Ce matin, nous prenons la direction d'Anse Caffard
situé à 22
km de Trois-îlets dans le but de faire
l'ascension du Morne Larcher.
Sur le commune du Diamant, juste en bord de mer, le
Morne Larcher est un ancien volcan aujourd'hui éteint,
culminant à 478m. La forme et le relief de la montagne et de ses
environs, lui valent le surnom de "femme couchée". Si son sommet
reste inaccessible aux marcheurs à cause de sa végétation
inextricable, il est en revanche possible de monter jusqu'à 400m
d'altitude.
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Nous garons la voiture
sur le parking qui se trouve à l'Anse Caffard ,
auprès du monument Césaire. Nous entamons notre montée, au début
le chemin monte doucement et une fois que l'on
pénètre dans la forêt, la pente s'élève brutalement. Le chemin
devient très raide et de gros rochers volcaniques rendent la
progression difficile. C'est assez raide et chaotique et il est
en effet parfois nécessaire d'utiliser les mains pour grimper.
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Arrivés au sommet nous débouchons sur un point de vue. Nous
rencontrons un groupe de randonneurs local "Rando vert
(RCVD)" avec eux nous discutons sur les randos de l'île et
ils nous donnent des tuyaux pour notre future rando de la
Montagne pelée.
Nous profitons un moment du beau panorama.
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Nous
continuons ensuite sur un sentier très étroit non balisé et qui
descend. Nous marchons sur une cinquante de mètres et nous
arrivons à une roche sur laquelle poussent quelques cactus. Le
spectacle est là: sur la droite nous avons une vue plongeant sur
le Rocher du Diamant et, sur la gauche, le village du
Diamant et
toute la côte.
Sublime c'est le top !!
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Nous
reprenons le même chemin pour le retour et rejoindre notre
voiture. Nous roulons vers la plage et nous faisons une halte à
la plage
du Diamant, et nous en profitons pour manger un
bout car les efforts de la rando nous ont donné faim !!
La plage du Diamant est grande et bien entretenue, mais il faut
se méfier car il y a de la houle, des courants et des rouleaux.
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Une fois dans notre voiture nous repassons par le même chemin
pour aller voir le mémorial de l’Anse Caffard.
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Cap 110 est le nom du mémorial à
l'esclavage érigé à l'Anse Caffard à
l'initiative de la ville du Diamant lors du
150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage, en 1998.
Son concepteur, Laurent Valère, est un martiniquais né en 1959.
Artiste autodidacte, il évolue dans la peinture et la sculpture
monumentale. Il est aussi l’auteur de l’imposante sculpture sous
marine immergée Manmandlo dans la baie de Saint-Pierre.
Par une nuit de tempête, le 8 avril 1830, un navire faisait
naufrage au large du Diamant. Le lendemain, on
retrouva 46 morts, mais 86 captifs furent sauvés. Malgré
l'interdiction officielle de l'abolition des esclaves en 1815,
il s'agissait d'un bateau négrier en provenance du golfe de
Guinée. Ce fait divers tragique, a pris une dimension historique
et symbolique importante pour la ville.
Les 15 statues à la tête inclinée, sont tournées vers le golf de
Guinée (CAP 110°). Elles sont blanches, couleur qui représente
le deuil dans les Caraïbes. Leurs disposition en triangle fait
référence au commerce triangulaire. Une émotion se dégage de ce
mémorial.
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Un peu après le mémorial se trouve la maison du bagnard.
C'est au début des années 60 que Médard Aribot, ancien bagnard,
édifia cette curieuse maisonnette aux pieds du Morne Larcher.
Une maison de poupée en bois ornementé, et peinte de couleurs
vives, jouissant d'un panorama magnifique sur la mer Caraïbe. En
face de la maison, il y a le rocher du Diamant et le canal de Sainte-Lucie, à
gauche, les kilomètres de sable de l'Anse Diamant.
L'histoire de Médard n'est pas banale: Il aurait été condamné au
bagne pour avoir sculpté, sans son autorisation, la tête du
Colonel Coppens - Effigie qui fut brandie lors d'une émeute au
cours de laquelle le dit Colonel trouva la mort en 1925.
Toutefois sa condamnation n'intervient qu'en 1933,
officiellement pour des rapines... Libéré lors de la fermeture
définitive du Bagne de Cayenne en 1945 il s'installe en
Martinique.
La visite ne dure que quelques minutes. Mais nous sommes tout de
même frappés par ses dimensions, particulièrement petites …
Difficile de croire que Médard Aribot y vécu 13 années durant !
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Nous remontons ensuite la côte, et en cours de chemin nous nous
arrêtons au point de vue sur le rocher diamant.
Cette petite île inhabitée doit son nom à sa forme générale, en
pointe et biseautée, ainsi qu'aux reflets de ses parois à
certaines heures du jour, évoquant ceux d'une pierre précieuse.
Il a donné son nom à la ville qui lui fait face sur la côte.
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Nous arrivons à présent à l'Anse d'Arlet. Le
village est charmant, et n'a pas subit de bétonnage excessif,
son atmosphère est encore préservée. La promenade face à la
plage est très agréable.
Nous filons à la plage nous baigner. Dans cette eau
cristalline, nous nageons au milieu des poissons multicolores.
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Lors de notre plongée en masque et tuba à l'Anse d'Arlet,
nous n'avons pas vu de tortues, on décide donc de tenter notre
chance à
l'Anse Dufour. L'Anse Dufour
est une petite crique à quelques kilomètres d'Anse d'Arlet.
Nous descendons la route sinueuse et nous garons notre voiture
sur le côté. En contre bas, nous découvrons la plage avec ses
eaux turquoise, son sable doré, ses baraques de pêcheurs et ses
petits troquets.
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A peine quelques minutes dans l'eau que nous apercevons notre
première tortue, nous faisons quelques brasse en sa compagnie.
Un moment magique et inoubliable, c'est formidable.
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Le soleil va bientôt se coucher, nous partons à "la
pointe-du-bout", une station balnéaire fermant la baie
de Fort-de-France. Nous arrivons à temps, nous
nous installons sur la plage qui offre une superbe vue sur
l'ensemble de la baie et nous admirons le magnifique coucher de soleil.
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Nous terminons notre journée par une petite virée à la marina de
la pointe du bout.
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Nous soupons ensuite sur la terrasse de notre bungalow.
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