Ce matin, nous continuons notre découverte du quartier Akihabara.Nous prenons le métro puis nous sortons au niveau du Tokyo Dome.
Le Tokyo Dome est un stade avec une capacité de 55.000 spectateurs, il abrite principalement les compétitions sportives de baseball. Le Dome est le terrain des Yomiuri Giants, une équipe de baseball japonaise. Il a  accueilli des rencontres de basket-ball et de football américain, et aussi des combats de catch et de free fight, des courses de monster trucks ou encore des concerts comme ceux de X-Japan, Luna Sea, L'Arc-en-ciel, Michael Jackson, Prince, des Rolling Stones, Guns'N Roses ou Céline Dion.
Il est surnommé « Big Egg » en raison de sa forme. Inauguré en 1988, il s'agit de l'un des plus anciens stades couverts du Japon et reste un véritable lieu mythique pour les Japonais, grands amateurs et professionnels accomplis de ce sport venu des États-Unis.


 

 
Attenant au Dome se trouve un complexe de divertissements qui comprend notamment un parc d'attractions et un centre commercial. Les attractions à sensation sont naturellement celles que l'on aperçoit en premier et que l'on entend également par les cris de leurs passagers. Emmêlées entre elles et avec les immeubles, formant ainsi une structure moderne atypique, la grande roue "Big O" et les fameuses montagnes russes "Thunder Dolphin" se dressent dans le ciel.

 


A proximité nous allons visiter le Koishikawa Korakuen, un jardin japonais. Le nom Kōrakuen, littéralement « jardin de la réjouissance ultérieure », fait référence à un passage d'un texte chinois qui recommandait au shogun de s’occuper des intérêts du peuple avant de panser à son plaisir. Le jardin est le plus ancien de Tōkyō, imaginé par la branche Mito de la famille Tokugawa au début de la période d'Edo. C'est un des sept sites du Japon possédant à la fois le statut de « lieu remarquable pour la beauté de son paysage » et de « site historique remarquable » selon la loi de protection des biens culturels.
Nous faisons une véritable balade zen. Suivant la tradition des jardins de promenade, les nombreuses espèces d'arbres et de fleurs de Kōrakuen ont été sélectionnées pour offrir des pics de couleur à différents moments de l'année. Ainsi, les abricotiers fleurissent en février, les cerisiers fleurissent de fin mars à début avril, les glycines fin avril, etc., jusqu'aux momiji dont les feuilles rougissent fin novembre.
Le Koishikawa Korakuen comporte un lac central et plusieurs petites collines, des ruisseaux et des ponts traditionnels. Bien qu’il soit entouré d’immeuble c’est un havre de calme et de tranquillité un poumon au cœur de la mégapole.


 



Depuis le jardin, nous poursuivons notre visite à pied. Quoi de mieux de partir à pied pour faire de belles découvertes, architecture, les fleuves, la rencontre avec les locaux c'est trop cool.


 


Nous atteignons le Yushima Seido. À l’origine, il s’agissait d’un temple confucéen édifié par le 5ème shogun Tsunayoshi Tokugawa en 1690. Puis, c’est en 1797 que l’école Shoheizaka Gakumonjo (Shoheiko) y fut aménagée.
Le sanctuaire Yushima Seido est connu par ses nombreuses gargouilles installés sur le toit du sanctuaire, ainsi que par sa grande statue de Confucius  et les statues des quatres Sages qui sont : Yan Hui, Zengzi, Kong Ji et Mencius qui se trouvent à l'intérieur du complexe. C’est un bel édifice de style ancien aux lignes élégantes. Il est également connu par sa couleur noire, d’où vient sa deuxième désignation le temple noir d'Ochanomizu, à l’origine, il était vermillon, mais après avoir été brûlé sur de nombreux reprises, en 1799, il a été reconstruit en noire pour correspondre plus au style confucéen.


 
 


Plus loin, nous enchainons avec le Kanda Myojin. Fondé en 730 le Kanda Myojin est un sanctuaire shintoïste ancien et rutilant. Perché en hauteur, il offre une agréable pause spirituelle au milieu de l'effervescence urbaine de la capitale japonaise.
Le sanctuaire reste vénéré par les habitants pour ses grâces favorisant le bonheur familial, les relations amoureuses, la prospérité du commerce et des affaires ou la protection contre les maux. Peint de couleur vermillon, décoré d'or et aux intérieurs laqués, il abrite de nombreuses sculptures. Le sanctuaire vénère trois divinités que sont Daikokuten (le dieu de la bonne récolte et du mariage), Ebisu (le dieu des pêcheurs et des hommes d’affaires) et Taira Masakado (un seigneur féodal du 10ème siècle qui a été vénéré après avoir défié le gouvernement Heian). Lorsque Daikokuten et Ebisu sont consacrés dans un même lieu, ceci garantit aux personnes venant les vénérer du succès dans leurs business et leur vie familiale, ce qui fait la popularité de ce sanctuaire.
Le Kanda Myojin est également connu pour son festival. Le festival se tient toutes les années impaires pendant le week-end à la mi-mai, et dont le sanctuaire constitue le point de départ des processions. Comme dans la plupart des festivals traditionnels, les festivités consistent en une semaine entière d’événements divers et variés, dont le point d’orgue est une parade d’une journée entière dans le centre de Tokyo.

Une autre particularité de ce temple se porte sur les Ita-Ema, ces petites tablettes de bois sur lesquelles on inscrit nos vœux avant de les attacher, dans l’enceinte d’un sanctuaire afin qu’ils se réalisent. En effet, une mode s’est installée et maintenant les personnes faisant des vœux vont dessiner des personnages de manga sur les Ema avant de les attacher.



 
 


Nous quittons cette ambiance sereine, en marchant nous croisons le passage de Kart avec ses conducteurs déguisés. Nous voyons également des gashapons ou gacha, ce sont des machines qui distribuent des petites figurines à collectionner, contenues à l’intérieur de capsules transparentes en plastique. Il y en a d’ailleurs partout à Tokyo. Inventé à la fin des années 70 par Bandai, elles sont des machines très populaires au Japon, à tel point que l’on trouve parfois des dizaines de machines gacha alignées les unes à côté des autres, formant littéralement des murs de machines. Vous voulez savoir si on a testé et bien évidement oui !!


 


Pause repas en terrasse, nous avons pris des « Onigiri »,  il s’agit tout simplement de riz vinaigré fourré et enfermé dans une feuille d’algue séchée. On a également acheté des morceaux de poulet panés et en guise de désert de belles brioches.
Les brioches sont toute dorées, nous croquons à pleine dents et surprise…elles sont fourrées non pas à la confiture et ni au chocolat mais aux haricots rouges ! En fait ce sont des «anpan», une viennoiserie briochée qui, dans sa version authentique, est fourrée à l’anko. L’anko  est une pâte de haricots rouges azuki sucrée.


 


Nous quittons le cœur d'Akihabara pour nous diriger plus au nord. Nous arrivons à Ueno qui est l'un des plus grands quartiers de Tokyo.


 


Au centre du quartier se trouve le parc d'UENO. C’est un vaste jardin public comprenant notamment un étang, un zoo ainsi que plusieurs musées et temples. Sa surface est impressionnante avec ses 121 hectares qui couvrent tout le cœur du quartier et abrite des lieux parfois inattendus, qui en font probablement l'un des plus populaires de Tokyo.


 


Nous avançons jusqu’au pavillon rouge du temple d’où s’échappent des nuées d’encens. Situé sur les berges de l’étang, il s’agit du Bentendo temple, un temple bouddhiste dédié à Benten ou Benzaiten, déesse de la richesse, du bonheur, de la sagesse et la musique.


 
 


Nous prolongeons notre promenade en marchant sur les longues allées autour de l’étang, des gens font du pédalo dans les cygnes prévus à cet effet. Le chemin est bordé de cerisiers.  Et l'étang de Shinobazu, est recouvert de lotus, c'est un havre pour les canards et autres oiseaux aquatiques. 


 


Nous découvrons ensuite le superbe temple le Toshogu Shrine, classé Trésor National, construit en 1617 en l'honneur du premier shogun Tokugawa Ieyasu.
Nous y accédons par une longue allée bordée de lanternes. Le bâtiment est surnommé « Konjiki-den » (édifice doré) en raison de sa magnificence et de l’utilisation abondante de feuilles d’or. 


 
 


Après avoir vu un spectacle d'un jongleur près du musée, nous allons voir un autre temple.
Le "Kiyomizu Kannon-Do" , un temple tout en bois qui est une réplique du célèbre temple de Kyoto. Sa déesse est réputée favoriser les maternités, et quand ça marche, les jeunes mamans reviennent lui offrir une petite poupée.

Devant le Kiomizu Kannon  nous admirons le Tsuki no Matsu: un arbre à forme circulaire dont le nom signifie « pin de la lune », et aurait plus de 150 ans puisqu’il a été immortalisé par Hiroshige Utagawa dans une estampe.

Plus au sud se dresse la statue de bronze de Saigo Takamori et son fidèle chien. Haute de 3,63 m, cette statue représente le général Saigo (1827-1877), officier des forces impériales qui sauva Edo de la destruction lors de la bataille de 1868 qui vit la chute du régime Tokugawa.


 
 


Nous sortons du parc d’Ueno pour aller à Ameyayokocho.

Ameyoyokocho? Kezako?

C’est un très grand marché-rue. Il existe deux légendes qui circulent quant à son origine du nom :
 – « Ame » viendrait du diminutif « Amerika, du fait que beaucoup de surplus de l’armée américaine étaient vendus sur place à l’époque.
 – « Ame » viendrait du terme « bonbon » en japonais, qui se dit de la sorte, et du fait que beaucoup de boutiques de confiseries étaient présente sur place.

 Sur les abords de la rue, dans les ruelles, le long des rails de trains, sous les rails elles mêmes, c’est là qu’à la fin de la seconde guerre mondiale fît son apparition l’un des plus célèbres marchés noirs de la ville. Entre paysans venant y vendre des denrées de premières nécessités, des magasins de confiseries en tout genre et quelques vendeurs de surplus de l’armée américaine, est né ce quartier.
Aujourd'hui, on trouve des étals de marché alimentaire ainsi que divers magasins de vêtements et d'articles de la vie courante.
Tout en promenant et pour se rafraichir nous achetons des brochettes de fruits frais (pastèque, melon, ananas, fraises, …), un délice…


 
 
 


Dans une rue voisine au marché, nous passons devant une salle de jeux et à chaque fois j'hallucine du bruit qu'il y a l'intérieur !! Les machines, la musique...c'est fou, j'espère que le personnel y travaillant mettent des bouchons d'oreilles.


 


Hier nous avons bien aimé la grande avenue animé de Ginza, nous y retournons. La nuit tombe et les façades s'illuminent et nous offre un autre aspect du quartier. Nous passons devant le grand magasin Wako et sa fameuse tour de l'horloge.


 


A quelques pas, impossible de rater le showroom  de Nissan, la façade du bâtiment intègre des LED, celles-ci changent de couleurs au fil des saisons ou des expositions thématiques et attirent le ragard quand on est dans la rue.
Nous découvrons le nouveau concept de Nissan : le "Nissan Crossing", une expo de sa vision du future à travers ses concepts car. Le prototype IDS trône dans cette concession ainsi qu’une GT-R.


 



Nous descendons dans le sous sol du building Mitsukoshi pour voir les rayons alimentaire, des produits japonais, de belles couleurs, des gâteaux...


 


Une belle journée, et 18 km dans les jambes...
Bonne nuit !

 

Jour Précédent Jour Suivant