C’est sous un soleil radieux que nous partons en vadrouille. Avec le métro nous nous dirigeons vers le quartier Mitte, dans la partie est de la ville.


 

Nous sortons à l'Alexanderplatz, une place de Berlin. L'Alex, comme la surnomment les Berlinois, est un des principaux centres d'activité de Berlin. La place est fréquentée quotidiennement par plus de 360 000 personnes.

Baptisée en hommage au Tsar Alexandre Ier qui visita la capitale du royaume de Prusse en 1805, « l'Alex » est devenue, avec la construction de la station de tramway en 1882, le carrefour du réseau de transports. La construction de la Halle centrale (1886) et du grand magasin Tietz entre 1904 et 1911 en a fait également le site commercial le plus important de la ville. C'est le roman d'Alfred Döblin, « Berlin Alexanderplatz » qui en 1929, la rendit célèbre dans le monde entier, y compris dans la littérature. Ce n'est que dans les années 70 que l'Alexanderplatz a acquis son visage actuel, car elle avait été en grande partie détruite pendant la Seconde Guerre Mondiale. Transformée en zone piétonnière, elle est entourée de routes à plusieurs voies où est dévié le trafic.


Visible de loin, on ne peut pas manquer la Tour de télévision.  La Berliner Fernsehturm (Tour de la Télévision de Berlin) est haute de 368 mètres, il s'agit de l'édifice le plus haut d'Allemagne et le quatrième plus haut d'Europe. En 1969, l'année de sa construction, elle fut le deuxième émetteur de télévision le plus élevé au monde.   Surmontée de son bulbe qui possède un restaurant et une terrasse panoramique tournante, du haut de son belvédère, les visiteurs peuvent profiter d'une vue panoramique imprenable sur tout Berlin.

Au cœur de l'Alexanderplatz se trouve l'Horloge Universelle.  L'Horloge Universelle est une grande structure en métal qui tourne en permanence et indique l'heure partout dans le monde. Inventée par Erich John, elle fût inaugurée le 2 octobre 1969, lors du réaménagement de l'Alexanderplatz. Pour réaliser son projet d'horloge, Erich John a mis neuf mois, de l'esquisse jusqu'à l'achèvement. Pour cela, il coordonnait le travail de 120 camarades de la faculté des arts et de l'usine d'optique de Rathenow. L'horloge a été construite avec la boite de vitesse d'une voiture Trabant et le roulement à bille de l'entreprise Rothe Erde de Dortmund. Une horloge atypique qui pèse 16 tonnes et mesure 10 mètres de haut. Au-dessus d'une mosaïque de pierre en forme de rose des vents, un pilier de 2,70 mètres de haut sur 1,50 de large soutient un large cylindre à vingt-quatre faces. Sur chacun des 24 côtés de l'horloge est gravé un chiffre qui correspond à un fuseau horaire. Ils indiquent l'heure qu'il est au même moment dans plusieurs villes du monde, au total 148, qui sont inscrits juste au-dessus ou en dessous de l'heure correspondante. Ainsi à un certain moment de la journée, le chiffre 5 indique qu'il est 5 h du matin à Vancouver, Dawson, San Francisco et Los Angeles. Dans le premier cylindre tourne en effet un autre cylindre qui donne l'heure pour chaque fuseau. Au sommet de l'horloge, une représentation du système solaire avec les planètes et leurs trajectoires tourne une fois par minute sur elle-même.



A proximité de la Fernsehturm, nous visitons l'église Sainte-Marie (St. Marien ou Marienkirche). Tout en brique l’église c’est l’une des plus anciennes églises de Berlin encore debout. Dans le vestibule, une fresque de 22 m de long, inspirée par une épidémie de peste du XVe siècle, la Danse de la mort, mène à une nef relativement simple, rehaussée de nombreux trésors artistiques.


               

Nous passons devant la belle fontaine de Neptune (en allemand Neptunbrunnen). La fontaine a été construite en 1891 et a été conçue par Reinhold Begas . Le dieu romain Neptune est au centre. Les quatre femmes qui l'entourent représentent les quatre principaux fleuves de Prusse à l'époque de la construction de la fontaine : l’Elbe (avec la figure allégorique tenant des fruits et des épis de blé), le Rhin (résille et raisins), la Vistule (blocs de bois, symboles de la foresterie), et l’Oder (chèvres et peaux d'animaux). La Vistule est désormais entièrement en Pologne, tandis que l'Oder forme la frontière entre l'Allemagne et la Pologne.

La fontaine a été retirée de son emplacement d'origine sur la Schlossplatz en 1951, lorsque l'ancien Berliner Stadtschloss (Berlin City Palace) y a été démoli. Finalement, après avoir été restaurée, la fontaine a été déplacée en 1969 à son emplacement actuel entre l'église Sainte-Marie et le Rotes Rathaus.




Juste en face la fontaine se trouve le rotes Rathaus, l'hôtel de ville de Berlin. Le nom « Rotes Rathaus » (Mairie rouge) est inspiré par la couleur de ses briques rouges. La Mairie rouge a été construite entre 1861 et 1869 d'après les plans de Hermann Waesemann. Le bâtiment, dans le style de la Nouvelle Renaissance, a été érigé en plusieurs ailes, dans un style à arcs en plein cintre, avec trois cours intérieures au total. Un beffroi de 74 mètres couronne l'ensemble en brique.

Le Rotes Rathaus de Berlin est aujourd'hui le siège du maire de Berlin et du Sénat. Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a servi de siège officiel du conseil municipal et du maire du Großberlin (« Grand Berlin »). Après la division de la ville, Berlin-Est a revendiqué ces titres, tandis que le gouvernement de Berlin-Ouest a déménagé à l'hôtel de ville de Schöneberg. Depuis le 1er octobre 1991, le gouvernement est revenu au Rotes Rathaus pour l'ensemble de Berlin. Le bâtiment historique a un caractère symbolique en tant que lieu d'unité retrouvée après la chute du mur de Berlin en 1989.




Nous prenons notre repas que nous avons acheté hier au supermarché sur un banc à l’ombre. Il fait beau et chaud aujourd’hui.



Nous marchons à présent vers l'Île aux Musées, le patrimoine mondial de l’UNESCO dans le Berlin-Mitte historique. L'Île aux Musées est un ensemble de bâtiments unique sur l'île de la Spree, au cœur de Berlin : il comprend cinq grands musées berlinois construits sous les monarques prussiens ainsi qu'un bâtiment d’accueil et d’exposition qui a ouvert ses portes en 2019, la Galerie James Simon.

Nous passons le pont et sur notre droite se dresse la cathédrale de Berlin (en allemand : Berliner Dom). La cathédrale impressionne par son architecture imposante.




La façade du Berliner Dom donne sur un grand jardin, le Lustgarden où l'on trouve un musée assez grand, « Altes Museum ». Le musée abrite une large variété d’artefacts anciens des périodes Grecque, Romaine et Étrusque. La collection contient des vases et des bijoux mais aussi de plus importantes pièces ainsi que des sculptures.

Bâti en 1830, les éléments complétant cet édifice tels que les colonnes monumentales, le large atrium ainsi que la rotonde alignée avec les sculptures antiques lui donnent des allures semblables au Panthéon de Rome.




Nous poursuivons notre découverte et au fil des rues les bâtiments sont grandioses. L'île aux musées de Berlin est le plus grand ensemble de musées au monde et est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1999.

Nous faisons une photo devant le Weltkulturerbe Museumsinsel puis nous continuons notre chemin et nous passons devant le Neues Museum. Et c’est dans une salle du dôme nord du Neues Museum que l’on peut voir le buste mondialement connu de Néfertiti, vieux de plus de 3 000 ans.




Plus loin, nous entrons dans la Neue Wache (« Nouvelle garde »). La Neue Wache est le mémorial officiel de la République fédérale aux victimes des guerres et de la tyrannie. Le bâtiment de Schinkel offre un raccourci de deux siècles d'histoire allemande.  Une célèbre Piéta, œuvre sculptée de Käthe Kollwitz intitulée « La mère et son fils mort », s'y trouve exposée.

Juste en face nous observons le Staatsoper Unter den Linden (en français : « Opéra d'État Unter den Linden »). Cet opéra est un des trois opéras de Berlin avec le Deutsche Oper Berlin et le Komische Oper Berlin. Le bâtiment, de style classique prussien, influencé par l'architecture anglaise classique succédant à celle de Palladio, s'inspire de la forme d'un temple corinthien. La décoration intérieure est de style rococo, telle qu'on la retrouve aux châteaux de Charlottenbourg et de Sans-souci.



La place « Bebelplatz » borde l'opéra et des bâtiments de l'université. Lorsqu’on se promene sur la Bebelplatz, nous rencontrons des gens qui fixent le même endroit sur le sol. En nous rapprochant, nous voyons une plaque de verre encastrée dans les pavés, et en dessous une pièce souterraine avec des étagères vides. En effet, cette place publique comprend le mémorial de l'autodafé nazi.

Deux plaques de bronze également placées dans le sol contiennent des informations et une inscription avec l'avertissement : « Ce n'était qu'un prélude ; là où ils brûlent des livres, ils finiront par brûler aussi des gens. »

Une bibliothèque engloutie avec ce mémorial qui montre ce qui manque. Sous terre, presque hors de vue, pas de livres, des étagères blanches vides, directement sous la Bebelplatz. Ce qui a été perdu et brûlé, ce sont les livres de ceux que les nazis ont ostracisés et persécutés, qui ont dû quitter le pays et dont les histoires n'étaient plus autorisées à être racontées. Symboliquement, les étagères souterraines abritent environ 20 000 livres, en souvenir des 20 000 livres qui ont brûlé ici le 10 mai 1933 à la demande des nazis. L'artiste israélien Micha Ullman a conçu le mémorial de la bibliothèque, qui a été dévoilé le 20 mars 1995.

L'autodafé de livres : au milieu de la place, le 10 mai 1933, des étudiants nazis ont brûlé les œuvres de centaines d'auteurs, journalistes, philosophes et universitaires indépendants dans le cadre d'une action nationale « contre l'esprit non allemand ».




Après 10 minutes à pied, nous atteignons Gendarmenmarkt, une grande place publique.

Autrefois, les soldats y marchaient, mais aujourd'hui, les Berlinois et les touristes viennent y flâner. On dit que c’est la plus belle place publique de Berlin. L’ensemble de la salle de concert et les deux bâtiments religieux accompagnés de tours sont en harmonie parfaite. L’été, les orchestres jouent les plus belles mélodies classiques au Classic Open Air et en hiver, la place se transforme en un lieu féerique hivernal, avec son marché de Noël.

La place Gendarmenmarkt a été construite au XIIe siècle, et son nom provient du régiment de gens d'armes qui y était installé.

Des deux côtés de la place, nous pouvons contempler deux églises baroques identiques présentant une tour surmontée d’une coupole.

L'église au nord, Französischer Dom (église française), a été construite pour les huguenots français qui ont déménagé dans cette zone au XVIIIe siècle.

En 1708, la communauté luthérienne allemande a construit une église au sud de la place, Deutscher Dom (église allemande), semblable à la française. Des années plus tard, en 1785, ils ont érigé une tour presque identique à celle de l’église française.

L'église allemande a subi de graves dommages pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a alors été transformée en un centre artistique en 1980, qui est devenu par la suite un musée sur l'histoire de la démocratie allemande.

Aux différents étages du musée sont exposés divers sujets traitant des Révoltes de 1848, des états nazis ou encore de la RDA.

Entre les deux églises se trouve le Konzerthaus Berlin, siège de l'Orchestre symphonique de Berlin. Son intérieur, presque entièrement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, a dû être restauré pour qu’il puisse être réutilisé.




Nous poursuivons notre balade au fil des rues et des magasins.



Nous remontons vers la célèbre avenue de la ville Unter den Linden (« sous les tilleuls »). Plantée du côté occidental, sur les trois quarts de sa longueur, de quatre rangées de tilleuls qui ont donné son nom à cette artère, Unter den Linden est bordée de nombreuses institutions, qui en font l'une des avenues les plus importantes de la capitale allemande. Elle s'étend du Schlossbrücke (de) (pont du Château) jusqu'à la Pariser Platz sur laquelle se trouve la porte de Brandebourg.

Nous faisons une halte dans un glacier pour une pause gourmande.



 

Savez-vous que les Ampelmännchen (« les bonhommes du feu de circulation ») ont failli disparaitre des feux de circulation routière.

A L’origine des Ampelmännchen ont été inventés par un psychologue Karl Peglau qui cherchait à simplifier au maximum leur sens afin que tout le monde puisse les comprendre sans hésitations (enfants, personnes âgées…). Ces petits bonshommes vert et rouge datent de 1961 et se retrouvent sur la plupart des feux de croisement dans la partie Est de l’Allemagne, autrefois dénommée République Démocratique d’Allemagne (RDA).

Après la chute du Mur, on commença à le remplacer par les feux pour piétons de l’ouest, ceci dans un souci d’uniformisation, et parce qu’aux yeux des hommes politiques allemands, les symboles de la RDA devaient disparaître. Mais c’était sans compter sur la popularité du petit bonhomme vert ! Devenu une sorte de mascotte de la nostalgie de l’Allemagne de l’Est, son remplacement fit l’objet d’importantes manifestations.

En 1995, le designer Markus Heckhausen le rendit populaire dans les médias en créant des objets l’utilisant dans un cadre artistique. L’Ampelmann retrouva sa place dans les quartiers de l’ancien Berlin-Est, et fut même introduit à partir de 1997 dans de nombreux quartiers de l’Ouest. En 2001 apparut le premier magasin dédié à l’Ampelmann dans les Hackescher Höfe (S-Bahn Hackescher Markt). Entre temps, d’autres sont apparus un peu partout dans la ville, comme à Potsdamer Platz (Arkaden) et Unter den Linden. En 2004 apparurent même les Ampelweibchen, version féminine d’Ampelmann, on peut entre autres les rencontrer à Dresde.




Au fil des rues, comme hier d’ailleurs, nous voyons des statues d'ours peints. Les "United Buddy Bears" signifie "Les ours copains et unis". Ils symbolisent l'espoir d'un monde futur en paix et d'une meilleure entente entre les peuples. Quand ils sont plusieurs, ils se tiennent par la main. Leurs bras sont levés en signe d'enthousiasme et d'optimisme.

La devise des ours copains unis : Buddy Bears auf dem Kudamm in Berlin « Apprenons à mieux nous connaître et alors, nous pourrons mieux nous comprendre, avoir davantage confiance les uns envers les autres et mieux vivre ensemble ». C'est ainsi que se définit le mouvement des ours copains unis.




Autre étape de notre journée c’est se retrouver au pied de la Porte de Brandebourg. La Porte de Brandebourg, ancienne porte d'entrée de Berlin, est devenue l'une des principaux symboles de la capitale allemande et symbolise le triomphe de la paix sur les armes. Ce monument emblématique de la ville propose un aperçu fascinant de l’histoire de la ville. Elle fut pendant presque trois décennies le symbole de la division de la ville : le monument faisait partie intégrante du mur de Berlin.

Inaugurée en 1791 à côté de la Pariser Platz, la Porte de Brandebourg estune immense construction de 26 mètres de haut qui, avec son style néoclassique, rappelle fortement les constructions de l'Acropole d'Athènes.

En 1795, le monument était surmonté d'un quadrige en cuivre représentant la déesse de la Victoire dans un char attelé par quatre chevaux en direction de la ville. La statue que l'on peut voir aujourd'hui, est une copie qui a été réalisée en 1969 à Berlin-Ouest. L'originale a été détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Bien que la porte possède cinq entrées, depuis sa construction jusqu'en 1918, le passage central ne pouvait être emprunté que par des membres de la famille royale et quelques privilégiés.



En remontant l’avenue nous voyons une Trabant.  La Trabant est une automobile fabriquée entre 1964 et 1990 par l’entreprise d’État est-allemande VEB Sachsenring Automobilwerk Zwickau (AWZ). Symbole de la République démocratique allemande, la Trabant est aujourd’hui une voiture culte en Allemagne, au même titre que la Volkswagen Coccinelle, la Fiat 500, l’Austin Mini ou encore la Citroën 2 CV. Affectueusement surnommée “Trabi”, la petite voiture a deux sièges principaux et deux sièges passagers, son poids maximal est de 600 kg et sa carrosserie est en plastique.




Cette fois-ci nous descendons l’avenue Unter den Linden et nous entrons dans la Bibliothèque nationale. Jouxtant l'Université de Humboldt, la dépendance de la Bibliothèque nationale se présente dans un édifice imposant de style néo-baroque.

La Bibliothèque possède une belle cour intérieure dotée d'un bassin. Elle compte aujourd'hui un fonds de plus de 5 millions d'ouvrages.
 

 

Nous repassons par l’île des musées, un marché aux puces vient d’être installé. Proche des musées les chineurs peuvent y trouver de livres d'occasion, d'antiquités, de brocantes et de vinyles etc…




Nous bifurquons dans la rue voisine pour jeter un œil à la Friedrichswerdersche Kirche. La Friedrichswerdersche Kirche est une église située à côté de l'emplacement de l'académie d'architecture qui avait été bâtie également par Karl Friedrich Schinkel. De nos jours l’église abrite le Schinkel-Museum faisant partie des Musées d'État de Berlin.




Un peu de fraîcheur avec une promenade au bord de la rivière Sprée. Au total, la rivière parcourt 400 km avant de se jeter dans la rivière Havel, parmi les 400 km il y a 182 km qui sont navigables.


Face à nous se dresse le Forum Humboldt. C’est un musée dans le cadre de la reconstruction du château de Berlin. Le Forum Humboldt s'étend sur une surface d'environ 30 000 mètres carrés. Les façades des palais baroques reconstruits sur les versants nord, sud et ouest du Forum brillent d'un jaune coing éclatant. Le versant est du Forum, sur les rives de la Spree est surprenant : une façade extérieure moderne et lisse devant laquelle se trouve le « Spreebalkon » et plus bas sur la rive, juste au-dessus de la surface de l'eau, une grande terrasse.

L'architecture du Forum Humboldt se distingue ainsi grâce à une combinaison très contrastée d'éléments de construction ultramodernes avec les façades sculptées reconstruites de l'ancien palais baroque de Berlin. Le créateur de cette conception particulière et architecte du Forum Humboldt est l'architecte italien Franco Stella. Il a remporté le concours pour la reconstruction en 2008.

Le lieu a été occupé successivement par le château de Berlin puis par le palais de la République de l'ex-RDA, des expositions permanentes sur les cultures non européennes prennent place à partir de 2020. (Musée ethnologique et Musée d'art asiatique).



Nous rejoignons la place Hackescher Markt (« marché de Hacke »). À l'endroit où nous flânons aujourd'hui dans les nombreux cafés, restaurants et magasins, il fut un temps où les marais marécageux s'étendaient le long des douves. Au milieu du 18e siècle, elles ont été enlevées par ordre de Frédéric le Grand et le terrain a été transformé en place. Rapidement, la place a été appelée Hackescher Markt par la population.

Autour de la place, on trouve des boutiques de mode branchées et des boutiques chic, ainsi que de nombreux ateliers d'artisanat.



Tout le quartier est empreint de charme berlinois, les rues sont étroites, les maisons basses, l'ambiance chaleureuse.

Dans les Hackescher Höfe, nous découvrons un peu du vieux Berlin typique. Le complexe comprenant neuf cours a été entièrement restauré dans les années 90. Nous nous baladons dans les cours de style Art Nouveau et nous parcourons les charmantes boutiques et petits commerces.


                  

Le quartier nous offre une expérience de shopping en dehors des murs d'un centre commercial ou d'une grande surface, dans une atmosphère plus authentique. Hackescher Markt et les rues environnantes foisonnent de boutiques haut de gamme, de magasins de designer et de décoration, de petites galeries d'art et de bâtiments à l'architecture remarquable.



Nous nous posons en regardant les jeux d'eau situés derrière la tour de télévision. L'installation se compose de quatre piscines allongées avec plusieurs marches en cascade des deux côtés de l'escalier et les bassins sont disposés symétriquement et reliés les uns aux autres par des débordements disposés régulièrement.

Nous partons ensuite écouter la musique à l’occasion de la fête de la musique.



Bien entendu, la Porte de Brandebourg ne ferme jamais. Nous y retournons donc pour la fête de la musique. Une scène à cette occasion est présente à deux pas de l’emblématique de l’unité allemande. Avec le soleil qui se couche elle devient brillante puis au fur et à mesure que la nuit arrive elle s’illumine.



Nous faisons une balade nocturne avant de rentrer. Le soir venu, les monuments s’illuminent dans un jeu d’ombres et de lumières captivant.

 

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