Nous nous préparons et nous descendons nos valises à la réception pour les laisser aux consignes. C’est à pied que nous nous dirigeons vers le château d’Osaka qui se situe à une quarantaine de minutes de notre hôtel.  En chemin, nous achetons dans un magasin Lawson des croissants et café et nous nous installons dans un parc pour déjeuner : elle est pas belle la vie !!

En face de nous un beau jet d’eau, je me lève pour le prendre en photo, l’eau jaillit : c’est beau, je cadre, je ne bouge plus pour faire ma plus belle photo et au moment où j’appuie pour capturer ce bel instant le jet d’eau se stoppe mais pile au même moment !! Cyr en me voyant éclate de rire et j’entends : la loose !!!! Ci-dessous la photo avec le jet après avoir attendu j’ai réussi à faire ma photo qui au final ressort moins belle qu’en vrai…Lol


 


Un petit marché est installé juste à côté. Il présente plusieurs variétés de plantes et fleurs.

 


Nous montons à présent vers l'un des symboles de la ville d'Osaka : le château d'Osaka (ou Osaka-jô).

Nous commençons notre balade autour du château. Une promenade plaisante puisque le parc tout autour est assez vaste (un kilomètre carré) et offre un poumon de verdure à l'est d'une ville qui est assez urbanisée. Ainsi, ce grand parc fait en quelque sorte office de Central Park pour les locaux, qui viendront y courir ou faire une longue balade avec leur chien.

Nous y découvrons les douves, et de belles vues sur la ville.


 
 


Avant de se rapprocher du château nous visitons le petit temple qui se trouve à l'intérieur de l'enceinte. Nous nous baladons aussi près des stands installés juste avant l'entrée.

 
 


Osaka-jo a expérimenté pas mal de faits divers tout au long de son existence. Sa construction a commencée en 1583 et avait été lancée par Hideyoshi Toyotomi. Et la tour centrale fût terminée en 1585.
Après le siège d’hiver d’Osaka (1614) et le siège d’été d’Osaka (1615), le Shogun Iyeasu Tokugawa prend possession de l’Osaka-jo et la famille Toyotomi disparaît. Mais le château est incendié la même année, avant qu’il ne soit reconstruit à compter de 1620 par Hidetada Tokugawa (l’héritier de Iyeasu) et sera achevé en 1626.
Puis lors de la bataille de Boshin en 1868, le château d’Osaka fut détruit et le gouvernement de Meiji prendra possession des lieux. En 1931, la tour principale a été à nouveau reconstruite.
Ensuite Il fut entièrement rénové en 1997 pour ressembler à ce que l’on peut en voir aujourd’hui.

Malgré le fait que ce château soit entièrement refait à neuf c’est une pure merveille architecturale. Et au fur et à mesure que nous nous approchons ce dernier apparait plus grand, plus majestueux.





Nous entrons dans le château. L'intérieur se divise en 8 étages, avec dans chacun de ces étages, de nombreuses choses à voir. En effet, le château est aujourd'hui transformé en un musée qui raconte l'histoire des lieux. Il possède une importante collection d’armes, armures et objets du quotidien du château. Nous découvrons la vie de Hideyoshi Toyotomi et de son époque, histoire de la guerre d'été d'Osaka.
Il y a même une boutique pour  obtenir des souvenirs de cette visite.


 
 


Au huitième étage se dévoile la ville et un panorama qui vaut les quelques marches à gravir. En haut, cette plate-forme d'observation nous offre une vue à 360 degrés sur la ville d’Osaka, et c’est tout simplement splendide.


 
 


Déposée à l'occasion de l'exposition universelle de 1970, nous découvrons ici une capsule temporelle. Vous savez c’est une œuvre de sauvegarde collective de biens et d'informations destiné aux générations futures. Celle-ci doit être ouverte en 6970.


 


Nous repartons vers le centre ville. Au passage nous nous arrêtons dans un Family Mart.

Family Mart est un commerce de proximité. Ces supérettes de quartier sont très pratiques, ils vendent  des produits de consommation courante mais ils proposent aussi tout un tas de services annexes, tels que la vente des magazines, d’articles de papèterie, de tabac et cigarettes, de produits d'hygiène et des vêtements de rechange, ou encore les meilleures ventes de manga et jeux vidéo du moment. Des tables, et un four à micro-ondes sont à disposition des clients. Nous achetons des boisons et nous nous installons à une table pour une pause et aussi pour nous connecter à internet afin de réserver notre place pour notre avion de demain comme nous pouvons y accéder 24 heures avant.


 



Nous partons vers le sud de la ville. Et nous arrivons au Kuromon Ichiba, un marché alimentaire.  

Abrités sous des arcades, nous pouvons déambuler à travers plus d'une centaine de stands de produits frais et de la gastronomie locale. D'une longueur de près de 600 mètres, avec près de 170 boutiques, Kuromon Ichiba est principalement spécialisé dans la vente de poissons frais, de viandes fraîches, de légumes et autres condiments.

Le marché de Kuromon-Ichiba est souvent présenté comme étant le marché le plus vieux de la ville, mais aussi le plus populaire, qui parvient à attirer encore aujourd'hui bon nombre de locaux de toutes générations. Fondé en 1902, et ayant su tenir tête à la concurrence des hypermarchés et autres chaînes, Kuromon-Ichiba est un lieu de référence pour tout japonais amateur de cuisine, et de bons produits.

Un marché populaire et authentique comme j’aime, une bonne expérience qui nous donne l’occasion de découvrir les habitudes de consommation des locaux.


 
 


Les divers étals se mêlent avec les magasins ayant pignon sur la rue piétonne. Sur place nous goûtons aux grands classiques de la street food caractéristique d'Osaka, et du Japon. Et notamment les takoyaki,  ce sont ces petites boules de pate fourées avec du poulpe à l’intérieur. Vendues en barquettes de 4, 6, 8, 10 ou 12 boules, elles sont à consommer chaudes.


 


Nous prolongeons notre visite en marchant dans les rues aux alentours. Nous sommes au cœur de Namba, le quartier le plus animé d’Osaka. Namba est aussi appelé Minami ce qui signifie sud en Japonais. En fait Minami englobe les quartiers de Namba, Shinsaibashi, Dotombori et Amerika-Mura. C’est un véritable tourbillon d’ambiances différentes.


 
 


Au Japon, on va au karaoke comme on irait boire un verre au bar. On y passe une heure, une heure et demie, parfois davantage. On y va avec des amis, en date, parfois seul. Le karaoke à la japonaise n'a pas d'équivalent dans nos cultures occidentales. Au dessus d’une salle de jeux nous découvrons un karaoké, et nous y voyons même un studio d’enregistrement. Je vous rassure je n’ai pas testé, il fait beau aujourd’hui.


 


Dans le bâtiment du Namco Bandai Games nous pouvons voir le « Tekken Museum », musée dédié à un des jeux de combat les plus populaires du monde vidéoludique : « Tekken ». L’accès est gratuit et se situe au troisième étage de l’immeuble. On y découvre divers goodies, figurines, artworks et bien d’autres choses issues de la franchise.  Des statues grandeur nature des personnages de la série sont aussi présentes.

Comme nous sommes sur place, Cyr se fait un petit jeu mais il ne prend pas le jeu de combat, il opte pour un jeu de course de voiture.

 
 


Nous allons dans le vaste complexe commercial : Namba Parks.

Le Namba Parks est une réalisation architecturale ambitieuse et novatrice d’une superficie totale de 11 500 m2 qui allie commerce et écologie et pallie le manque d’espaces verts dans Osaka, la troisième mégapole nippone et une des plus industrialisées. La galerie marchande s'habille d'un toit végétaliste à plusieurs niveaux, où l'on flâne agréablement entre les espaces fleuris, les terrasses de café et les aires de jeux. La vue sur la ville y est également intéressante.

Construit sur le terrain de l’ancien stade de baseball,  le centre de shopping compte 9 niveaux dont 8 en plein air, 120 boutiques, de nombreux restaurants aux derniers étages et même un cinéma.

Ce sont presque 400 espèces végétales qui agrémentent cet espace unique. Plantes odorantes, massifs de fleurs mais aussi cerisiers roses au printemps et érables rouges à l’automne pour symboliser le passage des saisons, magie de la nature si chère aux Japonais.

Quand nous nous trouvons au cœur de la construction, les hauts murs ondulants nous font penser à un canyon où s’engouffre la lumière.


 
 


De nouveau en marche, nous partons pour visiter un sanctuaire peu connu des touristes : le Namba Yasaka-jinja.

Caché au sein des petites ruelles de Nanba et il est peu référencé en tant que lieu à visiter au Japon et pourtant c’est une belle visite. Le Namba Yasaka-jinja abrite un ema-den, comprenez un bâtiment spécial. Et le moins que l'on puisse dire, le sanctuaire a la forme d’un lion gigantesque la bouche grande ouverte. Sur douze mètres de haut et onze de large, ce masque distille une figure impressionnante, qui happe entre ses crocs un lieu de recueillement. En effet, dans sa gueule grande ouverte, se trouve le sanctuaire dédié à Suzanoo no mikoto, le dieu des orages. Ce dernier est connu pour avoir tué un serpent à huit têtes. Son rôle aujourd'hui est de protéger la population des aléas de la vie.

Outre ce bâtiment atypique, il y a d’autres petits sanctuaires sur place, pour d’autres divinités, et il y a aussi quelques sakura qui offrent un beau spectacle lors de la période des cerisiers en fleurs.




Comme de partout, en route nous passons à côté des distributeurs mais aussi nous voyons de beaux bâtiments. Celui sur la photo ci-dessous à un beau désign et quand on le regarde de plus près on se  rend compte que sur le machin vert là au centre...c'est un mur d'escalade !!

 


Nous nous promenons dans les rues très animées de Shinsaibashsuji et Ebisubashisuji. On y trouve plein de restaurants, des magasins de fringues, de souvenirs, des 100 yens shop, des cafés et un millier d’autres choses dans ces rues couvertes. Par contre , Il faut aimer le monde. En effet, l’endroit est très touristique, mais étonnamment il n’y a presque pas d’embouteillages, le trafic pitonné est fluide !


 
 


Au niveau du pont, se trouve la plus célèbre enseigne, qui est celle du running man Glico qui a créé à elle seule quasiment l’image du quartier. Dans la rue voisine il y a même une boutique Glico. L’athlète géant sur piste bleue est un symbole du célèbre confiseur Ezaki Glico.

La compagnie Glico est une des plus célèbres parmi les confiseurs dans le monde. Elle est principalement connue pour les célèbres Pocky, ces fameux bâtonnets enrobés de chocolat qui font fureur. Au Japon, Glico n’est pas seulement connu pour les Pocky mais aussi pour beaucoup d’autres produits comme les Pretz, de savoureux bâtonnets au caramel, ou encore Bisko, un biscuit. La plupart des étrangers qui viennent au Japon connaissent déjà la compagnie puisqu’elle distribue ses Pocky à l’étranger sous différents noms, notamment Mikado pour la France.

L’enseigne orne le côté du pont de Ebisubashi depuis près d’un siècle ! Mais pourquoi lui faire courir le 300 mètres ? Et bien sachez qu’il y a une explication bien sérieuse à tout ça ! A l’origine, l’entreprise Glico était spécialisée dans les bonbons au caramel et après quelques mathématiques, on comprend qu’une course de 300 mètres pour un adulte moyen brûle en fait la même quantité de calories que de manger un de ces bonbons au caramel, soit 15.4 kcal au total. Et voilà d’où l’idée est venue, c’est marrant de voir à quel point certains détails viennent parfois de sources étranges.


 
 


Même si nous avons déjà visités le quartier de Dotombori c’est un régal d’y refaire une virée. Du monde, du bruit, de la lumière, une effervescence palpable, la vue sur la rivière, nous en prenons plein les yeux et les oreilles. C’est vivant, les devantures des magasins et des restaurants rivalisent de taille et de néons, c’est à celui qui aura la plus grosse mascotte accrochée au mur. Je pense qu’avec sa grande roue c’est probablement le magasin Donquijote qui possède la plus grosse devanture. A l’intérieur c’est tout aussi gigantesque, sur plusieurs étages de la marchandise : souvenirs, vêtement, figurines, produit alimentaires etc….





C’est déjà la fin de l’après midi, nous allons à notre hôtel pour récupérer nos bagages qui sont restés à la consigne. Puis nous prenons le métro vers l’aéroport d’Osaka. J’ai préféré passer notre dernière nuit au Japon près de l’aéroport car pour y aller depuis le centre d’Osaka il faut compter 45 minutes de trajet.

Nous logeons au HATAGO INN (Kansai Airport 2-85 Rinkuoraikita Izumisano 598-0048 JP). L’hôtel est récent, il est chouette et pas cher. Après s’être enregistré, nous déposons nos affaires et nous filons faire un tour dans le grand supermarché juste à côté. D’ailleurs nous soupons là-bas, au menu pizza et glace en dessert.


 
 


Nous continuons plus loin où se trouve au énorme centre commercial : Seacol,  surplombé par la Rinku Star, la grande roue de la ville.

Le complexe dispose de plusieurs boutiques, et également des attractions comme biensûr la grande roue mais aussi un parc à thème interactif pour les enfants, une aire de jeux pour enfants et des restaurants.


 
 


Par le biais d’une grande passerelle nous atteignons ensuite le Rinku Premium Outlet. Un bâtiment de deux étages dans le style de la vieille ville portuaire américaine de Charleston abrite plus de 210 boutiques. Des marques célèbres et des magasins de sport populaires du Japon et de l'étranger, ils proposent une gamme complète de vêtements, chaussures, sacs, accessoires, et autres articles divers.


 


Nous poursuivons notre balade nocturne en continuant notre route vers Marble beach, la plage de galets d’Osaka. C’est une longue plage bordée de pins le long du rivage de la ville de Rinku. Nous nous asseyons, on peut voir les avions qui se dirigent vers l’aéroport car on voit  l'aéroport international de Kansai. Sur le côté, on voit le grand pont suspendu au dessus de l’eau qui mène à l’aéroport.


 


Il est tard, nous retournons à notre hôtel. Le compteur pour notre dernier jour de marche au Japon affiche 22 km, pas mal !!

Bonne nuit.

 

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