avoir d'autres lieux de
baignade plus proche de chez-elle, et que le surnom viendrait
plutôt du nom d'un petit bateau dragueur de sable "La Joséphine"
qui s'approvisionnait ici. Une version plus prosaïque mais
peut-être plus réaliste ! Quoi que !
Le cadre est idyllique, perdu au
milieu des îlets c'est vraiment un endroit de rêve, en plus nous
sommes très peu sur place : le top !! L'eau est
parfaitement claire et limpide et a une température de 30 degrés
!!! Magalie et Hervé nous rejoignent avec
leur bateau à l'heure de l'apéritif avec jus, punch et accras.
Un moment superbe qui nous laissera un souvenir impérissable :
l'apéro dans les fonds blancs, une mer chaude à souhait que
demander de mieux !!
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Nous voguons ensuite vers "l'îlet Oscar". Un
petit îlet sauvage, qui s'ouvre sur un lagon de sable blanc aux
eaux turquoises. Puis nous ramons et ramons encore pour
rejoindre le point de départ.
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Sur place nous avons la possibilité de prendre une douche.
Ensuite, nous disons "aurevoir" à Magalie et Hervé puis nous
partons à l'Habitation
Clément et le centre d’art contemporain.
Nous
nous garons et nous nous installons dans le parc pour pique
niquer.
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L'habitation Clément est une ancienne
habitation sucrière. La propriété, appelée Domaine de
l'Acajou, comprend trois parties :
- l'ancienne distillerie du rhum Clément (maintenant
reconvertie en musée)
- les chais de vieillissement du rhum Clément (toujours utilisés
actuellement)
- des bâtiments d'habitation .
L'habitation, alors en mauvais état, est rachetée en 1887 par
Homère Clément, un des premiers médecins martiniquais noirs,
très dynamique et particulièrement apprécié, il fut également
l'un des premiers à avoir pu acheter une propriété de cette
envergue. Il réhabilite les équipements et relance l’activité du
domaine. Homère Clément puis ses héritiers feront du rhum
Clément une véritable marque reconnue dans le monde entier. En
1986 elle a été rachetée par GBH (le groupe Bernard Hayot). Le
matériel étant trop vétuste, la distillation sur le site est
abandonnée en 1988. Puis repris par la distillerie du
Simon, le nouveau propriétaire entreprend progressivement une
réhabilitation des bâtiments du domaine et aménage l'ancienne
distillerie de manière à ce que les visiteurs puissent observer
les installations et comprendre les étapes successives de
l'élaboration du rhum.
Les propriétaires actuels de l'Habitation Clément ont également
créé la Fondation Clément, fondation d'entreprise dont le but
est de faire connaître les œuvres réalisées par des artistes
antillais. La fondation se constitue peu à peu une collection
qui alimente des expositions permanentes et elle organise
également des expositions temporaires, pour permettre à des
artistes encore peu connus de bénéficier de l'importante
fréquentation du site.
Nous achetons nos billets d'entrée, et nous commençons par une
balade dans le parc où nous y découvrons les expositions.
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Le domaine possède un grand parc de 16 ha. Il est aménagé en
jardin botanique. Après avoir parcourus la partie avec les
œuvres d'art nous enchaînons avec le jardin. Nous nous promenons
sur des allées ombragées par de splendides palmiers.
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Divers mécanismes ou machines
utilisées autrefois pour la distillerie sont exposés : Un
locotracteur avec ses wagonnets qui transportaient les cannes,
d'énormes engrenages, une machine à vapeur… Il y a même un
moulin à bêtes traditionnel.
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On découvre les installations de l'ancienne distillerie, on
passe devant les chais où sont entreposées de nombreuses
barriques. La visite est sympa.
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Nous rentrons dans la maison qui abrita le sommet
franco-américain entre Bush et Mitterrand à l'issue de la guerre
du Golf en 1991, sur les mûrs des panneaux qui relatent
l'évènement.
Juste à côté se trouvent les écuries.
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Nous arrivons devant la maison principale. Une splendide
habitation créole, à l'intérieur, le sol est recouvert de
carreaux de céramique colorés et les pièces sont élégamment
meublées avec du mobilier de style "Compagnie des Indes", très à
la mode aux Antilles au XIXème.
Depuis 1996, l'ensemble, demeure et dépendances, est classé
monument historique .
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Non loin de la maison, il y a un grand bâtiment qui est un grand
centre d'art contemporain. Il est sur plusieurs niveaux, et
chaque année y sont organisées plus d'une dizaine d'expos
temporaires.
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Nous terminons la visite par la boutique qui propose bien sur
toute la gamme des rhums du domaine dont de nombreuses
bouteilles sont d’ailleurs en dégustation. Nous n'avons pas
abusé du rhum car nous reprenons la route en suivant.
Il est maintenant tard pour un petit goûter ( c'est bientôt 18
heures) mais tant pis, en chemin nous faisons une halte dans une
boulangerie. Bon ce n'est pas une petite faim mais une grosse
faim !!! En effet, nous achetons un gâteau à la noix de coco,
des chaussons abricot du pays, des chaussons à l'ananas, et un
autre à la goyave. Nous les avons tous goûté enfin tous mangé
!!! Ils étaient tous trop bons !!
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Pour digérer, nous faisons une balade
nocturne dans le village de Trois-îlets.
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