Rien à préparer, rien à penser… juste à descendre et me laisser chouchouter : le petit déjeuner est prêt, copieux et varié. C’est dans ces petits détails qu’on sent qu’on est vraiment en vacances. Je prends mon temps. |
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Une fois rassasiée, je mets le cap à pied vers un nouveau moment fort de mon séjour : la croisière sur les canaux d’Amsterdam. Le point de rendez-vous est à Stadhouderskade 550, juste en face de l’imposant bâtiment du Heineken Experience. Je traverse quelques rues animées, les vélos slaloment toujours entre piétons et tramways, et j’arrive rapidement sur les quais. |
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L’embarcadère est bien indiqué. Une fois montée à bord du bateau vitré, je m’installe confortablement près d’une fenêtre. Le moteur ronronne doucement et la balade commence. Pendant plus d’une heure, Amsterdam se dévoile depuis l’eau, sous un angle totalement différent. Les canaux sinueux nous emmènent à travers les quartiers historiques, les ponts en arche s’enchaînent, et les célèbres maisons étroites aux façades penchées nous saluent silencieusement. Le guide audio accompagne la balade de petites anecdotes, mais je me laisse surtout porter par la beauté du paysage, le calme de la navigation, et la lumière du matin qui danse sur l’eau. |
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En face l’embarcadère, se trouve Heineken Experience. La Heineken Experience permet de découvrir l’histoire, les secrets et la magie de la fabrication de la bière Heineken. La Heineken a vu le jour à Amsterdam en 1864 grâce à un homme du nom de Gerard Heineken, un jeune entrepreneur ambitieux. Il rachète alors une brasserie locale, qu’il modernise et transforme. C’est ici que la recette magique de la Heineken commence à prendre forme, et elle deviendra rapidement une référence mondiale dans l’univers de la bière. L'édifice où se déroule l’Heineken Experience conserve encore des éléments de l'ancienne production, mais a été transformé en un musée interactif. |
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Après la croisière sur les canaux, je me dirige tranquillement vers l'un des marchés les plus célèbres d'Amsterdam : l'Albert Cuypmarkt, le plus grand marché en plein air d’Europe. Niché dans le quartier du Pijp, ce marché vibrant m’accueille avec ses couleurs éclatantes et son ambiance animée. Les étals sont un vrai festin pour les yeux et le nez. Des rangées de fruits frais aux couleurs vibrantes, des fromages néerlandais, Food trucks, des habits, des fleurs et tout sorte d’objets. |
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Une fois mes achats faits, je continue ma route à pied et je passe devant le musée Van Gogh. La grandeur de l’impressionnante bâtisse me frappe. |
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Ici il y a beaucoup de tulipes de toutes les nuances de rouge, orange, jaune et blanches. |
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J’atteins l’un des parcs les plus emblématiques d'Amsterdam : le Vondelpark, le plus grand parc de la ville. Le parc est une véritable oasis de verdure au cœur de la ville, avec ses allées bien entretenues bordées d'arbres majestueux, ses lacs où les canards se prélassent, et ses aires de jeux où des enfants s'amusent. Le bruit de la ville semble s’éloigner, et je trouve enfin un petit coin tranquille pour m’installer, sortir ce que j'ai acheté au marché et savourer un moment de détente bien mérité. Je déguste tranquillement mon repas improvisé. |
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Je quitte le parc en passant par la sortie qui est juste au niveau de l’église Vondelkerk. Cette église porte d’ailleurs le nom du parc. La Vondelkerk (ou Église Vondel) est une ancienne église catholique de style néogothique, conçue par l’architecte Pierre Cuypers, qui est également le créateur du Rijksmuseum et de la gare centrale d’Amsterdam. Elle a été construite entre 1872 et 1880, en l’honneur de Joost van den Vondel, un poète et dramaturge néerlandais du XVIIe siècle. |
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Après 50 minutes de marche j’arrive dans un autre parc le Westerpark. Le parc est situé dans l’ouest de la ville. À l’origine, le Westerpark était un parc public traditionnel du XIXe siècle. Mais ce qui le rend vraiment unique aujourd’hui, c’est la fusion entre ce parc classique et un ancien complexe industriel réhabilité : la Westergasfabriek (usine à gaz). Cette ancienne usine à gaz a été reconvertie en un centre culturel et créatif. On y trouve des cafés, restaurants, bars branchés, une salle de concert, des galeries d’art, des boutiques de créateurs… Côté nature et détente, le parc est très vert, avec de grandes pelouses, des zones boisées, des bassins d’eau et des sentiers tranquilles. |
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Parmi les belles surprises de mon escapade à Amsterdam, il y a eu une expérience sensorielle que je n’oublierai pas : la Fabrique des Lumières. J’avais déjà eu un coup de cœur pour ce concept à Singapour, et je n’ai pas hésité une seconde en voyant qu’il existait aussi ici. Même émerveillement, même magie. Cette fois-ci, j’ai choisi le thème des Pharaons et quelle claque visuelle ! Nichée dans une ancienne centrale électrique du quartier Westerpark, la Fabrique des Lumières est un lieu hors du temps. Dès qu’on franchit les portes, on laisse le monde réel derrière soi. À l’intérieur, ce ne sont pas des œuvres d’art classiques accrochées aux murs, mais des projections monumentales, en mouvement, en musique, qui habillent les murs, le sol, les plafonds… Une immersion totale dans la lumière, la couleur, et le son. Pour ce thème dédié à l’Égypte antique, j’ai voyagé au milieu des hiéroglyphes géants, des temples millénaires, des statues colossales, et des paysages du Nil reconstitués en images mouvantes. Le tout rythmé par une bande sonore envoûtante, à la fois mystérieuse et épique. On se sent minuscule dans cette immense nef industrielle transformée en temple digital, mais en même temps complètement englouti dans un autre monde. Ici, on ressent, on rêve, on voyage. Et à Amsterdam comme à Singapour, cette formule fonctionne à merveille. Alors si tu passes par la ville et que tu veux t’offrir une pause lumineuse et poétique, loin du tumulte des vélos et des canaux : fonce à la Fabrique des Lumières. |
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Après ce voyage visuel et sonore à la Fabrique des Lumières, j’émerge un peu comme après un rêve. Il me faut quelques instants pour retrouver mes repères. Dehors, la lumière du jour a repris ses droits. J’en profite pour flâner encore un peu dans le Westerpark. Le parc est vivant mais paisible. Les familles se prélassent sur l’herbe, des cyclistes filent tranquillement. Je marche sans but précis, guidé simplement par l’envie de prolonger ce moment suspendu. Puis, attiré par l’horizon plus dégagé, je me dirige peu à peu vers le port. Là, le décor change : les entrepôts reconvertis côtoient les bateaux modernes, les grues désaffectées veillent sur les docks silencieux. C’est un autre Amsterdam, plus brut, plus industriel, mais tout aussi fascinant. |
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Après cette parenthèse portuaire, je reprends doucement le chemin du centre-ville. Et même si j’ai déjà arpenté ces rues à plusieurs reprises, l’émerveillement ne faiblit pas. Les maisons aux façades étroites, penchées, parfois biscornues, se dressent fièrement le long des canaux. Chaque bâtisse semble raconter sa propre histoire : l'une avec ses volets verts, l'autre avec sa façade noire comme du charbon, une autre encore avec un pignon sculpté comme une dentelle de briques. |
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Après cette belle après-midi entre nature, art et flânerie au bord de l’eau, je m’installe dans un petit restaurant. Le jour décline doucement, les lampadaires s’allument un à un. Le repas terminé, je ne résiste pas à l’appel de la ville qui s’illumine peu à peu. Je prolonge la soirée par une balade nocturne, sans itinéraire précis, simplement au gré de mes envies. Amsterdam by night, c’est une autre ambiance. |
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