Départ vers Narbonne, pour la rando d'aujourd'hui avec pour objectif voir des oiseaux, cette balade est situé dans le parc naturel régional Narbonnais.


 


Le début du parcours se fait à l'angle Sud-Est des bâtiments du domaine.


 


Sur le site il existe deux boucles aménagées pour découvrir les paysages. Une de deux kilomètres et une autre de 4 km, bon moi j'ai fait plus car je suis partie plus loin vers le réseau d'itinéraires du Golf Antique, un circuit de 75 km autour de l'étang mais non je n'ai pas fait tout le circuit !!

Aux abords du chemin se trouvent des plaques d'informatives qui décode des principaux points d'intérêts (comme les différents habitats du marais, le fonctionnement hydraulique, la faune etc...)


 


Le Grand Castelou est situé au cœur de la basse-plaine narbonnaise, son marais s’étendent sur 160 hectares. Acquis par le Conservatoire du littoral en 1984, cet ancien domaine agricole est devenu un espace naturel protégé. Il est aujourd’hui cogéré par la ville de Narbonne et le Parc naturel régional. Jusqu’au début du XIXe siècle, le site était exploité en marais salant. Au début du XXe siècle, une période faste a permis des travaux de drainage et la plantation d’un vignoble submersible résistant au fléau du phylloxera. C’était l’opulence et les imposants bâtiments du Grand Castelou sont représentatifs de l’architecture des grands domaines viticoles de cette époque. Les dernières vignes ont disparu récemment. Des rizières ont aussi été présentes sur le site entre 1940 et 1960.

Le nom du Castelou signifie le petit château en occitan. Aujourd’hui le site a une vocation pédagogique et d’accueil du public. Une classe de découverte (Classe Ramsar) permet aux écoliers du territoire de comprendre cet environnement si particulier.



 
 


Le circuit du patrimoine du Parc naturel permet de découvrir le Grand Castelou, sa nature, sa faune, sa flore, ses zones humides et ses nombreuses prairies pâturées par des chevaux ou des taureaux de Camargue. Le domaine agricole est alimenté par le canal de la Robine pour la mise en eau (douce) des parcelles. Le Grand Castelou est principalement mis en eau en hiver et au printemps. Les prairies de pâturage et les roselières sont inondées pour lutter contre la remontée du sel présent dans le sol.

Au Sud-Est du Grand Castelou, où les terres sont bien alimentées en eau douce, il est prévu de maintenir un ensemble de prairies humides naturelles. Habitat remarquable et rare en région méditerranéenne, ces prairies présentent une flore caractéristique et sont importantes pour les oiseaux de marais d’eau douce (sites de nourrissage, de repos et de reproduction). Je vous conseille de prendre des jumelles pour observer les animaux.

Il n’est pas rare de croiser au bord des canaux ou des mares quelques cousins du Héron cendré. La grande Aigrette, l’Aigrette gazette ou encore le Héron garde-bœuf ont tous un plumage blanc. On les différencie grâce au bec, aux pattes et pieds ou au plumage qui peut évoluer à la saison de reproduction. Autre locataire de la héronnière : le Bihoreau gris, plus trapu que le Héron cendré, mais lui aussi paré d’un plumage gris et blanc. De mœurs plus discrètes, le Héron pourpré, d’un joli orange chamois, arrive dès le mois de mars nicher dans la roselière.

L’Aude se classe parmi les premiers départements français par sa richesse en biodiversité : sa position, sa géographie et sa géologie engendrent une diversité et une richesse des milieux naturels tout à fait remarquables, propices à de très nombreuses espèces animales. Plus de 400 espèces d’oiseaux y ont été observées depuis 50 ans de manière permanente, saisonnière ou accidentelle.




   


On y voit également de beaux insectes, mais aussi des sangliers, des mulots, ragondins....




 
 


Je poursuit ma promenade vers le canal de la Robine pour regarder le passage des péniches au niveau de l'écluse du petit Mandirac.


 
 


Après ma randonnée, je roule vers Narbonne. Je me gare au parking du Théâtre et je pars visiter le centre historique de la Ville. Pour rejoindre le centre ville je longe le canal de la Robine, comme le canal du Midi, le canal est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Il mesure 32 km de long et commence, en son point le plus haut, au bord de l'Aude et se dirige vers Narbonne. Son point de départ est l'écluse de garde de Moussoulens, qui protège Narbonne en cas de crue. Le canal passe sous le pont des Marchands à Narbonne qui est l'un des rares ponts habités de France. Il longe ensuite les étangs de Bages et de Sigean et la réserve naturelle de l'Île-Sainte-Lucie. Il termine sa course dans la mer Méditerranée au port de commerce de Port-la-Nouvelle. Six écluses jalonnent son parcours rachetant une dénivellation de 8,3 m. Il est alimenté par la prise d'eau de Moussoulens sur l'Aude.


 


Je fais un crochet par les halles. L’édifice métallique, de style Baltard, a été achevé en 1908. Les halles abritent près de 70 commerces de bouche : charcutiers, bouchers, pâtissiers, bars, tapas, maraîchers, tripiers, volaillers, pizzaïolos, fleuristes, traiteurs, cavistes, fromagers, restaurants...C’est un lieu très animé, on peut remplir son panier, mais aussi prendre un petit déjeuner, un apéro, un déjeuner...


 


Je me balade dans les rues, en promenant je passe devant les "4 Fontaines". Aujourd'hui il y a le marché mais aussi une grande braderie, et il y a beaucoup de monde dans la ville.




 


La place de l'Hôtel-de-Ville est jolie et animée. La place est dominée par le palais des Archevêques et son donjon. Entre la tour Saint-Martial et le donjon Gilles-Aycelin, se dresse l'hôtel de ville, construit par Viollet-le-Duc dans un style néogothique.


 
 


On peut voir sur la place un tronçon de la via Domitia qui a été mis au jour.


 


La cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur est le monument le plus prestigieux de la ville de Narbonne. Caractéristique du style gothique méridional, elle a remplacé des lieux de culte édifiés au centre de la ville dès le IVe siècle. Sa particularité réside dans le fait qu'elle est inachevée (seul le chœur est présent) et que sa hauteur sous voûte en fait la quatrième plus haute de France (41 m sous voûte, après Beauvais à 48 m et Amiens et Metz à 42 m). Ce monument, presque disproportionné au regard du reste de la ville, fut l'un des chantiers les plus ambitieux de la France post-médiévale et l'une des œuvres les plus savantes.


 
 


Tout comme l'extérieur, l'intérieur est à voir. On y découvre, des tombeaux des archevêques, les vestiges du retable sculpté de la seconde moitié du XIVe siècle, les différentes tapisseries qui ornent les murs, les stalles et l'orgue du XVIIIe siècle.


 
 


Voilà encore une belle balade, à bientôt pour de prochaines découvertes...

 

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