Comme l'an passé j'avais passé une superbe journée spéléologie à la grotte du Sergent j'y suis donc retournée cette année.

Sur cette article je ne vais pas raconter par étapes notre journée étant donnée qu'elle s'est déroulée comme l'année dernière : (récit de la sortie spéléologie de 2017). Je vais revenir sur des points et je mettrai quelques photos.

C'est sous un beau soleil que débute notre journée. Depuis le parking avant de commencer notre petite rando pour atteindre la grotte, nous admirons le paysage qui nous entoure et nous apercevons au loin une faille dans les roches. Il ne s'agit pas de la grotte du Sergent mais de la grotte de l'ermite.





L'entaille de la baume de l'olivier bien visible est dénommée la grotte de l'Ermite car un passionné de nature y a vécu durant des années. Cet amoureux de la nature se nommait Michel DOSS plus connu sous le surnom de "Frigoule" (le thym en occitan). Il avait choisi cette vie de nomade par vocation. A l'intérieur de la grotte, il y a des vestiges de son passage.
 

Au cours de notre expédition, nos guides de spéléo nous ont raconté l’histoire d’Édouard-Alfred Martel, l'inventeur de la spéléologie moderne.
Né le 1er juillet 1859 à Pontoise et mort le 3 juin 1938 à Montbrison, Martel devient  très tôt  passionné de géographie et de sciences naturelles. Il consacre ses loisirs et vacances à voyager à travers la France. Pendant ses déplacements, il effectue des travaux de cartographie En juillet 1890, il épouse Aline de Launay, sœur de Louis de Launay, professeur de géologie et futur membre de l'Académie des sciences. La collaboration de Louis de Launay apportera une base scientifique à certaines publications de Martel, notamment aux articles de la revue La Nature, dont Martel et de Launay furent successivement rédacteurs en chef.
Allant d’exploits en exploits, il multiplie les explorations. L'œuvre de Martel compte plus de 1000 publications. Il obtient également des titres et distinctions : Grand prix des sciences physiques décerné par L'Académie des Sciences en 1907 ; Commandeur de la Légion d'honneur reçue le 11 juin 1927, lors de la cérémonie d'inauguration de sa propre statue dressée au bord du Tarn.


 
 
 
A la lueur de nos lampes, nous avons pu admirer les  stalactites, stalagmites, lacs souterrain, etc… et même une chauve souris ! Nos guides passionnés nous ont parlés des chauves souris lors d’une pause dans une des salles de la grotte.

Elles font partie des mammifères placentaires, les seuls qui aient colonisé l'espace aérien. Il y a beaucoup d'espèces de chauves-souris : les pipistrelles, les rhinolophes, les oreillards, les barbastelles et d'autres encore. Il y a entre 1000 et 1200 espèces de chauve-souris, dont la moitié serait en voie d'extinction. Rien qu'en France, il y aurait 33 espèces.
En France, une des plus fréquentes est la Pipistrelle commune. On l'appelle ainsi parce que ses ailes sont anciennement des mains ("chiro-" en grec pour "main" et "ptera" pour "aile"). Anatomiquement, les ailes des chauves-souris sont l'équivalent de nos bras et mains : les trois lignes visibles en étoile sur la membrane des ailes des chauves-souris sont en fait des doigts, et la partie qui se replie près du corps correspond à notre bras.


 
 


Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour voir un four à chaux.

Le four à chaux est une catégorie de four à calcination dans lequel on transforme le calcaire en chaux par calcination et accessoirement où l’on cuit la céramique. C'est généralement un ouvrage vertical fixe et ouvert par le haut, mais on trouve également des fours horizontaux et rotatifs.


 


Une excellente journée, un grand merci à Didier et Patrice pour le partage de leur passion : c'est quand qu'on y retourne !!






 

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