Sur les chemins de St Jacques de Compostelle

Invitation au Voyage


Journée consacré à la découverte de Santiago, nous traversons le parc  Alameda pour rejoindre le centre-ville. Si vous êtes un amoureux des sculptures dans ce parc, il y en a différents types.

Le parc est divisé en trois zones : le Paseo (promenade) de la Alameda, la Carballeira (chênaie) de Santa Susana et le Paseo de la Herradura. Le parc avec tous ses chemins et petits recoins est une invitation à la promenade et à la détente.

Autrefois, le parc entourait une forteresse pré-romaine. À l'endroit de la forteresse se trouve aujourd'hui l'église Sainte Susanne entourée d'aulnes. Dans la partie du parc se trouve un pavillon de musique construit par Garcia VAARMONDE. Il compte parmi les plus beaux pavillons d'Espagne.


  

  


Nous passons devant la statue de Federico García Lorca. Hier soir quand nous sommes passés par là dans la nuit cette statue faisait peur à petite Eva…Elle avait un doute est-ce que c’est réellement une statue ou un être vivant ?! Mais elle a su surmonter sa peur en passant à côté et elle a même appuyé dessus pour s’assurer que c’est bien une statue.  

Federico García Lorca est un poète et dramaturge espagnol, également prosateur, peintre, pianiste et compositeur, né le 5 juin 1898 à Fuente Vaqueros près de Grenade et exécuté sommairement le 19 août 1936 entre Viznar et Alfacar par des milices franquistes.


  

  


Notre traditionnel petite (énorme) déjeuner et cette fois-ci nous le prenons en terrasse.





Aujourd’hui nous continuons notre visite de la ville. Je ne peux pas tout mettre ce que nous avons vu sur mon site tellement la ville regorge de beaux monuments et parcs. Je vais donc vous parler des sites où nous sommes restés un plus longtemps.

Après notre petit déjeuner nous partons les rues du centre historique. Nous rentrons dans l'université de Santiago .
L'université de Santiago de Compostela est l'une des plus anciennes d'Espagne ; elle remonte au Moyen Âge. L’Université de Médecine y est très connue par sa renommée. À noter également la bibliothèque de la faculté d'Histoire, un lieu impressionnant qui contraste avec le style moderne de la bibliothèque de la faculté de communication.
Le cloître de l'université est sublime.


  

  


Au détour des rues nous traversons de belles petites places avec leur fontaines ou statues. Il y a également quatre places superbes qui s'ouvrent devant les quatre portes de la basilique. Nous coupons par la Plaza das Praterías. Face à nous se dresse la Torre do Reloxo, une tour de style baroque.

Nous montons les escaliers et nous nous trouvons sur la place A Quintana. Derrière la cathédrale cette place est immense. La Porta Santa, la porte qui donne sur cette place, ne s'ouvre que l'année sainte compostellane, lorsque de la fête de l'apôtre, le 25 juillet, tombe un dimanche.



  

  


Nous tournons dans la rue « Via sacra ». Nous rentrons dans la belle église fondée par D. Alfonso II au IXe siècle. La construction actuelle appartient presque entièrement aux XVIIe et XVIIIe siècles, puisque l'original a été démoli. Elle avait pour fonction d'abriter 12 moines bénédictins qui étaient chargés de soigner et d'adorer le tombeau de l'apôtre Santiago.

L’intérieur est magnifique, bénéficiant d'un éclairage naturel de grande qualité, il possède 5 magnifiques retables baroques, regorgeant de reliefs, de peintures et de sculptures, ainsi que le couvercle du reliquaire. Il y a également un musée. Musée d'Art Sacré, dans lequel est conservé l'autel primitif qui accompagnait le sarcophage apostolique et qui a été donné par Xelmírez à ce couvent, le remplaçant par un plus grandiose à l'intérieur de la cathédrale.


  

  

  


Devant la maison des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, il y a la queue. C’est ici que nous venons chercher un document qui certifie que vous avez fait le Camino de Santiago. C'est un document sous la forme d'un parchemin, écrit en latin, où ils mettent notre nom et la date de son obtention.  Il faut montrer les tampons des lieux que nous avons traversé qui font office de certification de passage.


  

  


Nous repassons devant le monastère et église de San Paio de Antealtares.

Le son des cloches de San Paio résonne quotidiennement dans le centre historique, nous rappelant la relation séculaire entre la ville et le monastère, qui était le centre du pouvoir bénédictin et est l'un des meilleurs exemples du baroque de Compostelle.

Initialement il était habité par 12 moines bénédictins et après en 1499, il fut occupé par des religieuses bénédictines cloîtrées. Des femmes de la haute noblesse y professaient, devenant le monastère féminin le plus important de Galice : il avait le soutien de la Couronne et était celui qui avait le plus de revenus et de biens, y compris les nombreuses dots des nobles qui y entraient (d'où le ces mères étaient également appelées « dames »).

Le monastère était dédié à San Paio (Pelayo), un saint galicien du s. X que, enfant, il a été décapité à Cordoue par les musulmans. Son image préside à la façade du temple.

Le mur qui surplombe la Plaza de la Quintana impressionne par sa sobriété et sa pureté. En son centre, une pierre tombale rappelle le Bataillon "Littéraire", organisé par les étudiants universitaires - d'où le nom - pour se défendre contre les troupes de Napoléon.

Sur la façade en face de la place se trouve la maison de gardien et, dans le coin, la soi-disant « Puerta de los Carros » ou « de la Borriquita » : en elle est représenté le chapitre biblique de la Fuite en Égypte, avec la Vierge sur un petit âne.

Nous poursuivons par les ruelles et nous atteignons la plaza de Cervantes. Ici se trouve l’église de San Bieito do campo, dont la construction remonte au haut Moyen Age, sans doute sous l´épiscopat de S. Pedro de Mezonzo (985-1003).



  




La plaza de Cervantes est une petite place typique avec une fontaine au centre. Nous nous installons à la terrasse du agarimo café pour prendre notre repas. 


  


Bien que la cathédrale de Santiago soit le principal protagoniste de la capitale galicienne, cette ville possède également d'autres bâtiments historiques. L'église de San Fructuoso en fait partie, située tout près de la Plaza del Obradoiro. Également connue sous le nom d'église de Las Angustias de Abaixo ou Iglesia de las 4 Sotas, elle a été construite au XVIIIe siècle dans le style baroque de l'époque, par la main de Lucas Ferro Caaveiro, l'un des architectes les plus populaires de la ville de Compostelle. Actuellement sa façade est en rénovation. Autour du clocher sont représentées les Vertus Cardinales, la prudence, la justice, la force et la tempérance, bien que populairement elles soient liées aux quatre costumes du pont.

En ce qui concerne son architecture, il convient de noter que ce monument est assez différent des autres églises construites en Galice à la même période. Sa plante est centrale et est dominée par un grand dôme demi-orange qui se détache du reste de sa structure et qui en organise l'espace intérieur.


     


Direction la rue de San Francisco, tout près de la Cathédrale, où nous visitons la Faculté de médecine de Saint-Jacques de Compostelle. C'est un lieu plein d'histoire, car c'est l'un des premiers bâtiments qui ont été construits pour les Université de Santiago et qui ont plus de 500 ans.


  


Tout proche de la faculté de médecine se trouve le couvent et Eglise de San Francisco. Le couvent de San Francisco de Valdediós fut fondé par Saint François d'Assise au cours de sa visite à Saint-Jacques de Compostelle en 1214, à l'endroit appelé Val de Dios.

De l'édifice original, on ne conserve que cinq arcs gothiques dans le cloître et la tombe de Cotolay. Le temple actuel fut construit entre 1742 et 1749 et il est d'une grande simplicité et d'une grande pureté. Plus tard, une réforme néo-classique modifia la façade, se composant d'une statue de Saint François réalisée par le sculpteur Ferreiro.

Sur le parvis, nous pouvons trouver une des plus belles sculptures d'Asorei, le Monument à Saint François, conçu comme un gigantesque calvaire.


  

  


Nous continuons notre chemin par la rue qui grimpe pour arriver à la rue de San Roque, où se trouve un ancien ancien hôpital baroque, avec une très belle façade et un joli cloître, situé à côté de l'ancienne Porta da Pena, porte qui permet d'entrer dans la vieille ville.


  

  


Nous continuons tout droit puis nous rentrons dans le couvent de Santa Clara, un bel édifice.

Fondé en 1260 avec des dons populaires et la dote de DoñaViolante de Castilla, épouse du roi Alphonse X el Sabio, il a été agrandi dans le s. XVI avec les dons de Mme Isabel de Granada, petite-fille de Boabdil et abbesse du couvent.

La porte principale nous mène au patio intérieur qui communique avec l'église.



  

  


Juste en face le convent Santa Clara, il y a un autre couvent Carmelitas Descalzas (Convento do Carme).

Premier couvent qui avait l'ordre des Carmélites Déchaussées en Galice. Fondée au milieu du s. XVIII par la mère Mª Antonia de Jesús sur un terrain appartenant aux comtes de Prgamos. Fait de maçonnerie en pierre de taille de granit, l'extérieur est d'une grande simplicité et des lignes épurées qui lui donnent un aspect solide. Sur la façade, seule l'image de la Virgen del Carmen se détache, abritée par une niche, elle est terminée par un fronton triangulaire.


  


Nous continuons en passant devant le centre d’art contemporain, puis le musée du peuple galicien et nous arrivons au couvent de Saint-Dominique (en galicien : Convento de San Domingos de Bonaval).

Santo Domingo de Bonaval est un ancien monastère dominicain. Le complexe comprend une architecture de styles variés, dont l'œuvre de l'architecte baroque galicien Domingo de Andrade. Il a été déclaré monument national en 1912.

Le couvent est le siège du Museo do Pobo Galego et l'espace de l'église est dédié par la mairie au montage d'expositions temporaires.


  

  


Plus bas sur la place « Porta Camiño », nous prenons une pause dans un café.

Nous suivons ensuite l’avenue principale jusqu’au mercado de abastos de santiago. Ce marché est l'un des marchés les plus célèbres d'Espagne, avec ses centaines d'étals arborant légumes, fruits de mer, viandes, vins et spiritueux.  Un bon nombre de restaurants et de bars de la ville s'approvisionnent chaque jour dans ce lieu.

Les centaines d'étals se spécialisent dans des produits aussi divers que les fruits de mer, la viande, le pain, le fromage, la charcuterie, le poulet, les œufs, les fruits, les légumes ou encore la morue salée.

Le Mercado de Abastos de Santiago est situé sur la Rúa de Ameás, entre la Piazza San Fis de Solovio et l'église de Santo Agostiño. Le marché est ouvert le matin du lundi au samedi ; la plupart des étals commencent à se retirer en début d'après-midi.


  


A quelques pas du marché, nous rentrons dans l’église de Santa María do Camiño. Avec les restrictions du COVID, le prêtre veille à que tout le monde met du gel dès son entrée. Il a l’air sévère et d’ailleurs nous surveille. Heureusement chacune d’entre nous applique le gel dès notre entrée. Nous faisons un petit tour à l’intérieur et nous décidons de nous assoirons sur le banc. Mais malheur à nous car nous nous sommes assises trop près les unes des autres et le prêtre arrive aussitôt vers nous pour nous faire la leçon et qu’il faut respecter les distances !! Gloupsss…il n’est pas commode…du coup, nous quittons discrètement l’église…

  

  


Église de San Fiz de Solovio est le temple de Compostelle aux racines les plus anciennes. Elle est entourée de légende.

La légende raconte que ce fut la première église de Compostelle, à l'origine un petit ermitage où vivait au début du IXe siècle l'anachorète appelé Paio, l'un des nombreux religieux qui, au cours des premiers siècles de christianisation de la Galice, se réfugièrent dans de belles et isolées lieux pour se consacrer à la contemplation et à la pénitence. Selon la tradition, tout s'est passé vers l'an 820, sous le règne d'Alphonse II (791-842) et étant évêque d'Iria Flavia Teodomiro (819? -847). L'ermite Paio était en prière une nuit lorsqu'il a commencé à voir des lumières qui pointaient vers un endroit non loin, guidé par elle et les chants des chœurs angéliques qu'il a parcourus jusqu'à ce qu'il trouve le tumulus où se trouvaient les restes de l'apôtre.

L'église primitive a été détruite par Almanzor en 997, et plus tard élevée par Xelmírez. Le bâtiment actuel est un recueil de reconstructions et d'ajouts effectués sur près de huit siècles.

Sur la façade romane de l’église nous pouvons observer un beau relief sur son tympan dans lequel est représentée l'Epiphanie ou adoration des Rois, un ouvrage en granit dont l'exécution a été documentée en 1316 et attribuée au maître F. Paris.

A l’intérieur se trouve le magnifique tombeau du cardinal Lopo González de Carballido et, présidant son retable, l'image populaire de la Vierge des Miracles.

  


Santiago dispose d’un ensemble architectural impressionnant, palais et églises jalonnant les rues et les places de la vieille ville.

Au fil des rues nous découvrons la ville, nous faisons également quelques boutiques. Les rues sont typiques de Compostelle, entièrement construite en pierre et avec une atmosphère très particulière dans laquelle se mélange les habitants, les étudiants, et les pèlerins. De nombreuses ruelles très étroite et plus larges, donnent lieu aux coins caractéristiques de la vieille ville, où se trouve un bar ou un petit restaurant dans un endroit moins inattendu et si étroit.


  

  


Nous entrons dans le superbe bâtiment de la faculté de géographie et d'histoire. La Faculté de géographie et d'histoire a été créée en 1975, à partir de la Faculté de philosophie et des lettres fondée en 1922. Elle accueille actuellement 4 diplômes et 5 masters. Trois Départements assurent le support pédagogique de ces diplômes ainsi que l'activité de 22 groupes de recherche. La formation est complétée par 3 programmes doctoraux : Histoire, Histoire de l'Art et Géographie ; Études médiévales ; et l'histoire contemporaine, dépendant d'EDIUS.

A l'intérieur, se distinguent le cloître paysager avec une fontaine, l'auditorium avec des fresques de Fenolera et González, et la salle de lecture, ainsi que les terrasses avec vue sur toute la ville.


  

  


Il est bientôt l’heure de la messe, nous allons à la cathédrale de saint Jacques de Compostelle. Chaque jour, la messe du pèlerin est célébrée telle une expérience mémorable pour terminer le pèlerinage.

La cathédrale trône sur la place principale qui a reçu le nom d'Obradoiro car, durant presque dix ans, de 1738 à 1747, c'est l'endroit où se trouvait « l'obradoiro » (atelier) pour tailler les pierres de la façade baroque.

Trois autres édifices d'époques et de styles différents ferment la place: le Colexio de San Xerome, fondé par l'évêque Fonseca, avec une façade de style roman-ogival; le Palacio de Raxoi, de style néoclassique, construit au XVIIIe s. pour offrir un séminaire aux confesseurs, une résidence aux enfants de chœur de la cathédrale et un consistoire à la ville ; et l´ Hospital Real

Avant de m’installer, j’allume un cierge. Ici ce sont des vraies bougies. Je dépose ma bougie allumée parmi toutes les autres qui ensemble forment une forêt de lumières dansantes avec chacune leur charge d’espoirs et de promesses.

La messe est à faire et le cadre esr superbe.



 

  

Une des caractéristiques de la cathédrale c’est le Botafumeiro.

Mais qu'est-ce que le Botafumeiro ?

Si on traduit littéralement le mot du galicien en espagnol, cela signifie « fumeur ». Par conséquent, il s'agit d'un grand encensoir qui oscille depuis le dôme central de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle vers les bas-côtés. Il est suspendu, à 20 mètres de haut, dans le même dôme central par un système de poulies. Il peut atteindre 68 kilomètres par heure. Ses dimensions sont : 1,50 mètre de hauteur et 53 kilos de poids. Compte tenu de ces données, huit personnes sont nécessaires pour faire voler le Botafumeiro, les personnes qui réalisent cette action sont appelées « tiraboleiros ».

L’encensoir est peut-être le plus grand du monde, utilisé lors des messes les plus solennelles, ainsi que tous les vendredis de l’année (sauf le Vendredi Saint), pendant la messe de 19h30, comme un hommage de la ville de Saint Jacques au pèlerin. Son arôme possède une signification symbolique associée à la prière et à la purification spirituelle : « Que ma prière monte jusqu’à votre présence, comme une offrande d’encens » (Psaume 141:2).


  

La cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, envisagée comme le plus grand temple roman de la péninsule Ibérique, est structurée à partir du plan en forme de croix latine avec deux bras qui se croisent à angle droit. Le bras principal, de 97 mètres de long, s’étend d’ouest en est et dirige le regard des fidèles vers le chevet, allusion au chemin allant du terrestre au divin ; le bras transversal va du nord au sud.

À l’intersection des deux bras –chacun divisé en trois nefs– se trouve le maître autel, cerné d’un déambulatoire. Grâce à cette structure, la cathédrale put répondre au flux de pèlerins et proposer un espace propice au recueillement.

Quand il vient à Saint-Jacques de Compostelle, le pèlerin à essentiellement un objectif : voir le tombeau de l’apôtre Jacques.
Jacques de Zébédée, ou Jacques le Majeur, ami fidèle de Jésus Christ, serait la personne responsable de l’évangélisation de l’Hispanie, aujourd’hui l’Espagne le Portugal. Mort par le glaive selon le nouveau testament, tué par Hérode Agrippa Ier, roi de Judée, sa dépouille aurait alors été transportée jusqu’en Galice, où il fut enseveli, selon la légende.

  


De nombreuses chapelles se trouvent de part et d’autre de la cathédrale, le long des collatéraux et du déambulatoire.  Nous les visitons.

Dans cette pièce, nous voyons bien la croix de Santiago dessinée sur la coquille (voir photo ci-dessous). La Croix de Saint-Jacques est un autre des symboles du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. C'est une croix latine rouge imitant une épée et ses bras sont finis dans une fleur de lys (symbole de "l'honneur sans tache" des chevaliers au Moyen Âge). On dit que la forme de la Croix de Santiago a son origine au temps des Croisades. Pour l’origine de la Croix de Santiago en fait, il faut remonter à la bataille de Clavijo (an 844), comme l'indique la tradition. La légende raconte que lors de la bataille de Clavijo (chrétiens et maures), l'apôtre Santiago est apparu sur le dos d'un cheval blanc, portant un drapeau blanc avec une croix rouge, et a plaidé en faveur des chrétiens.

Le symbole distinctif de l'Ordre des Chevaliers de Santiago est la Croix de Santiago. Cet ordre militaire et religieux fut fondé en l'an 1170. Il tenait son nom de l'Apôtre Santiago (Patron d'Espagne) et en plus de défendre les troupes chrétiennes et de repousser les musulmans, il protégeait les pèlerins. Il leur a donné un abri, de la nourriture et une aide spirituelle le long du Camino de Santiago.

En 1175, le pape Alexandre III approuva les règles de l'Ordre des Chevaliers de Santiago. Les règles comprenaient l'adoption de la Croix-Rouge comme symbole d'identification de l'Ordre. Dans la cape blanche des chevaliers la Croix de Santiago a été incorporée (sur la poitrine), comme une invocation de son vœu à l'Apôtre Santiago. La Croix de Santiago a été intégrée à d'autres ordres de chevaliers liés au Camino de Santiago et est même portée par les membres du Cabildo de la cathédrale de Santiago.

En ce qui concerne la signification de la Croix de Santiago, les discussions sur le sens de la Croix-Rouge ont été nombreuses, mais la plus répandue est sa double condition de croix et d'épée qu'elle veut symboliser : Défense de la foi en Christ, martyrisé sur une croix. Sans aucun doute, la couleur rouge représente le sang versé par l'apôtre Jacques lors de son martyre à Jérusalem, mais elle représente aussi le sang versé par les troupes chrétiennes pour la défense de la foi.



  

  

  

Il existe également un symbole du Camino de Santiago de Compostela c’est la citrouille du pèlerin.

Au Moyen Âge, les pèlerins portaient la citrouille suspendue à leur ceinture ou à leur bâton pour transporter des liquides, en particulier de l'eau et du vin, tout en les gardant au frais. À ce jour, tout le monde ne le porte pas, mais celui qui le porte le suspend généralement à son sac à dos avec la Concha de Vieira ou le Bordón del Peregrino.

Il y a un dicton qui dit "Avec du pain et du vin, le chemin est parcouru". Cela signifie que pour commencer le voyage, vous avez besoin d'une bonne alimentation et d'une boisson adéquate, afin de pouvoir résister à la "fatigue" du Camino de Santiago.

Bien que nous ayons fini nos randonnées, nous faisons attention à bien manger (heu ? Ou pas ?) mais en tout cas on ne se laisse pas mourir de faim car ce soir c’est resto. Et chez les bomberos !!!





  

  

  


Après une virée nocturne dans la ville nous repassons par le parc Alameda. Nous empruntons le Paseo Herradura et nous faisons une halte au belvédère qui offre une belle vue de l'ensemble de la ville, avec la cathédrale en toile de fond. Le point de vue est superbe nous avons des vues les plus représentatives de la ville : on y voit des monuments anciens, notamment la façade de la cathédrale.  

 

 

C'est notre dernière nuit de notre périple et aujourd'hui 19,5 km à pied.

 

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