Dernier jour au Portugal : mais non déjà !!!!!  Nous quittons notre appartement et nous déposons notre valise à la consigne de la Gare de Santa Apolónia. Le service de bagages sécurisée est disponible 24/7 et le prix est de 6€ les 24h.


 


Nous sortons à la station de métro « Avenida da Liberdade  » et nous nous trouvons directement sur la grande avenue centrale de la ville. L’avenue concentre la plupart des grandes enseignes de luxe internationale. Nous nous baladons en profitant du marché.

Le large boulevard relie le centre-ville de Lisbonne aux quartiers du nord. La rue, bordée d'arbres et de fontaines, est ornée de statues et d'un grand monument dédié aux soldats de la Première Guerre mondiale. Elle mesure près de 1200 mètres de longueur et près de 100 mètres de large, elle est considérée comme les Champs Elysées de Lisbonne.


 


Dans la partie "haute" de l'Avenue, se trouve la Statue du Marquis de Pombal. Depuis ce point nous avons une vue globale de l'artère, avec ses platanes, ses jardins, ses voies de circulation. Juste derrière, il y a le parc Edouard VII que nous avons visité hier.


 


A proximité de l'avenida da Liberdade, se tient un jardin botanique. Le jardin s'étend à flanc de coteau. Fondé en 1873 dans un but scientifique, il est connu comme l'un des plus intéressants d'Europe pour sa flore subtropicale.

Havre de paix dans un quartier animé, il offre de belles promenades. J’aime bien les balades dans les jardins botaniques et les plantes exotiques de toutes sortes. Dès l’entrée, on est accueilli par un savant mélange de cactus, plantes grasses qui donnent d’emblée le ton. Ensuite nous longeons une allée bordée de palmiers puis nous nous enfonçons dans « l’Arboretum » où une végétation luxuriante et abondante. Nous flânons devant les parterres de fleurs et les petit cours d’eau artificiels. Le jardim botânico est vraiment une oasis de calme et de verdure dans la ville, le seul bruit peut venir du chant des perruches qui virevoltent entre les arbres.





Juste à côté du jardin botanique il y a le musée National d'Histoire Naturelle et de la Science mais nous n’allons pas le visiter.


 


Nous marchons jusqu’au « Mae d’agua das amoreiras ». La Mère de l'Eau, c'est le joli nom que porte ce bâtiment cubique qui termine l'aqueduc. Le bâtiment se trouve à la fin de l'impressionnant Aqueduto das Águas Livres. Il s’agit d’ un immense réservoir du XVIIIe siècle initialement conçu par l'architecte hongrois Carlos Mardel en 1746 et complété (après plusieurs modifications) par Reinaldo Manuel. dos Santos. La structure a finalement été achevée en 1834. Son but était de collecter et distribuer les eaux transportées par l’Aqueduc des Eaux Libres.


 
 


Des personnes arrivent toutes bien habillées, le prêtre est aussi là un baptême va avoir lieu dans la "paroquia de santa isabel". Avant que les personnes rentrent dans l’église nous faisons une visite rapide. Nous contemplons l’intérieur et surtout son plafond : un ciel pour l’Église Santa Isabel. Crée par  Michael Biberstein, il  a élaboré une œuvre qui représente le ciel sur tout le plafond de la paroisse.

 

Un peu plus loin, nous passons la « Casa fernando pessoa ». Il s’agit d’une maison –musée présentant une exposition consacrée à la vie et aux œuvres de Fernando Pessoa (1888-1935), probablement le poète portugais le plus important du XXe siècle et le plus mystérieux de par son problème de personnalités multiples.

 

Nous nous installons à une table du restaurant "Gourmet Sempre", un resto de spécialités thaï. Très bon accueil et le menu est trop bon. En entrée crêpe de légumes suivi en plat du riz avec légumes et du bœuf, un régal !!

 


Pour digérer, nous marchons dans le jardim da estrela. Au cœur du quartier chic d’Alcântara, le très beau jardin public de Lisbonne existe depuis 1842 et a la grandeur de 4,6 hectares. Le parc d'Estrêla possède quatre entrées, trois bassins, un ravissant kiosque à musique en fer forgé et plusieurs cafés. En arpentant ses larges allées ombragées de grands arbres et ponctuées de bancs, on remarque la statue du poète Albilio Manuel Guerre Junqueiro (1850-1923). Aux abords de son petit lac nous apercevons des carpes, tortues, cygnes, paons et des canards. La faune et flore sont variées, avec des hévéas, des tipuana tipu, des dragonniers et des jacarandas.

 
 

Juste en face du jardin se dresse la Basilique de Estrela. C’est la reine Marie I du Portugal qui ordonne la construction de la basilique d’Estrela pour remercier la Vierge de lui avoir donné un héritier. Malheureusement, celui-ci mourra de la variole à 17 ans, deux ans avant que l’édifice ne soit achevé.

Mêlant les styles baroque et néo-classique, la basilique d’Estrela est construite selon un plan en forme de croix latine. Sa façade blanche est ornée d’allégories et de statues de saints. Elle est dotée de deux tours clochers et d’un fronton. Le transept est surmonté d’une impressionnante coupole à lanternon. L’intérieur est recouvert par des marbres roses et jaunes. La nef centrale est décorée de marbres polychromes formant des figures géométriques. On peut admirer un très beau retable réalisé par l’artiste italien Pompeo Batoni.

La Basilique abrite aussi une crèche composée de plus de 500 personnages réalisés en terre cuite et en liège. Il s’agit de la plus grande crèche du Portugal et on la doit au sculpteur portugais Joaquim Machado de Castro.

La terrasse de la coupole est accessible en empruntant un escalier en colimaçon (accès payant). Du haut de l’édifice, on peut admirer les détails de son architecture et profiter d’une belle vue sur le château São Jorge, le pont du 25 avril et le quartier des Amoreiras.

Quand nous sommes à l’intérieur, on peut voir la lumière qui passe à travers les ouvertures de la coupole et illumine de fort belle manière !! (Voir sur ma photo ci-dessous).


 
 

Les tramways brinquebalants sont indissociables du paysage de la capitale portugaise. C’est l’image que ce fait le voyageur de la ville, quand on pense à Lisbonne on voit ces éléctricos escalader vaillamment les collines. Petite halte donc pour faire des pauses photos avec le tramway.

 
 

Comme une envie de revenir à LX Factory : Le premier jour que nous sommes arrivés à Lisbonne, nous avons fait une virée dans le coin et pour notre dernière journée dans la capitale nous y retournons.

Lx factory est  la nouvelle vie d’une usine. C’est l’histoire d’un pari un peu fou. Tout commence il y a 9 ans, en pleine crise économique, dans le quartier populaire et plutôt excentré d’Alcantara, à Lisbonne. Un gigantesque site industriel de plus de 23 000 m2 est alors complètement à l’abandon depuis de nombreuses années. Puis la société Mainside a décidé de racheter les murs de cette friche industrielle, elle s’est lancée avec une approche totalement différente de celle des opérations immobilières classiques. Et le site est t devenu en quelques années un des lieux phares de la capitale portugaise.

Ce que j’aime dans ce lieu c’est qu’il est resté aussi brut que possible, et n’a pas perdu son âme. Les murs et les façades sont restés dans leur jus, et on trouve même à certains endroits d’anciennes machines outils qui n’ont pas été déplacées. Les escaliers de secours sont des échafaudages.


 

 

Je ne peux pas quitter Lisbonne sans avoir revu le frère cadet du golden gate Bridge de San Francisco, il est beau ce pont du 25 avril suspendu qui étire sa silhouette rouge au dessus du Tage.

 

Voisin de Lx Factory , le Village Underground a été construit avec des vieux conteneurs et des bus. Le Village Underground que tout le monde appelle « VU » a le look londonien avec ses bus à impériale, ses conteneurs enchevêtrés et ses couleurs vives.
Ateliers de créateurs de mode, bureau d’écrivains ou d’avocats, troupe de théâtre, designers y louent des espaces pour montrer leurs créations ou peaufiner leur trouvaille.  Les petites collections de vêtements par exemple y trouvent un espace à leur mesure. Les conteneurs peuvent être partagés en bureaux pour quatre personnes.
La cafétéria de l’endroit s’est installée dans un vieux bus. On y sert des en-cas, des salades, des gâteaux. Le Village organise des évènements au long de l’année.

 

Il est l'heure d'aller prendre le bus pour retourner à la gare de Santa Apollina. Nous reprenons notre valise laissée ce matin à la consigne et nous montons dans le métro direction l'aéroport.

 

Rien de spécial à dire sur notre vol, l'avion est à l'heure et le trajet dure 1h50 vers Barcelone. Cette nuit nous devons changer d'heure car nous passons à l'heure d'hiver. Mais pour nous pas besoin de mettre à jour nos montres car depuis une semaine nous avons déjà changé l'heure avec le décalage horaire d'une heure entre le Portugal et la France.

 
 

A Barcelone, nous récupérons notre valise et nous filons à l'arrêt des navettes via le parking. A notre arrivée la navette est déjà là nous arrivons vite à notre voiture.

Nous avons une heure de route pour rejoindre notre hôtel situé à Calella.


 

Ce matin réveil à Lisbonne, 20 km à pied, 1h50 d'avion à destination Barcelone puis 1 heure de route pour rejoindre Calella, heu je vous dis bonne nuit !! A demain...

 

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