Jour 5 : Mercredi 12 avril 2023 : Vendargues/Montpellier
Dernier jour de mon périple sur les chemins de Compostelle, je prends mon petit déjeuner dans ma chambre et je me prépare pour aller explorer Vendargues. Vendargues fait partie de la Métropole de Montpellier et se trouve à environ 12 kilomètres au nord-est de Montpellier, la ville la plus proche. Son emplacement géographique en fait un lieu attrayant, car il est situé à proximité de la mer Méditerranée et des montagnes du Massif central. Je me dirige vers le centre-ville. Je vais faire tamponner mon credential à l'église Saint-Geniès de Vendargues. Construite au XVIIe siècle, cette église est un témoin précieux du patrimoine historique et architectural de Vendargues. L'église Saint-Geniès est dédiée à Saint Geniès, un saint populaire dans la région, connu pour être le protecteur des bergers. L'édifice présente une architecture caractéristique de l'époque, avec une façade sobre mais élégante. L'entrée est encadrée par deux pilastres et surmontée d'un fronton triangulaire. À l'intérieur, on trouve un espace de culte paisible et solennel. Les voûtes en berceau et les arcs brisés confèrent à l'église une atmosphère intimiste et spirituelle. |
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Je reprends mon périple en marchant en direction de Le Crès. |
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En chemin, je découvre le lac du Crès, un véritable havre de paix. Je m’arrête quelques instants pour contempler le lieu, rechargeant ainsi mes batteries pour la suite de mon voyage. Après cette agréable pause, je me remets en route en direction de Castelnau-le-Lez, petite ville située à quelques pas de Montpellier. |
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Enfin, avec Montpellier en ligne de mire, je marche vers ma destination finale. Les derniers kilomètres sont empreints d'une mélancolie douce mêlée d'une joie intense. Je m’installe à un petit café sur la place de la comédie et je savoure ma petite victoire personnelle. |
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Avant de prendre le train pour rentrer chez moi, je retrouve mon fils pour partager un repas familial. C’est bientôt l’heure de mon train, je pars à la gare et Oh là là, laissez-moi vous raconter mon périple ferroviaire mouvementé ! Donc, après avoir passé 5 jours de marche et une journée bien remplie à Montpellier, il me tarde de rentrer chez moi. Mon train est prévu à 20h53 en direction d'Agde. Mais voilà, à mon arrivée à la gare, je découvre avec stupeur que mon train est annulé sans qu'on ne me prévienne. Et bien sûr, personne à l'horizon pour me donner la moindre information ! Un vrai désert ferroviaire, je vous jure ! Je me précipite donc vers le panneau des départs et je vois qu'il y a un autre train prévu dans une heure. Je me dis "Bon, ça va aller, j'ai encore un peu de temps devant moi". Alors je m'installe, je mets ma patience à l'épreuve et je me prépare mentalement pour l'attente. Une heure passe... et toujours pas de train à l'horizon. J'ai l'impression d'être coincé dans une dimension parallèle où le temps s'étire à l'infini. Et là, miracle (ou plutôt faux espoir), une annonce retentit dans la gare. Le train est enfin annoncé, mais avec plus de deux heures de retard. Deux heures de retard, sérieusement ?! Pfff…je monte finalement dans mon train vers minuit, épuisée et les nerfs à vif. Mais bien sûr, l'aventure ne s'arrête pas là ! Les contrôleurs se mettent en mode ninja et contrôlent tous les passagers. Et devine quoi ? Je n’ai pas le bon ticket puisque je ne suis pas dans le bon train ! C'est à ce moment précis que je sens une sueur froide me parcourir l'échine. Le contrôleur s'approche de moi mais oh joie ! À côté de moi, des jeunes s'agitent et prétendent ne pas avoir de billet du tout. Le contrôleur est attiré par ce remue-ménage et, d'un coup de chance inespéré, il détourne son attention des jeunes turbulents et me laisse tranquille ! Ouf, finalement, j'arrive enfin à destination, plus fatigué que jamais. |
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Au terme de ces cinq jours d'aventure sur les chemins de Compostelle, parcourant la voie d'Arles de Arles à Montpellier, je suis remplie d'une profonde gratitude et d'un sentiment d'accomplissement. Ce périple en solitaire, portant mon fidèle sac à dos, m'a offert bien plus que je ne l'aurais imaginé. Chaque pas que j'ai fait sur les sentiers a été une occasion de me ressourcer, de me connecter avec la nature et de me recentrer sur moi-même. Les paysages variés, des plaines verdoyantes aux collines ondulantes, en passant par les villages pittoresques, ont été autant de témoins de ma progression. Au-delà des défis physiques, j'ai relevé un défi intérieur, une introspection profonde. Les longues heures de marche m'ont offert un temps précieux pour réfléchir, pour faire le point sur ma vie, mes rêves et mes aspirations. La solitude n'a pas été un fardeau, mais une occasion de me découvrir et de m'émerveiller face à la beauté du monde qui m'entourait. Mon sac à dos, chargé de l'essentiel, m'a rappelé que le bonheur ne réside pas dans les possessions matérielles, mais dans les rencontres, les paysages et les moments de grâce qui jalonnent notre chemin. En arrivant à Montpellier, j'ai ressenti un mélange d'euphorie et de mélancolie. J'ai réalisé que ce périple touchait à sa fin, et je n’ai qu’une hâte c’est de repartir. En conclusion, ces cinq jours ont été une véritable aventure. |
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