Dernier jour à Kyoto...sniff...Nous descendons prendre notre petit déj et ensuite nous retournons à la chambre pour récupérer nos affaires. Nous pouvons laisser nos bagages à la consigne de l’hôtel afin de profiter notre journée.

Profitant du quadrillage topographique de la ville, le réseau de bus présente un bon maillage et donc une bonne couverture de la plupart des lieux touristiques. Nous optons donc pour ce moyen de transport pour partir au temple  Ryōan-ji.

Situé au pied de la montagne Kinugasa-yama, le temple bouddhiste Ryōan-ji est réputé pour son jardin de pierres qui date de la deuxième moitié du XVe siècle. Ce dernier est inscrit au Patrimoine de l’Unesco depuis 1994 et classé Bien Culturel Important du Japon. Ryōan-ji signifie  littéralement « Temple du repos du dragon », il est connu pour son jardin sec.
Sa superficie est d'environ 200 mètres carrés. Il est entouré au sud et à l'ouest d'un muret couvert d'un toit de tuiles, à l'est d'un autre muret, et au nord d'une véranda en bois derrière laquelle se trouve le hōjō (les appartements du supérieur du monastère).
La quinzaine de rochers de formes et de tailles diverses, disposés en cinq groupes sur un lit de gravier, laisse place à une spiritualité vivante où l’imagination reste libre. Le jardin se compose d’un lit de fins graviers de kaolin harmonieusement ratissés. Le kaolin ratissé symbolise l’océan, les rochers, eux, figurent les montagnes.

Généralement pris d'assaut par les touristes, l'endroit est souvent bondé de monde et perd un peu de son charme. Heureusement aujourd'hui, l'endroit est assez calme. Il fait gris, ce qui rajoute un peu de mélancolie à ce jardin, et invite encore plus à la réflexion. A l'entrée du temple, nous retirons mos chaussures et nous accédons à une estrade en bois depuis laquelle nous pouvons admirer le jardin. Les quinze roches qui agrémentent le jardin font l’objet d’incessantes interprétations sur leur signification. Leur origine elle-même se nimbe de mystères. Les pierres ont été disposées de telle sorte qu’il ne soit pas possible de voir les quinze pierres à la fois d’où que l’on se trouve. En effet, on l’appelle le jardin mystérieux. Ses 15 pierres posées sur le sable, nous ne pouvons jamais les avoir toutes à la fois dans notre champ de vision même si nous essayons par tous les angles. Mais il existe un endroit précis où nous pouvons regarder toutes les pierres. C’est au cœur de l’intérieur de bâtiment principal. En outre, le chiffre 15 signifie l’accompli d’après la pensée orientale. Or, il y a une pensée qui dit aussi qu’après l’accomplissement vient le chaos. Nous pensons qu’il a préféré cacher toujours au moins une pierre à la vue des visiteurs afin d’éviter l’effondrement de son accomplissement.

 
 


Nous continuons notre visite à travers les vastes espaces extérieurs. Quelques gouttes de pluie nous accompagnent dans le grand parc arboré entourant l’étang aux nénuphars kyoyochi et autres jardins secs ou verts adjacents aux bâtiments.


 
 
 


Juste à côté du pavillon du thé se trouve une pagode blanche. Construite en août 1970 sous la proposition de joei Matsukura le 58ème grand prêtre du temple de Ryonji, construite à la mémoire des camarades qui sont morts au combat dans la campagne birmane de la seconde guerre mondiale.


 


Nous quittons le site et nous marchons en bordure de route pour rejoindre une autre temple le Kinkaku-ji.

Le Kinkaku-ji, Temple du Pavillon d'or est très célèbre, et inscrit au Patrimoine de l'Unesco.  Il est surnommé le Pavillon d'Or pour ces magnifiques façades recouvertes à la feuille d'or. Caché aux pieds des montagnes de Kyoto, ce célèbre lieu accueille l'un des plus grands nombres de visiteurs par an du Japon.
Désireux d'instaurer une marque forte de pouvoir dans la capitale impériale, le shôgun Yoshimitsu Ashikaga (1358-1408) fait construire le pavillon d'or en 1397, qui était à l'origine une villa privée. À la mort du shôgun Yoshimitsu, son fils Yoshimochi transforme l'endroit en temple Zen pour l'école Rinza.
Une allée bordée d'arbres nous guide jusqu'à l'étang au milieu duquel trône le Kinkaku-ji, exhibant sa lumière dorée. Malgré sa petite taille, la majesté de l'édifice reste indéniable. Au sommet de cette bâtisse à trois étages se pavane un phénix qui toise les personnes venues admirer le monument. S'ouvre ensuite un jardin qui nous immerge au cœur d'une miniaturisation du paradis du Bouddha Amida. La déambulation mène sur les premières hauteurs des montagnes naissantes et l'éclat du pavillon se livre alors à un jeu de cache-cache avec nous, on ne sait plus où donner du regard.
Nous faisons le le tour du lieux pour y admirer les autres bâtiments, statues et la maison de thé.

Pour l'anecdote :
Le rez-de -chaussée du pavillon d'or n'est pas doré pour que les deux étages supérieurs se reflètent parfaitement dans l'eau. La partie basse ressemble à une proue de navire en route vers l'ouest, le lieu de repos chez les bouddhistes après la mort.




Nous sortons du temple et nous allons prendre le bus qui va nous ramener dans le quartier de la gare au centre de Kyoto.

A quelques minutes à pied de la gare, nous nous dirigeons au "Aeon Mall", le grand centre commercial et nous prenons les escalators pour aller au 4ème étage du bâtiment Sakura dans l’aire de restauration.

La « food court » est  un espace ouvert entouré d'une variété de magasins de restauration rapide bon marché qui vendent des plats simples et rapides tels que des nouilles, des boulettes de poulpe frites, du curry indien, du bibimbap coréen et du Kentucky Fried Chicken etc…Nous choisissions un assiette de riz avec des légumes et pour le désert un gâteau à la fraise.


 


Nous retournons à notre hôtel pour récupérer nos valises que nous avons laissées ce matin à la consigne. De là, nous filons à la gare pour prendre le train express vers Osaka.

Nous n’avons que 30 minutés de train pour y arriver. Puis nous enchainons avec le métro pour nous rendre dans notre nouvel hôtel.

Osaka est la troisième plus grande ville du Japon, après Tokyo et Yokohama, avec 2,66 millions d'habitants. Implantée autour d'une baie, elle est la capitale économique de sa préfecture située à Honshu.

Nous sortons de la station de métro et après avoir été aidé par une gentille dame pour trouver notre chemin, et nous arrivons à notre hôtel le Best Western. Nous déposons nos affaires, la chambre est confortable, avec une salle de bains privative pourvue d'une baignoire et d'articles de toilette. L’hôtel est bien situé proches des magasins, la cuisine de rue et des centre intérêts à visiter de la ville.


   


La rue commerçante Dotonbori est à 15 minutes de marche de notre hôtel.

Le très photogénique quartier de Dotombori est le centre névralgique de la vie nocturne d’Osaka. I doit son nom au canal de la Dotombori-gawa, vieux de 400 ans, désormais bordé de passages piétonniers et d’innombrables enseignes lumineuses qui se reflètent à la surface de l’eau. Immédiatement au sud et parallèlement au canal s’étend une rue piétonne, où des dizaines de restaurants et de théâtres attirent le regard. Les enseignes gigantesques de toutes sortes ont fait la célébrité du quartier, il y en a partout, de toutes les couleurs, de toutes les tailles ; on ne sait plus où donner de la tête. On y trouve même un building avec une grande roue !





Le Daimaru  est un grand magasin sur plusieurs étages, le temple des amateurs du shopping mais nous ne sommes pas venus dans le centre commercial pour les magasins mais surtout pour sa terrasse accessible gratuitement avec vue sur tout Osaka. Beaucoup de personnel travaille dans cet enseigne, et il y a même une dame qui appuie sur le bouton de l’ascenseur et qui te demande ton étage. Sur le toit, une terrasse fait le tour du bâtiment et permet d’avoir de belles vues sur la ville.


 


Nous déambulons dans le réseau de galeries commerçantes, et nous en prenons plein les mirettes !!  Les enseignes lumineuses géantes et colorées, la foule, la musique c’est délirant !! Des boutiques à pertes de vue : Prêt à porter, chaussures, sacs, accessoires et plein d’autres choses…





De toutes les enseignes lumineuses le long du canal, celle de la marque de confiserie Glico, représentant un athlète les bras levés en signe de victoire, est la plus célèbre. Installée en 1935, l’enseigne, refaite en 2014, est désormais éclairée par des ampoules LED basse énergie.


 


Que les geek se rassurent Osaka comporte aussi son lot de salles de jeux. Cyrille ne résiste pas longtemps pour aller tester les  jeux d’arcades. Sur plusieurs étages, on trouve en général sur les deux premiers étages les machines attrape-peluche, puis au 3ème étage, il y a une grande variété de jeux de musique style Dance Dance Revolution, Guitar Hero…certaines personnes sont super douées c’est excellent à voir. Le 4ème étage comporte divers jeux multi-joueurs, c’est ici que Cyrille s’est pris aux jeux. Et pour finir les 5ème et 6ème sièges sont destinés aux joueurs de jeux de cartes.


 


Nous repartons vers notre hôtel mais avant nous faisons un crochet dans un supermarché pour acheter notre repas pour ce soir mais aussi le petit dej de demain matin ainsi qu’un pique nique pour demain enfin bref…des courses quoi !!
Au Japon ils vendent beaucoup de plateau repas que l’on emporte pour manger à l’extérieur dans les trains , au travail, au parc… Les supermarchés japonais se révèlent une excellente alternative pour manger sain et varié. Ils vendent des plateaux repas soit avec de la salade, riz, œuf, viande etc…Nous rentrons donc avec nos courses et nous nous posons dans notre chambre pour manger notre barquette repas.





14 km de marche pour cette belle journée, nous allons bien dormir....à demain.

 

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